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    Saad Hariri craint une réaction syrienne au vote de l'Onu

    silverbold
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    Saad Hariri craint une réaction syrienne au vote de l'Onu Empty Saad Hariri craint une réaction syrienne au vote de l'Onu

    Message  silverbold Jeu 31 Mai - 23:59

    jeudi 31 mai 2007, mis à jour à 20:21
    Saad Hariri craint une réaction syrienne au vote de l'Onu Reuters

    La Syrie pourrait fomenter des troubles au Liban en représailles au vote du Conseil de sécurité de l'Onu sur la création d'un tribunal à caractère international chargé de juger les assassins présumés de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, estime son fils Saad, chef de la majorité parlementaire à Beyrouth.

    L'opposition libanaise proche de Damas, notamment le président Emile Lahoud et le Hezbollah, ont jugé que, par son vote mercredi, l'Onu avait ignoré la Constitution du Liban et favorisé le creusement des divisions dans un pays encore hanté par la guerre civile de 1975-1990.

    Le Conseil de sécurité a pris l'initiative en raison de l'incapacité de faire adopter les statuts du tribunal par le Liban, où une crise politique, déclenchée par la démission des ministres chiites et chrétien jugés proches de la Syrie, paralyse l'action du parlement et du gouvernement depuis novembre.

    La Syrie a pour sa part réagi au vote de l'Onu en exprimant sa crainte d'une plus grande instabilité au Liban.

    Saad Hariri, fils et héritier politique du Premier ministre assassiné en 2005, a déclaré à Reuters que ce tribunal mettrait fin à quatre décennies d'impunité dont jouissent les auteurs d'assassinats politiques au Liban.

    "Comment le tribunal pourrait-il affecter la sécurité du Liban? En quoi punir les gens qui ont tué Rafic Hariri (...) pourrait affecter la sécurité du Liban?", a déclaré Saad Hariri au cours d'une interview.

    "Si le Liban plonge dans l'instabilité, ce sera le fait de ceux qui disent que le Liban va plonger dans l'instabilité", a-t-il poursuivi.

    "Ils (les Syriens) ne pourront pas nous déstabiliser car ils ont déjà essayé et ils ont échoué."

    MENACES

    Hariri et ses alliés de la majorité parlementaire accusent la Syrie d'être à l'origine de l'attentat commis le 14 février 2005 à Beyrouth, dans lequel ont péri Rafic Hariri et 22 autres personnes. Ils affirment également que le régime syrien est responsable de plusieurs attentats contre d'autres personnalités politiques depuis la mort de Hariri.

    La Syrie dément ces accusations et rejette les conclusions provisoires d'une enquête de l'Onu selon lesquelles des responsables des services de renseignement syriens sont impliqués dans cet assassinat.

    Emile Lahoud a pour sa part jugé que le vote de l'Onu pourrait être source de divisions au Liban.

    "Nous espérons que le tribunal à caractère international ne sera pas, par la manière dont ses statuts ont été approuvés, la cause d'une plus grande distance entre les Libanais", a dit le chef de l'Etat.

    Le président du Parlement, le chiite Nabih Berri, autre allié de la Syrie, refuse de convoquer le parlement pour un vote sur les statuts du tribunal car il conteste la légitimité du gouvernement depuis la démission de six ministres, dont ceux de son mouvement Amal.

    Il a accusé le Conseil de sécurité d'avoir ignoré la Constitution du Liban et la nécessité d'un consensus entre Libanais. "Vous avez choisi la voie de l'internationalisation plutôt que celle de l'Etat (libanais)", a-t-il dit.

    Dans un communiqué, l'organisation chiite Hezbollah juge que le vote de l'Onu "a ouvert la porte à une ingérence et à une hégémonie internationales" au Liban.

    Les alliés de Damas au Liban affirment que les Etats-Unis se serviront du tribunal comme d'une arme contre le régime syrien.

    Pour Saad Hariri, les dirigeants d'opposition, notamment Berri et le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, sont l'objet de menaces de la Syrie, qui les contraint à refuser le tribunal à caractère international.

    "Nous aimerions voir l'opposition ne plus avoir peur", a déclaré Hariri. "Ce qui me frappe, c'est qu'un parti comme le Hezbollah n'a pas peur d'Israël mais a peur de la Syrie."

    Rafic Hariri a été assassiné sur la Corniche de Beyrouth, qui a été rouverte au trafic ce jeudi pour la première fois depuis l'attentat de 2005.

    http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=45466&2008

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