mardi 12 juin 2007, mis à jour à 14:51
La coopération policière étendue aux Vingt-Sept Reuters
Les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ont décidé d'étendre aux 27 Etats membres un traité de coopération policière conclu entre sept pays seulement afin de lutter contre la criminalité.
Les Vingt-Sept sont convenus d'intégrer dans la législation européenne le traité signé en mai 2005 dans la petite ville allemande de Prüm par l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Autriche.
Cet accord prévoit une coopération accrue dans le partage de données, l'immigration illégale et la lutte antiterroriste.
Les participants s'accordent mutuellement le droit d'accéder à leurs banques de données ADN et d'empreintes digitales sur une base simplifiée: l'information n'est fournie que si le système identifie une personne qui est effectivement déjà fichée.
Lors d'événements à grande échelle, comme les compétitions internationales, les forces de police sont mises en commun.
L'accord permet aussi à des policiers d'intervenir au-delà de leurs frontières nationales en cas de danger "imminent", mais ce dernier volet n'a pas encore été intégré dans le droit communautaire, certains pays, comme la France, ayant des réserves pour des raisons constitutionnelles.
Alors que le traité de Prüm n'a été ratifié que par l'Autriche, l'Allemagne et l'Espagne, il a donné des résultats jugés spectaculaires par les experts européens.
Les autorités allemandes et autrichiennes ont ainsi mis en commun leurs fichiers ADN et trouvé 2.200 cas suspects, dont 14 pour des homicides et 885 types de vols.
Les ministres ont également entériné mardi un accord établissant une base de données communes pour les photos et les empreintes digitales des demandeurs de visas.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=46427&1435
La coopération policière étendue aux Vingt-Sept Reuters
Les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ont décidé d'étendre aux 27 Etats membres un traité de coopération policière conclu entre sept pays seulement afin de lutter contre la criminalité.
Les Vingt-Sept sont convenus d'intégrer dans la législation européenne le traité signé en mai 2005 dans la petite ville allemande de Prüm par l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Autriche.
Cet accord prévoit une coopération accrue dans le partage de données, l'immigration illégale et la lutte antiterroriste.
Les participants s'accordent mutuellement le droit d'accéder à leurs banques de données ADN et d'empreintes digitales sur une base simplifiée: l'information n'est fournie que si le système identifie une personne qui est effectivement déjà fichée.
Lors d'événements à grande échelle, comme les compétitions internationales, les forces de police sont mises en commun.
L'accord permet aussi à des policiers d'intervenir au-delà de leurs frontières nationales en cas de danger "imminent", mais ce dernier volet n'a pas encore été intégré dans le droit communautaire, certains pays, comme la France, ayant des réserves pour des raisons constitutionnelles.
Alors que le traité de Prüm n'a été ratifié que par l'Autriche, l'Allemagne et l'Espagne, il a donné des résultats jugés spectaculaires par les experts européens.
Les autorités allemandes et autrichiennes ont ainsi mis en commun leurs fichiers ADN et trouvé 2.200 cas suspects, dont 14 pour des homicides et 885 types de vols.
Les ministres ont également entériné mardi un accord établissant une base de données communes pour les photos et les empreintes digitales des demandeurs de visas.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=46427&1435