samedi 2 juin 2007, mis à jour à 18:24
Royal dénonce un rapport "caché" sur la sécurité dans le 93 Reuters
Ségolène Royal a sommé samedi Nicolas Sarkozy de mettre en application les conclusions d'un rapport sur la sécurité en Seine-Saint-Denis, un document "caché" pendant des mois pour ne pas "dire les vérités qui dérangent" pendant la présidentielle.
"Le préfet avait déjà tiré la sonnette d'alarme il y a un an et le ministre de l'Intérieur à ce moment-là, qui est l'actuel président de la République, l'avait réduit au silence", a déclaré l'ex-candidate socialiste à l'Elysée en déplacement dans l'Essonne.
"Je pense d'abord que ce rapport a été caché parce qu'il établissait des réalités qui n'étaient pas bonnes à dire. Je crois aussi que le bilan dont il (Nicolas Sarkozy) s'est targué est beaucoup moins bon que ce qu'il a dit", a-t-elle poursuivi en pleine visite de la "Fête des mômes" à Sainte-Geneviève-des-Bois, fief de Julien Dray en campagne pour les législatives.
Le rapport "prouve très clairement que la police de quartier et la police de proximité sont des solutions pour établir l'ordre juste", a-t-elle estimé devant les caméras, reprenant l'un de ses principaux slogans de campagne.
"Je demande au président de la République d'abord pourquoi ce rapport a-t-il été caché si longtemps et quelles sont les décisions qui vont être prises sans tarder pour rétablir des moyens aux fonctionnaires de police", a-t-elle ajouté.
"Peu importe le passé ce qui est important c'est le présent et l'avenir et moi je veux être dans une opposition constructive", a expliqué la présidente de Poitou-Charentes, réclamant que "toutes les conclusions" du rapport "soient retenues" - notamment l'ouverture la nuit des commissariats - "pour rétablir le lien de confiance entre la police et la population".
Elle a également évoqué de nouvelles formes de recrutement et de formation des policiers pour qu'il n'y ait pas "de peur des uns des autres" ainsi qu'une "éducation des jeunes" au respect de la police et de la justice. "Des règles peuvent être apprises dès l'école primaire", a-t-elle fait valoir.
Un rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES) récemment publié par la presse décrit les relations tendues entre la police et la population en Seine-Saint-Denis et estime qu'elles risquent de s'envenimer si aucune solution n'est trouvée.
Ce document aurait été finalisé en décembre 2006 après deux mois d'études dans les quartiers d'où sont parties les violences urbaines de 2005.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=45614&1837
Royal dénonce un rapport "caché" sur la sécurité dans le 93 Reuters
Ségolène Royal a sommé samedi Nicolas Sarkozy de mettre en application les conclusions d'un rapport sur la sécurité en Seine-Saint-Denis, un document "caché" pendant des mois pour ne pas "dire les vérités qui dérangent" pendant la présidentielle.
"Le préfet avait déjà tiré la sonnette d'alarme il y a un an et le ministre de l'Intérieur à ce moment-là, qui est l'actuel président de la République, l'avait réduit au silence", a déclaré l'ex-candidate socialiste à l'Elysée en déplacement dans l'Essonne.
"Je pense d'abord que ce rapport a été caché parce qu'il établissait des réalités qui n'étaient pas bonnes à dire. Je crois aussi que le bilan dont il (Nicolas Sarkozy) s'est targué est beaucoup moins bon que ce qu'il a dit", a-t-elle poursuivi en pleine visite de la "Fête des mômes" à Sainte-Geneviève-des-Bois, fief de Julien Dray en campagne pour les législatives.
Le rapport "prouve très clairement que la police de quartier et la police de proximité sont des solutions pour établir l'ordre juste", a-t-elle estimé devant les caméras, reprenant l'un de ses principaux slogans de campagne.
"Je demande au président de la République d'abord pourquoi ce rapport a-t-il été caché si longtemps et quelles sont les décisions qui vont être prises sans tarder pour rétablir des moyens aux fonctionnaires de police", a-t-elle ajouté.
"Peu importe le passé ce qui est important c'est le présent et l'avenir et moi je veux être dans une opposition constructive", a expliqué la présidente de Poitou-Charentes, réclamant que "toutes les conclusions" du rapport "soient retenues" - notamment l'ouverture la nuit des commissariats - "pour rétablir le lien de confiance entre la police et la population".
Elle a également évoqué de nouvelles formes de recrutement et de formation des policiers pour qu'il n'y ait pas "de peur des uns des autres" ainsi qu'une "éducation des jeunes" au respect de la police et de la justice. "Des règles peuvent être apprises dès l'école primaire", a-t-elle fait valoir.
Un rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES) récemment publié par la presse décrit les relations tendues entre la police et la population en Seine-Saint-Denis et estime qu'elles risquent de s'envenimer si aucune solution n'est trouvée.
Ce document aurait été finalisé en décembre 2006 après deux mois d'études dans les quartiers d'où sont parties les violences urbaines de 2005.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=45614&1837