c'est les maures qui ont introduit cette notion d'hygiène en europe.
Thermes Gallo romain de Paris hotel de Cluny musée du moyen age, Baignoire du frigidarium
Pompéi possédait à elle seule trois grands établissements de bains publics ou thermes, situés aux endroits les plus fréquentés de la ville ; c’est là que ses habitants prenaient leur bain quotidien.
Selon la coutume romaine, le bain se divisait en bain pour les hommes et en bain pour les femmes. L’entrée principale se faisait par la palestre, une cour intérieure réservée aux hommes pour leurs exercices physiques. Après avoir laissé leurs vêtements au vestiaire, ils pouvaient pratiquer la culture physique ou la natation.Un espace était réservé aux jeux, le plus populaire étant une sorte de jeu de boules. Leurs exercices terminés, les hommes se faisaient masser avant d’aller aux bains chauffés.
Divisés en trois parties, les thermes comprenaient dans l’ordre :
- le bain froid ou frigidarium
- le bain tiède ou trepidarium
- le bain chaud ou calidarium
Chauffé à une température constante, le bain tiède permettait au corps de s’acclimater aux variations de température existant entre le bain froid et le bain chaud.
Le système de chauffage était ingénieux et très efficace. Le feu placé sous la cuve d’eau chaude chauffait également la cuve d’eau tiède. La chaleur du foyer se répandait alors à travers les pièces, par simple ciculation sous les dalles du sol, à l'intérieur des murs et des plafonds.
http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9899/mar11/thermes.htm
La pratique du bain
Tout d'abord, on se déshabillait dans l'apodyterium (vestiaire), où l'on confiait ses habits à un esclave. Ensuite, l'on se réchauffait dans le tepidarium, salle chauffée dans ces thermes par un vaste brasero. Puis l'on entrait dans le caldarium, salle très chaude chauffée par hypocauste (chauffage par le sol). Le sol était tellement chaud qu'on devait chausser des sandales pour ne pas se brûler les pieds. D'un côté se trouvait un bassin chaud, où l'on se lavait avait un strigile, sorte de cuiller qui raclait la saleté (à l'époque, le savon n'existait pour ainsi dire pas). Si l'on avait trop chaud, on pouvait toujours se rafraîchir de l'autre côté de la pièce, dans le labrum, vasque où coulait en permanence de l'eau froide. Et pour finir, on allait se plonger dans le bassin froid du frigidarium.
En plus du bain proprement dit, on faisait de la gymnastique (pugilat, lancer du disque, ...) dans une petite palestre située juste à côté des thermes. On se faisait masser, parfumer, épiler par des esclaves. On pouvait aussi s'adonner à la lecture. Ces services annexes étaient souvent payants.
Il ne faut pas oublier les esclaves qui avaient pour tâche d'apporter le bois de chauffage, de le couper, puis de l'enfourner dans les foyers. Ces derniers esclaves surtout avaient des conditions de travail extrêmement pénibles, dans la chaleur et la fumée.
Les cendres étaient débarrassées régulièrement et étaient ensuite utilisées par les foulons (ouvriers qui nettoyaient et apprêtaient la laine et les étoffes; la cendre, entre autres, était utilisée comme "lessive").
http://www0.dfj.vd.ch/gybur/BRANCHES/latin/POMPEI/thermes_forum.htm
sans vouloir te vexer et minimmiser l'apport islamique -réel- dans notre civilisation Rami, c'est justement l'un des éléments de la propagande des frères musulmans(que tu dénonces) que de faire croire que sans l'Islam, nous ne nous laverions pas et n"aurions pas d'hygiène corporelle en Europe...
simple question d'ailleurs:comment aurions nous pu survivre jusqu'au 7ème siècle avec une hygiène inexistante, aux maladies et aux épidémies?