L'islam teste le multiculturalisme belge
Voici deux plaidoyers contre la montée de l'islam radical en Belgique. Dans «L'école à l'épreuve du voile», Nadia Geerts, professeur de morale et présidente du Cercle républicain, s'adresse à la gauche «bien pensante» qui refuse de prendre ses responsabilités en adoptant une position claire sur le port du voile. «Le voile, contrairement à d'autres signes d'appartenance religieuse, ne vise que la femme. Il tend à nier la féminité», observe-t-elle. Sa conclusion est claire: l'école est un lieu d'émancipation des consciences et des valeurs. Le voile n'y a pas sa place. C'est à une enquête policière dans la commune de Molenbeek que s'est livrée Hind Fraihi, une Belge flamande d'origine marocaine. Son récit a causé un gros émoi au nord du pays. Journaliste, elle s'est fait passer pour une étudiante en sociologie pour s'infiltrer parmi les milieux islamistes de Molenbeek. Elle a fait parler des fondamentalistes et de jeunes de Molenbeek fascinés par cette religion militante. Abreuvés de prêches douteux et excités par les télévisions arabes, certains se coupent progressivement du contexte belge. C'est l'objectif recherché par les réseaux salafistes, omniprésents dans les mosquées et les associations culturelles. Les constatations de Hind Fraihi donnent froid dans le dos.Elle s'est attiré les foudres de bon nombre de ses coreligionnaires mais aussi du bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux. r J.-P. B.
«L'école à l'épreuve du voile», Nadia Geerts,éd. Labor, 2006, 12 euros.
«Infiltrée», Hind Fraihi,éd. Luc Pire, 2006, 18 euros.
25/11/2006 - Copyright © L'Echo
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Voici deux plaidoyers contre la montée de l'islam radical en Belgique. Dans «L'école à l'épreuve du voile», Nadia Geerts, professeur de morale et présidente du Cercle républicain, s'adresse à la gauche «bien pensante» qui refuse de prendre ses responsabilités en adoptant une position claire sur le port du voile. «Le voile, contrairement à d'autres signes d'appartenance religieuse, ne vise que la femme. Il tend à nier la féminité», observe-t-elle. Sa conclusion est claire: l'école est un lieu d'émancipation des consciences et des valeurs. Le voile n'y a pas sa place. C'est à une enquête policière dans la commune de Molenbeek que s'est livrée Hind Fraihi, une Belge flamande d'origine marocaine. Son récit a causé un gros émoi au nord du pays. Journaliste, elle s'est fait passer pour une étudiante en sociologie pour s'infiltrer parmi les milieux islamistes de Molenbeek. Elle a fait parler des fondamentalistes et de jeunes de Molenbeek fascinés par cette religion militante. Abreuvés de prêches douteux et excités par les télévisions arabes, certains se coupent progressivement du contexte belge. C'est l'objectif recherché par les réseaux salafistes, omniprésents dans les mosquées et les associations culturelles. Les constatations de Hind Fraihi donnent froid dans le dos.Elle s'est attiré les foudres de bon nombre de ses coreligionnaires mais aussi du bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux. r J.-P. B.
«L'école à l'épreuve du voile», Nadia Geerts,éd. Labor, 2006, 12 euros.
«Infiltrée», Hind Fraihi,éd. Luc Pire, 2006, 18 euros.
25/11/2006 - Copyright © L'Echo
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