Le Vatican appelle les catholiques à ne plus financer Amnesty International
LE MONDE | 14.06.07 | 14h25 • Mis à jour le 14.06.07 | 14h25
ROME CORRESPONDANT
Le Vatican appelle les catholiques à ne plus verser d'argent à Amnesty International, en raison de la campagne de l'organisation non gouvernementale (ONG) en faveur de la dépénalisation de l'avortement. Dans un communiqué, mercredi 13 juin, le conseil pontifical Justice et Paix, présidé par le cardinal Renato Martino, précise que "la suspension de tout financement à Amnesty de la part des organisations catholiques comme des individus" est "la conséquence inévitable" du "tournant pro-avortement de l'organisation".
"Nous n'avons jamais pris un euro, ni du Vatican, ni d'organisations catholiques", a déclaré le représentant de la section italienne de l'ONG. De plus, a précisé la présidente de la section française, Geneviève Sevrin, "Amnesty ne demande pas la libéralisation de l'avortement, mais sa dépénalisation" pour éviter les interruptions de grossesse "dans de mauvaises conditions". Selon l'ONG, 68 000 femmes meurent chaque année après un avortement clandestin.
La campagne d'Amnesty, lancée en avril, vise les femmes victimes de viols, d'inceste, ou dont la grossesse met leur vie en danger. Mais l'Eglise catholique n'admet aucune distinction et condamne l'IVG comme un meurtre. Mgr Martino considère "extrêmement grave qu'une organisation aussi méritante qu'Amnesty International se plie aux pressions des lobbies pro-avortement (...) qui continuent leur propagande dans le cadre de ce que Jean Paul II appelait "la culture de mort"". En 1996, le Vatican a retiré son financement - 2 000 dollars par an - à l'Unicef, reprochant à l'agence de l'ONU d'avoir distribué, dans les camps de réfugiés, des informations sur des spermicides post-coïtaux. A l'époque, l'observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU était le cardinal Renato Martino.
Jean-Jacques Bozonnet
https://alter-mrax.actifforum.com/post.forum?mode=newtopic&f=3
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"Nous n'avons jamais pris un euro, ni du Vatican, ni d'organisations catholiques", a déclaré le représentant de la section italienne de l'ONG. De plus, a précisé la présidente de la section française, Geneviève Sevrin, "Amnesty ne demande pas la libéralisation de l'avortement, mais sa dépénalisation" pour éviter les interruptions de grossesse "dans de mauvaises conditions". Selon l'ONG, 68 000 femmes meurent chaque année après un avortement clandestin.
La campagne d'Amnesty, lancée en avril, vise les femmes victimes de viols, d'inceste, ou dont la grossesse met leur vie en danger. Mais l'Eglise catholique n'admet aucune distinction et condamne l'IVG comme un meurtre. Mgr Martino considère "extrêmement grave qu'une organisation aussi méritante qu'Amnesty International se plie aux pressions des lobbies pro-avortement (...) qui continuent leur propagande dans le cadre de ce que Jean Paul II appelait "la culture de mort"". En 1996, le Vatican a retiré son financement - 2 000 dollars par an - à l'Unicef, reprochant à l'agence de l'ONU d'avoir distribué, dans les camps de réfugiés, des informations sur des spermicides post-coïtaux. A l'époque, l'observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU était le cardinal Renato Martino.
Jean-Jacques Bozonnet
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