Darfour: les viols continuent, selon l'ONU
AP | 08.03.2007 | 21:41
Les femmes continuent d'être violées par les combattants de tous bords au Darfour, dans l'ouest du Soudan, a affirmé jeudi la haute commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme (HCR), en cette Journée internationale de la Femme.
S'appuyant sur les rapports de ses quelque 75 officiers chargés de répertorier les atteintes aux droits de l'Homme dans cette région en guerre, Louise Arbour a ajouté que les femmes étaient souvent attaquées dès qu'elles s'aventuraient hors des camps de réfugiés pour les corvées domestiques.
"Les femmes sont forcées de sortir du camp pour ramasser le bois pour le feu. Elles pensent, c'est ce qu'elles nous disent, que si les hommes y allaient ils seraient tués, et c'est pourquoi elles s'exposent et sont violées." Et désormais nombre de victimes doivent élever des enfants nés de ces agressions, "des enfants auxquels elles ne peuvent pas donner de nom parce qu'ils sont enfants de janjawid". Les janjawid sont des milices nomades supplétives des troupes gouvernementales, accusées des pires atrocités dans les raids contre les tribus sédentaires, dans ce conflit né de disputes sur le partage de la terre et de l'eau.
"Les acteurs humanitaires sur place continuent de rassembler des preuves de l'emploi massif de la violence sexuelle par tous les groupes", a souligné Mme Arbour.
Le conflit au Darfour a fait plus de 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis février 2003. AP
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AP | 08.03.2007 | 21:41
Les femmes continuent d'être violées par les combattants de tous bords au Darfour, dans l'ouest du Soudan, a affirmé jeudi la haute commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme (HCR), en cette Journée internationale de la Femme.
S'appuyant sur les rapports de ses quelque 75 officiers chargés de répertorier les atteintes aux droits de l'Homme dans cette région en guerre, Louise Arbour a ajouté que les femmes étaient souvent attaquées dès qu'elles s'aventuraient hors des camps de réfugiés pour les corvées domestiques.
"Les femmes sont forcées de sortir du camp pour ramasser le bois pour le feu. Elles pensent, c'est ce qu'elles nous disent, que si les hommes y allaient ils seraient tués, et c'est pourquoi elles s'exposent et sont violées." Et désormais nombre de victimes doivent élever des enfants nés de ces agressions, "des enfants auxquels elles ne peuvent pas donner de nom parce qu'ils sont enfants de janjawid". Les janjawid sont des milices nomades supplétives des troupes gouvernementales, accusées des pires atrocités dans les raids contre les tribus sédentaires, dans ce conflit né de disputes sur le partage de la terre et de l'eau.
"Les acteurs humanitaires sur place continuent de rassembler des preuves de l'emploi massif de la violence sexuelle par tous les groupes", a souligné Mme Arbour.
Le conflit au Darfour a fait plus de 200.000 morts et 2,5 millions de déplacés depuis février 2003. AP
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