Je dîne avec une relation, qui est enseignante dans une "école à discrimination positive".
Elle a les larmes aux yeux en parlant de ses petites élèves (10 ans) d'origine maghrébine, souvent de pauvres petites qui ne peuvent ni jour, ni chanter, ni rien faire.
L'une d'elle, généralement bonne élève, ne fiche plus rien depuis plusieurs semaines, malgré les remontrances. La prof demande à la mère de lui rendre visite pour en parler. Et la mère vient, ce qui est plutôt rare et de bon aloi. La prof lui explique la crise de flemme préjudiciable de sa fille et la mère, pleine de bonne volonté, lui répond "pourtant, vous savez, mon mari et moi nous efforçons de bien l'éduquer et elle est battue chaque jour" !
A Noel dernier, pour faire un peu fête sans faire trop Noel, les institutrice ont inventé dansleur classe un "arbre à souhaits" : un arbre un peu décoré, dans lequel chaque petit élève peut accrocher un papier plié sur lequel il a inscrit son souhait "secret". Après la classe, les institutrices se précipitent pour prendre connaissance des voeux des enfants. Sur 12 petites filles, 9 avaient écrit "pourvu que mes parents ne me battent plus tous les jours".
Le pire, c'est que les parents croient bien faire. Consternation des profs, mais il n'y a visiblement qu'à subir.
Cela parait sidérant ? Oui, mais c'est comme cela.
Elle a les larmes aux yeux en parlant de ses petites élèves (10 ans) d'origine maghrébine, souvent de pauvres petites qui ne peuvent ni jour, ni chanter, ni rien faire.
L'une d'elle, généralement bonne élève, ne fiche plus rien depuis plusieurs semaines, malgré les remontrances. La prof demande à la mère de lui rendre visite pour en parler. Et la mère vient, ce qui est plutôt rare et de bon aloi. La prof lui explique la crise de flemme préjudiciable de sa fille et la mère, pleine de bonne volonté, lui répond "pourtant, vous savez, mon mari et moi nous efforçons de bien l'éduquer et elle est battue chaque jour" !
A Noel dernier, pour faire un peu fête sans faire trop Noel, les institutrice ont inventé dansleur classe un "arbre à souhaits" : un arbre un peu décoré, dans lequel chaque petit élève peut accrocher un papier plié sur lequel il a inscrit son souhait "secret". Après la classe, les institutrices se précipitent pour prendre connaissance des voeux des enfants. Sur 12 petites filles, 9 avaient écrit "pourvu que mes parents ne me battent plus tous les jours".
Le pire, c'est que les parents croient bien faire. Consternation des profs, mais il n'y a visiblement qu'à subir.
Cela parait sidérant ? Oui, mais c'est comme cela.