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    Le chef de l'opposition se retire au Zimbabwe

    silverbold
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    Le chef de l'opposition se retire au Zimbabwe Empty Le chef de l'opposition se retire au Zimbabwe

    Message  silverbold Lun 23 Juin - 7:02

    dimanche 22 juin 2008, mis à jour à 23:35
    Le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai se retire au Zimbabwe
    Reuters
    Le chef de file de l'opposition zimbabwéenne Morgan Tsvangirai a annoncé dimanche son retrait de la course à la présidence jugeant impossible l'organisation d'un second tour libre et équitable.

    Ce retrait a suscité de très vives réactions de la communauté internationale, l'ancienne puissance coloniale britannique jugeant notamment que le peuple zimbabwéen doit désormais se libérer du "régime tyrannique" du président Robert Mugabe, adversaire de Tsvangirai à la présidentielle.

    "Nous, au sein du MDC, avons pris la décision de ne pas participer plus longtemps à ce simulacre de processus électoral violent et illégitime", a déclaré Tsvangirai lors d'un rassemblement à Harare, avant d'exhorter les Nations unies à empêcher un "génocide".

    Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Tsvangirai met en avant la multiplication des violences électorales par les partisans et des milices armés du président Mugabe, pour justifier cette décision, avait précisé à Reuters un représentant de cette formation avant l'annonce officielle par le leader de l'opposition de son retrait.

    Il avait ajouté que le MDC espérait que la décision de Tsvangirai conduirait la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) à prendre "les décisions les plus sérieuses".

    Le MDC avait préalablement fait savoir que des partisans de la Zanu-PF de Mugabe s'en étaient pris à des personnes réunies pour un meeting de Tsvangirai à Harare, frappant des journalistes et obligeant des observateurs électoraux à prendre la fuite.

    La présence de Tsvangirai lui-même au meeting d'Harare lors de l'éruption des violences n'était pas établie.

    "Des milliers de membres des jeunesses de la Zanu-PF, armés de barres de fer, de gourdins ou d'autres armes ont attaqué des journalistes et ont obligé les observateurs du scrutin à prendre la fuite. La police a fait usage de gaz lacrymogènes" avait précisé le MDC dans un communiqué.

    Le MDC affirme qu'au moins 70 de ses partisans ont été tués dans des violences électorales depuis le premier tour, le 29 mars.

    Tsvangirai, qui a devancé au premier tour Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, a échoué de peu à l'emporter selon les résultats officiels.
    PRESSIONS INTERNATIONALES

    Le porte-parole du MDC Nelson Chamisa avait déclaré vendredi à Reuters que Tsvangirai pourrait se retirer du second tour du scrutin présidentiel en raison de la campagne d'intimidation physique menée par la Zanu-PF.

    Dimanche, il a fait savoir que le retrait de Tsvangirai serait formalisé par l'intermédiaire d'un courrier adressé à la Commission électorale, qui annonçait la tenue normale du scrutin le 27 juin en l'absence de renoncement officiel.

    Tsvangirai considère qu'il est sorti vainqueur de l'élection dès le premier tour. Il n'avait accepté un second tour qu'avec de fortes réticences, alors qu'il fait l'objet d'un boycott de la part des médias contrôlés par les pouvoirs publics et que la police a interdit plusieurs de ses meeting électoraux.

    Tendai Biti, secrétaire général du MDC et bras droit de Tsvangirai, est quant à lui derrière les barreaux pour trahison, ce qui pourrait lui valoir la peine de mort. Un tribunal d'Harare a décidé vendredi de le maintenir en détention jusqu'au 7 juillet.

    La communauté internationale a vivement réagi à l'annonce du retrait de Tsvangirai, qui met fin de facto au processus démocratique, même si le ministre de la Justice, Patrick Chinamasa a déclaré dimanche que le scrutin suivrait son cours normal tant que le chef de file du MDC n'aura pas formalisé son abandon par écrit.

    La Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont parlé tous deux de "voyous" ) propos des partisans de Mugabe impliqués dans les violences post-électorales, Londres estimant qu'ils avaient rendu l'élection impossible.

    "Nous sommes maintenant face à une crise grave de légitimité parce qu'il est clair que les seuls qui ont un peu de légitimité sont ceux qui ont remporté le premier tour, le 29 mars, à savoir l'opposition", a dit le ministre britannique des Affaires étrangères, David Milliband.

    Le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana a quant à lui qualifié l'élection de "simulacre de démocratie" et estimé dans un communiqué que le retrait de Tsvangirai, "au regard de la campagne de violence, d'obstruction et d'intimidation systématiques", était "intolérable".

    Le président français Nicolas Sarkozy a de son côté déclaré, dans un communiqué diffusé par l'Elysée, qu'il "tient pour responsable les autorités zimbabwéennes, qui ont délibérément choisi la voie de la violence pour bâillonner le peuple du Zimbabwe (...) Il condamne la campagne de violences et les très graves exactions perpétrées par le régime du Président Mugabe contre M. Tsvangirai, les partisans de l'opposition et le peuple zimbabwéen."

    Plus mesuré, le président sud-africain Thabo Mbeki a appelé Mugabe et Tsvangirai au dialogue "pour trouver une solution aux défis qui se présente au Zimbabwe" sur l'antenne de la radio nationale SABC.

    Le président zambien Levy Mwanawasa, président en exercice de la Communauté de développement de l'Afrique australe, a de son côté suggéré un report de l'élection "pour éviter une catastrophe dans cette région".

    Mugabe a affirmé à de nombreuses reprises sa détermination à ne pas passer la main à une opposition inféodée, selon lui, à la Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.

    Âgé de 84 ans, il s'accroche au pouvoir dans un pays autrefois prospère mais aujourd'hui ruiné et que des milliers de Zimbabwéens ont fui pour se réfugier dans des pays limitrophes.

    Mugabe tient l'opposition pour responsable des violences et nie toute implication des forces de l'ordre dans les troubles qui ont émaillé le déroulement du scrutin.

    Version française Marc Joanny et Grégory Blachier

    http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/infojour/reuters.asp?id=73609
    MP
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    Nombre de messages : 4696
    Date d'inscription : 18/06/2006

    Le chef de l'opposition se retire au Zimbabwe Empty Re: Le chef de l'opposition se retire au Zimbabwe

    Message  MP Lun 23 Juin - 9:59

    C'est le problème du Zimbabwé !

    Plus pressé de se débarrasser des fermiers blancs qui les faisaient vivre que de virer un dicateur obtu qui les fait crever.

      La date/heure actuelle est Dim 28 Avr - 16:16

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