Dans sa logique "war only", Israel va probablement ratifier la résolution des Nations Unies aujourd'hui (a-t-il le choix ?)
On aurait donc pu imaginer, en toute logique, qu'il se contenterait de maintenir en place son énorme contingent dans le sud Liban, en attendant d'être remplacé par une Finul re-musclée pour la circonstance.
Point du tout !
Une forme d'arthériosclérose l'empêche de sortir de son discours bellicisto-débile :
- il va continuer la chasse aux fantômes, moyens maxi déployés, pour détruire le Hezbollah, un parti qui a déja annoncé son accord avec la Résolution et son engagement à déposer immédiatement les armes.
Mais surtout un Hezbollah insaisisable, dont on ne peut pas dire que les grimaces meurtrières d'Israel ait décimé les rangs
- ce sont donc bien les infrastructures civiles et les citoyens qui, une fois encore, feront les frais de l'hystérie israélienne, de son besoin maladif de se donner un "profil viril", du réfexe manipulatoire qui ne maintient aux affaires que des gars qui se montrent "vainqueurs" (tu parles, Charles !).
Le pauvre vieux Peres, cet étrange "Prix Nobel", faisait pitié, hier soir, avec ses déclarations matamoresques ...
L'opération est totalement gratuite, comme tout le reste de cette invasion destructrice : le Hezebollah connait un succès d'estime jamais égalé, Israel s'est ridiculisé par son incompétence militaire et son absence flagrante de sens politique, et la reconstruction du Liban va coûter une fortune à cette Communauté internationale qui est sensée battre des mais aux hauts faits de Tsahal.
Allez, consolons-nous : Israel n'aura plus à "subir" les petites agaceries de sa frontière nord, même s'il se sentira sans doute à l'étroit sans ses incursions quotidiennes au Liban, si amusantes depuis des années ...
Politiquement, on peut s'attendre à d'immenses changements dans l paysage politique de cet étrange pays :
- plus la peine de vôter pour ces faucons qui, depuis Sharon, promettent la paix à coup de bombes ;
- difficile de continuer à masquer le chômage par une conscription interminable ;
- difficile d'exporter encore dans les colonies les citoyens dont on ne sait que faire ;
- perte d'une bonne part des aides internationales qui, seules, équilibraient le buget national, puisque le pays ne sera plus en guerre.
- impossibilité désormais de revendiquer le statut d'allié stratégique sérieux, et d'en tirer les avantages habituels.
- sans parler du "coefficient de sympathie" engrangé ces derniers temps partout dans le monde ...
Encore quelques dizaines ou centaines de morts civils au Liban (avec une préférence pour les colonnes de réfugiés anoncées et autorisées), et Israel sera face à lui-même ...
Le réveil sera dur.
On aurait donc pu imaginer, en toute logique, qu'il se contenterait de maintenir en place son énorme contingent dans le sud Liban, en attendant d'être remplacé par une Finul re-musclée pour la circonstance.
Point du tout !
Une forme d'arthériosclérose l'empêche de sortir de son discours bellicisto-débile :
- il va continuer la chasse aux fantômes, moyens maxi déployés, pour détruire le Hezbollah, un parti qui a déja annoncé son accord avec la Résolution et son engagement à déposer immédiatement les armes.
Mais surtout un Hezbollah insaisisable, dont on ne peut pas dire que les grimaces meurtrières d'Israel ait décimé les rangs
- ce sont donc bien les infrastructures civiles et les citoyens qui, une fois encore, feront les frais de l'hystérie israélienne, de son besoin maladif de se donner un "profil viril", du réfexe manipulatoire qui ne maintient aux affaires que des gars qui se montrent "vainqueurs" (tu parles, Charles !).
Le pauvre vieux Peres, cet étrange "Prix Nobel", faisait pitié, hier soir, avec ses déclarations matamoresques ...
L'opération est totalement gratuite, comme tout le reste de cette invasion destructrice : le Hezebollah connait un succès d'estime jamais égalé, Israel s'est ridiculisé par son incompétence militaire et son absence flagrante de sens politique, et la reconstruction du Liban va coûter une fortune à cette Communauté internationale qui est sensée battre des mais aux hauts faits de Tsahal.
Allez, consolons-nous : Israel n'aura plus à "subir" les petites agaceries de sa frontière nord, même s'il se sentira sans doute à l'étroit sans ses incursions quotidiennes au Liban, si amusantes depuis des années ...
Politiquement, on peut s'attendre à d'immenses changements dans l paysage politique de cet étrange pays :
- plus la peine de vôter pour ces faucons qui, depuis Sharon, promettent la paix à coup de bombes ;
- difficile de continuer à masquer le chômage par une conscription interminable ;
- difficile d'exporter encore dans les colonies les citoyens dont on ne sait que faire ;
- perte d'une bonne part des aides internationales qui, seules, équilibraient le buget national, puisque le pays ne sera plus en guerre.
- impossibilité désormais de revendiquer le statut d'allié stratégique sérieux, et d'en tirer les avantages habituels.
- sans parler du "coefficient de sympathie" engrangé ces derniers temps partout dans le monde ...
Encore quelques dizaines ou centaines de morts civils au Liban (avec une préférence pour les colonnes de réfugiés anoncées et autorisées), et Israel sera face à lui-même ...
Le réveil sera dur.