Guy Spitaels appelle Di Rupo à choisir entre ses mandats
Pour la deuxième fois depuis sa retraite politique en 1995, Guy Spitaels sort de son silence. Ancien ministre, ex-bourgmestre d'Ath et ancien sénateur, il exhorte jeudi, dans une interview accordée au Soir, Elio Di Rupo à choisir entre ses différents mandats et regrette que le parti socialiste soit désormais dirigé par des "technocrates" et que les militants n'aient plus leur mot à dire.
Déception
L'ancien président du parti revient sur la défaite des socialistes aux élections législatives, constatant que le parti a perdu un quart de son électorat. "Ne nous tortillons pas: Didier Reynders a gagné son pari", explique-t-il. Il exhorte le président actuel du PS, Elio Di Rupo, à choisir entre ses différents mandats. "Il est temps de mettre fin au cumul, qui empêche de traiter les problèmes en profondeur", insiste-t-il. "A courir trop de lièvres, on ne peut que décevoir."
Ecoute
Guy Spitaels regrette que le PS et son président se soient coupés de la base socialiste. "J'aimerais à tout le moins que la voix des élus socialistes soit plus écoutée que celle des technocrates du Boulevard de l'Empereur", note l'ancien président. "Je constate que les bureaux du parti sont devenus une chambre d'entérinement alors que tout a été bétonné au préalable."
L'ancien président constate aussi que le PS colle de moins en moins au monde du travail et de plus en plus à celui des "bobo", les bourgeois-bohèmes. De même, Guy Spitaels regrette que le parti se soit profilé comme "Belgicain" plutôt que comme "défenseur des francophones".
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_492743.html?wt.bron=homeBottomOvz
Pour la deuxième fois depuis sa retraite politique en 1995, Guy Spitaels sort de son silence. Ancien ministre, ex-bourgmestre d'Ath et ancien sénateur, il exhorte jeudi, dans une interview accordée au Soir, Elio Di Rupo à choisir entre ses différents mandats et regrette que le parti socialiste soit désormais dirigé par des "technocrates" et que les militants n'aient plus leur mot à dire.
Déception
L'ancien président du parti revient sur la défaite des socialistes aux élections législatives, constatant que le parti a perdu un quart de son électorat. "Ne nous tortillons pas: Didier Reynders a gagné son pari", explique-t-il. Il exhorte le président actuel du PS, Elio Di Rupo, à choisir entre ses différents mandats. "Il est temps de mettre fin au cumul, qui empêche de traiter les problèmes en profondeur", insiste-t-il. "A courir trop de lièvres, on ne peut que décevoir."
Ecoute
Guy Spitaels regrette que le PS et son président se soient coupés de la base socialiste. "J'aimerais à tout le moins que la voix des élus socialistes soit plus écoutée que celle des technocrates du Boulevard de l'Empereur", note l'ancien président. "Je constate que les bureaux du parti sont devenus une chambre d'entérinement alors que tout a été bétonné au préalable."
L'ancien président constate aussi que le PS colle de moins en moins au monde du travail et de plus en plus à celui des "bobo", les bourgeois-bohèmes. De même, Guy Spitaels regrette que le parti se soit profilé comme "Belgicain" plutôt que comme "défenseur des francophones".
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_492743.html?wt.bron=homeBottomOvz