Hulot ne donne aucune consigne de vote
CLAIRE BOMMELAER.
Publié le 16 avril 2007
Actualisé le 16 avril 2007 : 07h53
Le journaliste se réjouit que son pacte ait « rassemblé tout le monde ».
« JE NE SOUTIENS personne dans cette campagne. L'esprit de mon pacte n'est pas un esprit partisan. » Invité, hier, du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, Nicolas Hulot s'est refusé à exprimer publiquement sa préférence pour l'un des douze candidats en lice pour la présidentielle. Celui qui est aujourd'hui président de la fondation qui porte son nom et animateur de télévision ne donnera donc pas de consigne de vote, ni au premier tour ni au second. « Je peux à titre personnel avoir une estime pour l'un ou l'autre, mais l'enjeu vaut plus que cela. Il faut savoir laisser les gens décider. C'est la responsabilité de chacun, électeur ou candidat », a-t-il indiqué.
« Démarche consensuelle »
Cela posé, Nicolas Hulot a défendu le rôle de son pacte écologique signé par dix des douze candidats - Besancenot et Le Pen s'étant abstenus. « Jamais, dans une campagne, il n'y a eu d'engagements aussi lourds sur l'écologie, c'est une première », s'est-il réjoui. « Mon pacte a rassemblé tout le monde : il y aura un avant et un après. »
Alors que Nicolas Sarkozy a proposé la tenue d'un Grenelle de l'Écologie s'il est élu, l'animateur a lancé : « Pourquoi pas ? », tout en rappelant que la participation de son ONG à ce Grenelle serait liée à la tenue des engagements de son pacte. Dont la nomination d'un numéro deux au gouvernement en charge de l'Écologie.
Nicolas Hulot a toutefois reconnu que la « conversion » des Français, élevés « au culte de la croissance », n'était pas « encore là » et que « leur conviction était fragile ». En témoignent les intentions de vote pour la candidate écologique Dominique Voynet, qui oscillent entre 1 à 2 % « C'est injuste », a estimé le fondateur du pacte écologique. Mettant en cause la dispersion du mouvement des Verts, son ancrage à gauche ou les « querelles des uns et des autres », Hulot a donné un élément de réponse à ce faible score : « La démarche de mon pacte est plus consensuelle : nous sommes là pour responsabiliser, pas pour culpabiliser. »
Lui-même, avant d'abandonner l'aventure à la course présidentielle, rassemblait 11 % intentions de vote dans les sondages. Mais « je n'étais pas franchement programmé pour cela. Il ne fallait pas que je me laisse enivrer : je risquais de réduire tout cela à une arithmétique pitoyable », a-t-il expliqué.
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CLAIRE BOMMELAER.
Publié le 16 avril 2007
Actualisé le 16 avril 2007 : 07h53
Le journaliste se réjouit que son pacte ait « rassemblé tout le monde ».
« JE NE SOUTIENS personne dans cette campagne. L'esprit de mon pacte n'est pas un esprit partisan. » Invité, hier, du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, Nicolas Hulot s'est refusé à exprimer publiquement sa préférence pour l'un des douze candidats en lice pour la présidentielle. Celui qui est aujourd'hui président de la fondation qui porte son nom et animateur de télévision ne donnera donc pas de consigne de vote, ni au premier tour ni au second. « Je peux à titre personnel avoir une estime pour l'un ou l'autre, mais l'enjeu vaut plus que cela. Il faut savoir laisser les gens décider. C'est la responsabilité de chacun, électeur ou candidat », a-t-il indiqué.
« Démarche consensuelle »
Cela posé, Nicolas Hulot a défendu le rôle de son pacte écologique signé par dix des douze candidats - Besancenot et Le Pen s'étant abstenus. « Jamais, dans une campagne, il n'y a eu d'engagements aussi lourds sur l'écologie, c'est une première », s'est-il réjoui. « Mon pacte a rassemblé tout le monde : il y aura un avant et un après. »
Alors que Nicolas Sarkozy a proposé la tenue d'un Grenelle de l'Écologie s'il est élu, l'animateur a lancé : « Pourquoi pas ? », tout en rappelant que la participation de son ONG à ce Grenelle serait liée à la tenue des engagements de son pacte. Dont la nomination d'un numéro deux au gouvernement en charge de l'Écologie.
Nicolas Hulot a toutefois reconnu que la « conversion » des Français, élevés « au culte de la croissance », n'était pas « encore là » et que « leur conviction était fragile ». En témoignent les intentions de vote pour la candidate écologique Dominique Voynet, qui oscillent entre 1 à 2 % « C'est injuste », a estimé le fondateur du pacte écologique. Mettant en cause la dispersion du mouvement des Verts, son ancrage à gauche ou les « querelles des uns et des autres », Hulot a donné un élément de réponse à ce faible score : « La démarche de mon pacte est plus consensuelle : nous sommes là pour responsabiliser, pas pour culpabiliser. »
Lui-même, avant d'abandonner l'aventure à la course présidentielle, rassemblait 11 % intentions de vote dans les sondages. Mais « je n'étais pas franchement programmé pour cela. Il ne fallait pas que je me laisse enivrer : je risquais de réduire tout cela à une arithmétique pitoyable », a-t-il expliqué.
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