Malte sermonnée sur la question de l'immigration clandestine
03/06/2007 - 22h13 - © Reuters
Malte sermonnée sur la question de l'immigration clandestine
Hubert Falco, maire de Toulon, aux côtés de Brice Hortefeux, ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du co-développement et le préfet maritime Jean Tandonnet, à l'arrivée de la frégate La Motte-Picquet, qui a repêché 18 corps de migrants en Méditerranée. Les autorités maltaises doivent promettre de ne plus jamais abandonner en mer des immigrants clandestins qui ont été repérés, a déclaré Franco Frattini, commissaire européen chargé des questions d'immigration.
Les autorités maltaises doivent promettre de ne plus jamais abandonner en mer des immigrants clandestins qui ont été repérés, a déclaré dimanche un responsable de l'Union européenne.
Des Africains ont été récemment laissés à la dérive accrochés aux filets d'un thonier maltais, tandis que les autorités maltaises et libyennes se rejetaient la responsabilité de l'intervention pour les recueillir.
Franco Frattini, commissaire européen chargé des questions d'immigration, a déclaré au journal italien La Repubblica qu'il voulait de Malte, pas plus tard que ce mois-ci, l'engagement officiel que de tels événements ne se reproduiraient plus.
"L'obligation de sauver des vies en mer procède d'une tradition internationale qu'aucun pays n'a jamais violée si manifestement", a dit Frattini, cité par le journal.
De son côté, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe a adressé une mise en garde aux pays européens, pointant plus particulièrement Malte du doigt.
"Tous les gouvernements doivent prendre au sérieux leurs responsabilités individuelles en matière d'assistance humanitaire aux immigrants clandestins", a déclaré Thomas Hammarberg dans un communiqué.
Il recommande "vivement" aux autorités maltaises "d'assouplir leur position quant à l'assistance à apporter aux immigrants irréguliers dont les vies sont en danger". "L'aide aux personnes en détresse ayant terriblement besoin d'assistance doit toujours être la première des priorités", a ajouté le commissaire.
La semaine, 27 Africains qui avaient fait naufrage ont passé trois jours agrippés à des filets en Méditerranée. Ils ont finalement été recueillis par un bâtiment de la marine italienne.
Le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux, s'est rendu dimanche à Toulon pour assister au retour de la frégate La Motte-Picquet, qui a repêché les corps de 18 personnes en Méditerranée, vraisemblablement ceux de migrants clandestins, à environ 200 milles nautiques au sud de Malte.
Selon la préfecture maritime de Méditerranée, aucune embarcation n'a été retrouvée dans la zone et la provenance des naufragés n'a pas été déterminée dans l'immédiat.
Samedi, un patrouilleur maltais a recueilli 29 immigrants clandestins qui dérivaient à bord d'une embarcation à 135 km au large de Malte.
http://www.lepoint.fr/content/monde/article?id=186129
03/06/2007 - 22h13 - © Reuters
Malte sermonnée sur la question de l'immigration clandestine
Hubert Falco, maire de Toulon, aux côtés de Brice Hortefeux, ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du co-développement et le préfet maritime Jean Tandonnet, à l'arrivée de la frégate La Motte-Picquet, qui a repêché 18 corps de migrants en Méditerranée. Les autorités maltaises doivent promettre de ne plus jamais abandonner en mer des immigrants clandestins qui ont été repérés, a déclaré Franco Frattini, commissaire européen chargé des questions d'immigration.
Les autorités maltaises doivent promettre de ne plus jamais abandonner en mer des immigrants clandestins qui ont été repérés, a déclaré dimanche un responsable de l'Union européenne.
Des Africains ont été récemment laissés à la dérive accrochés aux filets d'un thonier maltais, tandis que les autorités maltaises et libyennes se rejetaient la responsabilité de l'intervention pour les recueillir.
Franco Frattini, commissaire européen chargé des questions d'immigration, a déclaré au journal italien La Repubblica qu'il voulait de Malte, pas plus tard que ce mois-ci, l'engagement officiel que de tels événements ne se reproduiraient plus.
"L'obligation de sauver des vies en mer procède d'une tradition internationale qu'aucun pays n'a jamais violée si manifestement", a dit Frattini, cité par le journal.
De son côté, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe a adressé une mise en garde aux pays européens, pointant plus particulièrement Malte du doigt.
"Tous les gouvernements doivent prendre au sérieux leurs responsabilités individuelles en matière d'assistance humanitaire aux immigrants clandestins", a déclaré Thomas Hammarberg dans un communiqué.
Il recommande "vivement" aux autorités maltaises "d'assouplir leur position quant à l'assistance à apporter aux immigrants irréguliers dont les vies sont en danger". "L'aide aux personnes en détresse ayant terriblement besoin d'assistance doit toujours être la première des priorités", a ajouté le commissaire.
La semaine, 27 Africains qui avaient fait naufrage ont passé trois jours agrippés à des filets en Méditerranée. Ils ont finalement été recueillis par un bâtiment de la marine italienne.
Le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale, Brice Hortefeux, s'est rendu dimanche à Toulon pour assister au retour de la frégate La Motte-Picquet, qui a repêché les corps de 18 personnes en Méditerranée, vraisemblablement ceux de migrants clandestins, à environ 200 milles nautiques au sud de Malte.
Selon la préfecture maritime de Méditerranée, aucune embarcation n'a été retrouvée dans la zone et la provenance des naufragés n'a pas été déterminée dans l'immédiat.
Samedi, un patrouilleur maltais a recueilli 29 immigrants clandestins qui dérivaient à bord d'une embarcation à 135 km au large de Malte.
http://www.lepoint.fr/content/monde/article?id=186129