Chacun se souvient du ramdam, fait par les hordes bien-pensantes, dès qu'elles apprirent que Dieudonné souhaitait donner un spectacle en Suisse. Une marée de juifs sionistes, tentèrent de faire ce qu'ils savent faire le mieux, en plus que d'assassiner un peuple sans défense. Manipuler les foules de trisomiques, qui ne demandent qu'à les écouter.
Immédiatement, ils branchèrent la sirène qui indique la présence massive d'antisémitisme en un lieu donné. Tout l'arsenal assoçio-gaucho--terroriste fut mis en branle, pour expliquer aux badauds, pourquoi, il ne fallait pas aller voir ce grand humoriste qu'est Dieudonné.
Résultat:
Paru le Lundi 09 Février 2009
RODERIC MOUNIR
SPECTACLE - Malgré les demandes d’annulation, l’humoriste a rempli quatre fois la Salle de la Madeleine à Genève, sans heurts.
Récit.
Vendredi soir, devant la Salle de la Madeleine, il est un peu moins de 19h30 et le public fait déjà la queue sous un léger crachin. Fouille rudimentaire à l’entrée par des vigiles engagés en renfort. Dans l’après-midi la Cicad, Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation, a tenu un stand en ville pour informer le public sur «l’antisémitisme de Dieudonné» (notre édition de samedi). De cela, le public qui trépigne dans une ambiance bon enfant ne semble pas s’en soucier. La moyenne d’âge se situe dans la trentaine, toutes couleurs confondues, avec ça et là quelques tempes grisonnantes.
Entre en scène celui par qui le scandale arrive. Le parterre acquis lui fait un triomphe. Dieudonné feint l’inquiétude et s’éclipse. «J’le sens pas, y a des assos, y a Bernheim…» Premiers rires et premières piques sur des cibles locales: la CICAD et Pascal Bernheim, l’animateur radio qui l’a traité de «nègre» dans un talk-show de la TSR1.
Retour en scène: «J’ai fait l’con…», concède Dieudonné avant d’enchaîner sur son exercice favori: l’auto-justification en réponse à une presse qu’il se plaît à mener par le bout du nez. «Les médias, j’m'en amuse. Je connais leur régime alimentaire, il leur faut de la viande rouge.» Et de narrer par le menu ses dernières provocations: «Le Pen, c’est de la nitroglycérine!» Hilarité dans la salle. «Ferme-là!», intime l’humoriste, qui joue de la carotte et du bâton, dans un climat de complicité borderline dont le public semble raffoler. Le négationniste Faurisson? «Il fallait trouver pire que Le Pen: j’ai fouillé toutes les poubelles du showbizz, j’ai trouvé Faurisson. Son truc c’est la contestation. Le sol, là, sous mes pieds? ‘Nan.’ Il conteste. Les 20 millions d’esclaves déportés depuis l’île de Gorée, un lieu de pèlerinage où j’ai chialé? Il m’a dit ‘non, c’est un décor de cinéma’ Je me suis dit: avec un mec comme ça, on va faire péter le compteur!»
Ben, vous voyez ? Vous avez bien fait d'aller voir Dieudonné et ses... quenelles. Ce fut une petite victoire pour la liberté d'expression et le public nombreux, y a répondu. Mais comme chacun sait, ce sont les petites victoires qui à la longue...
Source: Hervé Ryssen.
Immédiatement, ils branchèrent la sirène qui indique la présence massive d'antisémitisme en un lieu donné. Tout l'arsenal assoçio-gaucho--terroriste fut mis en branle, pour expliquer aux badauds, pourquoi, il ne fallait pas aller voir ce grand humoriste qu'est Dieudonné.
Résultat:
Paru le Lundi 09 Février 2009
RODERIC MOUNIR
SPECTACLE - Malgré les demandes d’annulation, l’humoriste a rempli quatre fois la Salle de la Madeleine à Genève, sans heurts.
Récit.
Vendredi soir, devant la Salle de la Madeleine, il est un peu moins de 19h30 et le public fait déjà la queue sous un léger crachin. Fouille rudimentaire à l’entrée par des vigiles engagés en renfort. Dans l’après-midi la Cicad, Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation, a tenu un stand en ville pour informer le public sur «l’antisémitisme de Dieudonné» (notre édition de samedi). De cela, le public qui trépigne dans une ambiance bon enfant ne semble pas s’en soucier. La moyenne d’âge se situe dans la trentaine, toutes couleurs confondues, avec ça et là quelques tempes grisonnantes.
Entre en scène celui par qui le scandale arrive. Le parterre acquis lui fait un triomphe. Dieudonné feint l’inquiétude et s’éclipse. «J’le sens pas, y a des assos, y a Bernheim…» Premiers rires et premières piques sur des cibles locales: la CICAD et Pascal Bernheim, l’animateur radio qui l’a traité de «nègre» dans un talk-show de la TSR1.
Retour en scène: «J’ai fait l’con…», concède Dieudonné avant d’enchaîner sur son exercice favori: l’auto-justification en réponse à une presse qu’il se plaît à mener par le bout du nez. «Les médias, j’m'en amuse. Je connais leur régime alimentaire, il leur faut de la viande rouge.» Et de narrer par le menu ses dernières provocations: «Le Pen, c’est de la nitroglycérine!» Hilarité dans la salle. «Ferme-là!», intime l’humoriste, qui joue de la carotte et du bâton, dans un climat de complicité borderline dont le public semble raffoler. Le négationniste Faurisson? «Il fallait trouver pire que Le Pen: j’ai fouillé toutes les poubelles du showbizz, j’ai trouvé Faurisson. Son truc c’est la contestation. Le sol, là, sous mes pieds? ‘Nan.’ Il conteste. Les 20 millions d’esclaves déportés depuis l’île de Gorée, un lieu de pèlerinage où j’ai chialé? Il m’a dit ‘non, c’est un décor de cinéma’ Je me suis dit: avec un mec comme ça, on va faire péter le compteur!»
Ben, vous voyez ? Vous avez bien fait d'aller voir Dieudonné et ses... quenelles. Ce fut une petite victoire pour la liberté d'expression et le public nombreux, y a répondu. Mais comme chacun sait, ce sont les petites victoires qui à la longue...
Source: Hervé Ryssen.