Les 25 au chevet du gouvernement palestinien

GAZA (AFP) - Le président palestinien Mahmoud Abbas devait tenter jeudi avec le Premier ministre Ismaïl Haniyeh d'aplanir des divergences de dernière minute qui risquent de retarder la mise en place d'un gouvernement d'union entre leurs mouvements rivaux Fatah et Hamas.
Sans attendre le résultat des discussions, Washington a d'ores et déjà fait savoir à M. Abbas qu'il ne traiterait pas avec le futur gouvernement d'union s'il devait voir le jour, a indiqué un haut responsable palestinien.

La rencontre entre M. Abbas, qui est basé à Ramallah en Cisjordanie, et M. Haniyeh est prévue dans la soirée à Gaza.

"Des obstacles commencent à apparaître et nous allons essayer de les éliminer afin de former le cabinet le plus rapidement possible", a déclaré à l'AFP Azzam Al-Ahmad, chef du groupe parlementaire du Fatah.

M. Abbas devait initialement charger jeudi M. Haniyeh de former le gouvernement après un discours qu'il devait adresser aux Palestiniens mais cette allocution a été reportée sine die après un couac avec le Hamas.

Selon l'entourage du président de l'Autorité palestinienne, le gouvernement Hamas exige, avant de démissionner, que M. Abbas entérine des nominations de hauts fonctionnaires auxquelles il avait procédé et accepte le candidat choisi par le Hamas pour le poste-clé de ministre de l'Intérieur.

M. Abbas et le numéro un du Hamas Khaled Mechaal s'étaient mis d'accord sur la mise en place d'un gouvernement d'union le 8 février lors d'une réunion de réconciliation à la Mecque (Arabie saoudite), après une crise politique qui a dégénéré en combats meurtriers entre les deux groupes dans la bande de Gaza.

Aux termes de l'accord, le Hamas doit disposer, outre de M. Haniyeh, de neuf ministres contre six pour le Fatah. Les postes-clés des Affaires étrangères et des Finances doivent revenir à des indépendants alors que celui de l'Intérieur devait être attribué à une personnalité indépendante choisie par le Hamas avec l'aval de M. Abbas.

Une querelle porte sur le candidat pressenti aux Affaires étrangères, Ziad Abou Amr. Le Hamas estime qu'il doit faire partie des six ministres du Fatah alors que le Fatah fait valoir que M. Abou Amr est un indépendant proche du Hamas.

Le Hamas, qui contrôle le gouvernement depuis mars 2006 après sa victoire électorale, a tenté de minimiser ces divergences. "Ces questions doivent être soulevées lors de la rencontre entre le président et le Premier ministre à Gaza et nous espérons parvenir à une issue satisfaisante", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement Ghazi Hamad.

Lors d'un entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie saoudienne Saoud Al-Fayçal, M. Haniyeh s'est engagé "à appliquer scrupuleusement et fidèlement" l'accord de la Mecque, a indiqué son bureau.

Le gouvernement issu du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, est paralysé par un boycottage diplomatique et financier occidental et a dû faire face à une crise politique interne sans précédent avec le Fatah.

Les arrangements de La Mecque stipulent que le nouveau gouvernement s'engagera à "respecter" les accords conclus par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), y compris ceux signés avec Israël.

Or les Etats-Unis et l'UE exigent, pour renouer avec le gouvernement palestinien, que le Hamas reconnaisse explicitement Israël, les accords passés, et renonce à la violence.

Jeudi, le consul général américain à Jérusalem, Jacob Walles, a informé M. Abbas du refus de Washington de traiter avec le futur cabinet d'union lors d'un entretien à Ramallah.

"L'administration américaine a informé le président Abbas qu'elle refusait de traiter avec le nouveau gouvernement palestinien car celui-ci ne remplit pas clairement les conditions posées par le Quartette", a affirmé à l'AFP un responsable palestinien parlant sous couvert d'anonymat.

Source : Yahoo

Olivier a écrit:Et à Tito, sur les ashkénazes-sépharades, ce n'est pas à toi que je répondais, mais à l'autre déjanté du bulbe à tête de Hulk. Pour ton dernier argument, je le trouve fortiche : trop de juifs et on soupçonne Israël de vouloir un état ethniquement pur (grotesque ...), et quand on signale qu'on en est bcp plus loin qu'Europe, hop, l'argument inverse, justement, Israël devrait les traiter mieux. Faudrait savoir : elles sont importantes ou pas les communautés non-juives dans cet état ethniquement pur ?

Olivier a écrit:Vous vous rendez compte du nombre d'âneries dans ce sujet ? Je ne relève pas l'idée du contournement par l'Egypte que fran6 a très justement relevé (en même temps, c'est d'un limpide ... sauf à construire un pont géant de Taba à Aqaba au-dessus d'Eilat, je vois pas trop en effet ...).

Sinon, pour répondre à MP, je parlais de l'immigration massive de juifs en Israël au cas où mon post n'était pas clair à ce sujet.

Et à Tito, sur les ashkénazes-sépharades, ce n'est pas à toi que je répondais, mais à l'autre déjanté du bulbe à tête de Hulk. Pour ton dernier argument, je le trouve fortiche : trop de juifs et on soupçonne Israël de vouloir un état ethniquement pur (grotesque ...), et quand on signale qu'on en est bcp plus loin qu'Europe, hop, l'argument inverse, justement, Israël devrait les traiter mieux. Faudrait savoir : elles sont importantes ou pas les communautés non-juives dans cet état ethniquement pur ?