Les importations européennes dopent le trafic des espèces menacées, selon une ONG
AP | 31.05.2007 | 18:11
L'Union européenne est le premier importateur mondial d'espèces animales et végétales sauvages, de bois tropicaux et de produits issus d'animaux, souligne l'organisation de défense de l'environnement Traffic dans un rapport publié jeudi.
Cette forte demande stimule le commerce illégal de plantes et d'animaux en voie de disparition, même si la plupart des importations européennes sont légales, selon Traffic. L'UE joue un rôle prépondérant dans la réglementation de ce commerce, mais la mise en oeuvre des règles visant à le contrôler est entravée par un manque de coordination, souligne le rapport.
Ce document est publié alors que la 14e conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), qui s'ouvre dimanche pour 12 jours à La Haye, envisagera une révision de la liste des plantes et animaux dont le commerce est réglementé.
Les importations déclarées des pays de l'UE concernant les espèces animales et végétales sauvages en 2005 ont atteint 93 milliards d'euros, soit près de 38% du total mondial. Environ 90% proviennent du bois et de la pêche. La demande européenne "est un moteur" du trafic qui "menace la survie des plantes et animaux sauvages et de leur écosystème", affirme le rapport.
Parmi les importations déclarées dans l'UE entre 2000 et 2005, figurent les peaux de 2,4 millions de lézards, de 2,9 millions de crocodiles et de 3,4 millions de serpents, utilisées pour la confection de sacs à main, chaussures et d'autres articles. Tous ces animaux sont considérés par la CITES comme menacés.
Les pays de l'UE ont également importé 300.000 serpents vivants comme animaux domestiques et représentent la moitié du marché mondial pour le caviar des esturgeons de la mer Caspienne. En 2003-2004, les autorités européennes ont effectué plus de 7.000 saisies d'importations illégales, représentant 3,5 millions de spécimens au total, selon le rapport.
Traffic invite l'UE à adopter un plan d'action pour lutter plus efficacement contre les trafiquants. "Des efforts coordonnés dans un cadre commun (...) avec des cibles définies renforcerait, selon l'observatoire, l'efficacité des actions de l'UE pour un commerce légal et soutenable." AP
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AP | 31.05.2007 | 18:11
L'Union européenne est le premier importateur mondial d'espèces animales et végétales sauvages, de bois tropicaux et de produits issus d'animaux, souligne l'organisation de défense de l'environnement Traffic dans un rapport publié jeudi.
Cette forte demande stimule le commerce illégal de plantes et d'animaux en voie de disparition, même si la plupart des importations européennes sont légales, selon Traffic. L'UE joue un rôle prépondérant dans la réglementation de ce commerce, mais la mise en oeuvre des règles visant à le contrôler est entravée par un manque de coordination, souligne le rapport.
Ce document est publié alors que la 14e conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), qui s'ouvre dimanche pour 12 jours à La Haye, envisagera une révision de la liste des plantes et animaux dont le commerce est réglementé.
Les importations déclarées des pays de l'UE concernant les espèces animales et végétales sauvages en 2005 ont atteint 93 milliards d'euros, soit près de 38% du total mondial. Environ 90% proviennent du bois et de la pêche. La demande européenne "est un moteur" du trafic qui "menace la survie des plantes et animaux sauvages et de leur écosystème", affirme le rapport.
Parmi les importations déclarées dans l'UE entre 2000 et 2005, figurent les peaux de 2,4 millions de lézards, de 2,9 millions de crocodiles et de 3,4 millions de serpents, utilisées pour la confection de sacs à main, chaussures et d'autres articles. Tous ces animaux sont considérés par la CITES comme menacés.
Les pays de l'UE ont également importé 300.000 serpents vivants comme animaux domestiques et représentent la moitié du marché mondial pour le caviar des esturgeons de la mer Caspienne. En 2003-2004, les autorités européennes ont effectué plus de 7.000 saisies d'importations illégales, représentant 3,5 millions de spécimens au total, selon le rapport.
Traffic invite l'UE à adopter un plan d'action pour lutter plus efficacement contre les trafiquants. "Des efforts coordonnés dans un cadre commun (...) avec des cibles définies renforcerait, selon l'observatoire, l'efficacité des actions de l'UE pour un commerce légal et soutenable." AP
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