Bientôt une pénurie de profs?
Va-t-on vers une pénurie de professeurs dans l'enseignement de la Communauté française? Ce vendredi matin, la "Libre Belgique" parle carrément d'un risque d'hémorragie. Il manquerait 18.000 profs en 2011.
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Source:Info radio - 19 jan 2007 14:09
Sur base d'un rapport interne de l'administration générale de l'enseignement, il manquerait un peu moins de 18.000 équivalents temps plein à l'horizon 2011, ce qui représente tout de même 23,5 % de l'effectif actuel d'enseignants. Du côté de la Communauté française, on relativise fortement ces chiffres.
Mais à lire les chiffres du rapport de l'administration générale de l'enseignement, on ne peut que s'affoler. Tenant compte de la pyramide des âges ou des modalités d'aménagement des fins de carrière en Communauté française, et notamment la mise en disponibilité précédant la pension de retraite à 55 ans, le rapport estime qu'entre 2006 et 2011, 5.420 enseignants du fondamental auront arrêté toute activité, 6.363 professeurs du secondaire inférieur et 6.185 dans le supérieur. Total donc à l'horizon 2011, 17.968 départs annoncés, ce qui représente 23,5 % de l'effectif actuel.
Mais voilà, du côté de la Communauté française, on se montre beaucoup moins "catastrophiste" que la presse de ce vendredi matin. Pas question de minimiser le problème qui existe mais on rappelle que des mesures ont déjà été prises dans le "Contrat pour l'école", ou dans le cadre du récent accord sectoriel conclu avec les syndicats. On rappelle que, concernant les départs à 55 ans, ils ne seraient que 50 % à opter pour cette possibilité. Enfin on rappelle aussi que, contrairement aux idées reçues, des jeunes s'engagent toujours dans les carrières de l'enseignement.
Et là aussi la Communauté riposte avec d'autres chiffres: 690 agrégés et 2.541 gradués en 2003, dernières statistiques disponibles. Mais les inscriptions dans les filières de l'enseignement auraient encore augmenté depuis 2003. Conclusion: 3.200 diplômés par an en moyenne basse, donc à l'horizon 2011, 16.000 remplaçants potentiels dans l'enseignement contre près de 18.000 départs. Ce qui réduit d'autant l'ampleur du "gouffre" à combler. Gouffre que le gouvernement de la Communauté dit de toute façon continuer à surveiller de près.
http://www.rtbf.be/info/belgique/ARTICLE_065585
Va-t-on vers une pénurie de professeurs dans l'enseignement de la Communauté française? Ce vendredi matin, la "Libre Belgique" parle carrément d'un risque d'hémorragie. Il manquerait 18.000 profs en 2011.
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Sur base d'un rapport interne de l'administration générale de l'enseignement, il manquerait un peu moins de 18.000 équivalents temps plein à l'horizon 2011, ce qui représente tout de même 23,5 % de l'effectif actuel d'enseignants. Du côté de la Communauté française, on relativise fortement ces chiffres.
Mais à lire les chiffres du rapport de l'administration générale de l'enseignement, on ne peut que s'affoler. Tenant compte de la pyramide des âges ou des modalités d'aménagement des fins de carrière en Communauté française, et notamment la mise en disponibilité précédant la pension de retraite à 55 ans, le rapport estime qu'entre 2006 et 2011, 5.420 enseignants du fondamental auront arrêté toute activité, 6.363 professeurs du secondaire inférieur et 6.185 dans le supérieur. Total donc à l'horizon 2011, 17.968 départs annoncés, ce qui représente 23,5 % de l'effectif actuel.
Mais voilà, du côté de la Communauté française, on se montre beaucoup moins "catastrophiste" que la presse de ce vendredi matin. Pas question de minimiser le problème qui existe mais on rappelle que des mesures ont déjà été prises dans le "Contrat pour l'école", ou dans le cadre du récent accord sectoriel conclu avec les syndicats. On rappelle que, concernant les départs à 55 ans, ils ne seraient que 50 % à opter pour cette possibilité. Enfin on rappelle aussi que, contrairement aux idées reçues, des jeunes s'engagent toujours dans les carrières de l'enseignement.
Et là aussi la Communauté riposte avec d'autres chiffres: 690 agrégés et 2.541 gradués en 2003, dernières statistiques disponibles. Mais les inscriptions dans les filières de l'enseignement auraient encore augmenté depuis 2003. Conclusion: 3.200 diplômés par an en moyenne basse, donc à l'horizon 2011, 16.000 remplaçants potentiels dans l'enseignement contre près de 18.000 départs. Ce qui réduit d'autant l'ampleur du "gouffre" à combler. Gouffre que le gouvernement de la Communauté dit de toute façon continuer à surveiller de près.
http://www.rtbf.be/info/belgique/ARTICLE_065585