Débusquer les faux étudiants chinois
lundi 30 octobre 2006, 02:00
De nombreux jeunes Chinois obtiennent un visa pour venir étudier en Belgique. Mais ils n'arrivent jamais dans les universités. Ils viennent grossir les rangs des travailleurs clandestins. Leurs diplômes seront contrôlés en Chine.
G râce à l'université de Liège, 125 étudiants chinois ont obtenu un visa afin de poursuivre leurs études dans la Cité ardente. « Mais nous n'en avons finalement vu qu'une vingtaine », explique le recteur, Bernard Rentier. Les autres ? Dans la nature. La plupart sans doute dans des restaurants chinois. Et ce qui vaut pour Liège vaut pour toute la Communauté française, et même pour toute l'Europe.
En visite en Chine, Marie-Dominique Simonet, ministre de l'Enseignement supérieur, a découvert le système mis en place par les Allemands : un filtrage destiné à repérer, à la source, les jeunes qui espèrent bénéficier de cette filière pour entrer clandestinement en Europe. La Flandre et la Communauté française vont signer un accord de collaboration avec ce service, le DDAD. Les experts allemands seront secondés par un spécialiste de notre système universitaire, qui appréciera le sérieux des candidatures. Actuellement, trop d'étudiants passent à travers les mailles du filet : « Nous vérifions la réalité de l'invitation lancée par l'université belge, et nous n'avons pas le droit de refuser le visa », confirme notre ambassade à Pékin.
Le Soir
Ben voilà, même nos universités ne sont pas foutues de différencier un futur ingénieur nucléaire d'un planteur de riz au chapeau pointu. Et il faut bien entendu trouver ailleurs la solution que la somme des cerveaux belges se montre incapable de trouver.
Mais applaudissons Le Soir et son art d'édulcorer toujours plus à la pointe, en citant l'exemple presque bucolique du chinois effacé mais qui provoque notre sympathie, qui vient traditionnellement travailler comme une fourmi dans ces restos où l'on bouffe tant et si bon marché.
Serait-ce pour nous faire oublier qu'il y a 120 autres pays et certains d'entre eux nous fournissent des "étudiants", disons, moins enclins à travailler dans un resto chinois - voire même moins enclins à travailler tout court....? Hein, je vous le demande!