Infirmières bulgares condamnées à mort : une issue proche ? LEXPRESS.fr
Une solution à l'affaire des infirmières bulgares, condamnées à mort en Libye après la contamination d'enfants par le virus du sida, pourrait bientôt être trouvée. C'est ce qu'affirme Seif Al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi. Selon Nicolas Sarkozy, "les discussions avancent" pour obtenir leur libération.
Le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, a estimé lundi qu'une issue à l'affaire des infirmières bulgares, condamnées à mort en Libye dans une affaire de contamination d'enfants par le virus du sida, pourrait être trouvée bientôt.
Cette déclaration fait suite à sa rencontre, qualifiée de "positive", avec la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et avec le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. "Dans une course marathon, c'est le dernier mille qui est souvent le plus difficile", a déclaré Seif Al-Islam au titre de président de la Fondation Kadhafi de bienfaisance, impliquée dans les négociations internationales sur cette affaire. "J'espère que cette affaire se règlera bientôt, surtout si les demandes des familles (des victimes) sont prises en compte", a-t-il ajouté.
Les familles des enfants libyens infectés par le virus du sida ont annoncé avoir rencontré dimanche les deux émissaires européens à Benghazi, à 500 km à l'est de Tripoli, sans toutefois obtenir une "réponse claire" à propos du montant des indemnisations qu'elles attendaient.
Sarkozy : "les discussions avancent"
De son côté, Nicolas Sarkozy a indiqué lundi que sur ce dossier "les discussions avancent" avec Tripoli. Le président français a déclaré que c'était "le genre de dossier où moins on en parle publiquement, plus on a de chances d'avancer", précisant s'être entretenu sur le sujet avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
La Libye avait confirmé dimanche l'existence de négociations pour un réglement de l'affaire, à la nuance près qu'un tel accord ne pouvait intervenir avant que la justice libyenne ne rende "son verdict final".
Un "soutien fort" de Bush
George W. Bush s'est également prononcé en faveur du processus de libération des infirmières. Le président américain, qui conclut lundi un voyage en Europe par des entretiens avec les dirigeants bulgares, a affirmé "soutenir fortement" les efforts déployés par la Bulgarie. "Elles [les infirmières, ndlr] doivent être libérées et on doit leur permettre de retourner dans leurs familles" a-t-il indiqué. Une déclaration qui fait suite à sa précedente demande de libération, exprimée vendredi.
Rappelons que les infirmières, détenues depuis plus de huit ans, sont accusés, ainsi qu'un médecin palestinien, d'avoir délibérément inoculé le virus de sida à 438 enfants libyens, dont 56 sont décédés. Condamnées à mort une première fois en 2004, peine confirmée en 2006, les infirmières plaident leur innocence et attendent un procès en appel devant la Cour suprême libyenne, initialement prévu début mai, mais pour lequel aucune date précise n'a été fixée.
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=11933
Une solution à l'affaire des infirmières bulgares, condamnées à mort en Libye après la contamination d'enfants par le virus du sida, pourrait bientôt être trouvée. C'est ce qu'affirme Seif Al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi. Selon Nicolas Sarkozy, "les discussions avancent" pour obtenir leur libération.
Le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif Al-Islam, a estimé lundi qu'une issue à l'affaire des infirmières bulgares, condamnées à mort en Libye dans une affaire de contamination d'enfants par le virus du sida, pourrait être trouvée bientôt.
Cette déclaration fait suite à sa rencontre, qualifiée de "positive", avec la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et avec le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier. "Dans une course marathon, c'est le dernier mille qui est souvent le plus difficile", a déclaré Seif Al-Islam au titre de président de la Fondation Kadhafi de bienfaisance, impliquée dans les négociations internationales sur cette affaire. "J'espère que cette affaire se règlera bientôt, surtout si les demandes des familles (des victimes) sont prises en compte", a-t-il ajouté.
Les familles des enfants libyens infectés par le virus du sida ont annoncé avoir rencontré dimanche les deux émissaires européens à Benghazi, à 500 km à l'est de Tripoli, sans toutefois obtenir une "réponse claire" à propos du montant des indemnisations qu'elles attendaient.
Sarkozy : "les discussions avancent"
De son côté, Nicolas Sarkozy a indiqué lundi que sur ce dossier "les discussions avancent" avec Tripoli. Le président français a déclaré que c'était "le genre de dossier où moins on en parle publiquement, plus on a de chances d'avancer", précisant s'être entretenu sur le sujet avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
La Libye avait confirmé dimanche l'existence de négociations pour un réglement de l'affaire, à la nuance près qu'un tel accord ne pouvait intervenir avant que la justice libyenne ne rende "son verdict final".
Un "soutien fort" de Bush
George W. Bush s'est également prononcé en faveur du processus de libération des infirmières. Le président américain, qui conclut lundi un voyage en Europe par des entretiens avec les dirigeants bulgares, a affirmé "soutenir fortement" les efforts déployés par la Bulgarie. "Elles [les infirmières, ndlr] doivent être libérées et on doit leur permettre de retourner dans leurs familles" a-t-il indiqué. Une déclaration qui fait suite à sa précedente demande de libération, exprimée vendredi.
Rappelons que les infirmières, détenues depuis plus de huit ans, sont accusés, ainsi qu'un médecin palestinien, d'avoir délibérément inoculé le virus de sida à 438 enfants libyens, dont 56 sont décédés. Condamnées à mort une première fois en 2004, peine confirmée en 2006, les infirmières plaident leur innocence et attendent un procès en appel devant la Cour suprême libyenne, initialement prévu début mai, mais pour lequel aucune date précise n'a été fixée.
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