Vers un gouvernement d'union au Liban?
Saad Hariri a appelé au dialogue avec l'opposition pour former un gouvernement d'union.
Rafic Hariri et son fils Saad.
Le gouvernement Siniora n'a pas pu entériner le projet de convention avec l'ONU, ce qui a entraîné la création mercredi du tribunal spécial par la résolution 1757 du Conseil de sécurité.
Le chef de la majorité parlementaire antisyrienne, Saad Hariri, a appelé au dialogue avec l'opposition pour former un gouvernement d'union après la création par l'ONU du tribunal chargé de juger les assassins de Rafic Hariri.
"J'appelle à un dialogue sans conditions préalables avec les dirigeants de l'opposition, et je suis prêt à rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Nous acceptons la formation d'un gouvernement d'union", a-t-il affirmé jeudi soir à une chaîne de télévision locale. "Une nouvelle page s'est ouverte après la création par l'ONU du tribunal et les divisions à ce sujet ne sont plus de mise. Au Liban, aucune partie ne peut éliminer l'autre. La majorité et l'opposition doivent préserver de concert l'unité nationale", a-t-il souligné.
Réactiver le dialogue
"Les Forces du 14 mars", coalition de partis de la majorité, ont appelé "à la réconciliation nationale" et affirmé dans un communiqué reçu vendredi qu'"elles tendent la main à toutes les autres forces politiques du pays". Elles ont demandé au président du parlement, Nabih Berri, de réactiver le dialogue. M. Berri avait réuni en mars 2006 autour d'une même table tous les dirigeants libanais, mais cette "conférence de dialogue" avait tourné court avec la guerre de l'été entre le Hezbollah et Israël.
"Ingérence agressive"
Le tribunal sur l'assassinat de Rafic Hariri a été la principale pomme de discorde qui a entraîné la démission à la mi-novembre des ministres chiites du gouvernement de Fouad Siniora, soutenu par l'Occident. Le gouvernement Siniora n'a pas pu entériner le projet de convention avec l'ONU, ce qui a entraîné la création mercredi du tribunal spécial par
la résolution 1757 du Conseil de sécurité. Les ténors de la majorité se sont félicités du vote de la résolution 1757. En revanche, le Hezbollah chiite, fer de lance de l'opposition et allié de Damas et de Téhéran, a affirmé que "la résolution constitue une violation de la souveraineté du Liban et une ingérence agressive dans ses affaires intérieures". (afp)
http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_479081.html?wt.bron=homeArt17
Saad Hariri a appelé au dialogue avec l'opposition pour former un gouvernement d'union.
Rafic Hariri et son fils Saad.
Le gouvernement Siniora n'a pas pu entériner le projet de convention avec l'ONU, ce qui a entraîné la création mercredi du tribunal spécial par la résolution 1757 du Conseil de sécurité.
Le chef de la majorité parlementaire antisyrienne, Saad Hariri, a appelé au dialogue avec l'opposition pour former un gouvernement d'union après la création par l'ONU du tribunal chargé de juger les assassins de Rafic Hariri.
"J'appelle à un dialogue sans conditions préalables avec les dirigeants de l'opposition, et je suis prêt à rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Nous acceptons la formation d'un gouvernement d'union", a-t-il affirmé jeudi soir à une chaîne de télévision locale. "Une nouvelle page s'est ouverte après la création par l'ONU du tribunal et les divisions à ce sujet ne sont plus de mise. Au Liban, aucune partie ne peut éliminer l'autre. La majorité et l'opposition doivent préserver de concert l'unité nationale", a-t-il souligné.
Réactiver le dialogue
"Les Forces du 14 mars", coalition de partis de la majorité, ont appelé "à la réconciliation nationale" et affirmé dans un communiqué reçu vendredi qu'"elles tendent la main à toutes les autres forces politiques du pays". Elles ont demandé au président du parlement, Nabih Berri, de réactiver le dialogue. M. Berri avait réuni en mars 2006 autour d'une même table tous les dirigeants libanais, mais cette "conférence de dialogue" avait tourné court avec la guerre de l'été entre le Hezbollah et Israël.
"Ingérence agressive"
Le tribunal sur l'assassinat de Rafic Hariri a été la principale pomme de discorde qui a entraîné la démission à la mi-novembre des ministres chiites du gouvernement de Fouad Siniora, soutenu par l'Occident. Le gouvernement Siniora n'a pas pu entériner le projet de convention avec l'ONU, ce qui a entraîné la création mercredi du tribunal spécial par
la résolution 1757 du Conseil de sécurité. Les ténors de la majorité se sont félicités du vote de la résolution 1757. En revanche, le Hezbollah chiite, fer de lance de l'opposition et allié de Damas et de Téhéran, a affirmé que "la résolution constitue une violation de la souveraineté du Liban et une ingérence agressive dans ses affaires intérieures". (afp)
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