Dans un entretien au Monde, Ségolène Royal estime qu'il faut reconduire "systématiquement hors de France" les délinquants étrangers dangereux arrivés depuis peu sur le sol français. La dirigeante socialiste explique qu'il ne s'agit "absolument pas" de rétablir la double peine. "Je ne parle pas (des délinquants) qui ont grandi en France mais des auteurs de crimes et de délits arrivés depuis peu", précise-t-elle.
Il faut redéfinir les critères de reconduite à la frontière et respecter la dignité des personnes dans l'application des décisions de justice, souligne la présidente de Poitou-Charentes, qui refuse de parler de "charters". "Plutôt que de s'attaquer aux familles et aux enfants (...), il vaudrait mieux être beaucoup plus ferme contre les trafiquants et les employeurs de clandestins", explique-t-elle, saluant au passage la mobilisation d'enseignants et de parents en faveur d'enfants scolarisés expulsables.
"Comme dans tous les domaines", elle prône "un ordre juste qui allie fermement efficacité et humanité" en matière d'immigration. Elle dénonce notamment la suppression du dispositif de régularisation après dix ans de séjour en France et le durcissement des conditions du regroupement familial, contenus dans la seconde loi Sarkozy sur l'immigration.
Ségolène Royal ne se prononce cependant pas sur d'éventuelles régularisations de masse, sur les modèles italien ou espagnol - une solution envisagée par Laurent Fabius, l'un de ses concurrents pour l'investiture présidentielle socialiste.
Ces procédures, "héritage des années Aznar et Berlusconi, résultent d'abord de l'absence de mécanisme efficace de gestion en continu de l'immigration", analyse Ségolène Royal.
Source: l'Express.fr
Bah ! On peut toujours commencer par les délinquants nouvellement arrivés. Ensuite...
Il faut redéfinir les critères de reconduite à la frontière et respecter la dignité des personnes dans l'application des décisions de justice, souligne la présidente de Poitou-Charentes, qui refuse de parler de "charters". "Plutôt que de s'attaquer aux familles et aux enfants (...), il vaudrait mieux être beaucoup plus ferme contre les trafiquants et les employeurs de clandestins", explique-t-elle, saluant au passage la mobilisation d'enseignants et de parents en faveur d'enfants scolarisés expulsables.
"Comme dans tous les domaines", elle prône "un ordre juste qui allie fermement efficacité et humanité" en matière d'immigration. Elle dénonce notamment la suppression du dispositif de régularisation après dix ans de séjour en France et le durcissement des conditions du regroupement familial, contenus dans la seconde loi Sarkozy sur l'immigration.
Ségolène Royal ne se prononce cependant pas sur d'éventuelles régularisations de masse, sur les modèles italien ou espagnol - une solution envisagée par Laurent Fabius, l'un de ses concurrents pour l'investiture présidentielle socialiste.
Ces procédures, "héritage des années Aznar et Berlusconi, résultent d'abord de l'absence de mécanisme efficace de gestion en continu de l'immigration", analyse Ségolène Royal.
Source: l'Express.fr
Bah ! On peut toujours commencer par les délinquants nouvellement arrivés. Ensuite...
