Une femme passe Noël enfermée en transit à l'aéroport de Zaventem
28/12/2007 13:46
Latifa Boukhtouchen, une jeune femme d'origine algérienne en instance de naturalisation, a passé le réveillon et le jour de Noël enfermée dans la zone de transit transit à l'aéroport de Zaventem. Son avocat, maître De Wolf, a finalement obtenu le 27 décembre une ordonnance contraignant l'Etat belge à la remettre en liberté.
Latifa, arrêtée le 17 décembre pour une omission administrative à l'aéroport de Zaventem, a été placée le jour même en détention au centre INADS de l'aéroport, jusqu'à ce que son avocat, ayant introduit une requête devant la chambre du Conseil, obtienne sa "libération" le 24 décembre. "L'après-midi de sa libération, coup de théâtre: Latifa est "libérée" du centre de détention, mais n'a pas accès au territoire belge et se retrouve coincée dans la zone de transit de l'aéroport où il n'y a pas de lit, pas de couverture et pas de douche", explique son avocat. Elle passe la nuit du réveillon seule sur un banc. Le 25 décembre, l'avocat a saisi le tribunal de première instance de Bruxelles. Un procès-verbal a été dressé pour détention arbitraire. Finalement, l'avocat a obtenu le 27 décembre, en procédure exceptionnelle d'extrême urgence, une ordonnance contraignant l'Etat belge a remettre Latifa en liberté, sous peine d'astreinte de 2.500 euros par heure de retard. (NLE)
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28/12/2007 13:46
Latifa Boukhtouchen, une jeune femme d'origine algérienne en instance de naturalisation, a passé le réveillon et le jour de Noël enfermée dans la zone de transit transit à l'aéroport de Zaventem. Son avocat, maître De Wolf, a finalement obtenu le 27 décembre une ordonnance contraignant l'Etat belge à la remettre en liberté.
Latifa, arrêtée le 17 décembre pour une omission administrative à l'aéroport de Zaventem, a été placée le jour même en détention au centre INADS de l'aéroport, jusqu'à ce que son avocat, ayant introduit une requête devant la chambre du Conseil, obtienne sa "libération" le 24 décembre. "L'après-midi de sa libération, coup de théâtre: Latifa est "libérée" du centre de détention, mais n'a pas accès au territoire belge et se retrouve coincée dans la zone de transit de l'aéroport où il n'y a pas de lit, pas de couverture et pas de douche", explique son avocat. Elle passe la nuit du réveillon seule sur un banc. Le 25 décembre, l'avocat a saisi le tribunal de première instance de Bruxelles. Un procès-verbal a été dressé pour détention arbitraire. Finalement, l'avocat a obtenu le 27 décembre, en procédure exceptionnelle d'extrême urgence, une ordonnance contraignant l'Etat belge a remettre Latifa en liberté, sous peine d'astreinte de 2.500 euros par heure de retard. (NLE)
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