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    Les sanctions américaines pèsent sur l'économie iranienne

    silverbold
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    Les sanctions américaines pèsent sur l'économie iranienne Empty Les sanctions américaines pèsent sur l'économie iranienne

    Message  silverbold Ven 25 Mai - 16:38

    Les sanctions américaines pèsent sur l'économie iranienne

    Les sanctions américaines contre Téhéran affectent déjà l'économie iranienne, selon les analystes, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU va étudier de nouvelles mesures punitives contre l'Iran en raison de son refus de geler son programme d'enrichissement d'uranium.

    Une série de sanctions onusiennes imposées en mars visaient uniquement les entreprises impliquées dans le programme nucléaire iranien. Mais les mesures unilatérales prises ces derniers mois par les Etats-Unis ont un champ d'action beaucoup plus large: visant à bloquer les transactions en dollars avec l'Iran, elles ciblent les entreprises énergétiques et l'activité financière.

    Les sanctions américaines ont fait grimper les prix en Iran, augmenté les coûts pour les entreprises et rendu plus difficile l'importation de biens ordinaires, ont estimé des analystes et hommes d'affaires cette semaine. "Les sanctions imposées par les Etats-Unis, surtout au cours de l'année écoulée, ont été plus nuisibles que nous ne le pensions", reconnaît Saïd Laylaz, un éminent analyste de Téhéran. "Le principal impact est que tous nos biens importés sont plus chers."

    Les entreprises américaines n'avaient déjà pas le droit de commercer avec la République islamique. Mais Washington a également averti les sociétés non américaines qu'elles pourraient aussi subir des représailles américaines dans le cas où elles feraient affaire avec l'Iran.

    Au moins neuf banques internationales et des entreprises en Europe, au Japon et dans les pays arabes ont rompu discrètement leurs relations avec l'Iran, selon des responsables interrogés aux Emirats arabes unis.

    Alireza Sabaghian, un Britannique d'origine iranienne propriétaire d'une compagnie de transport maritime basée à Dubaï, déclare avoir renoncé à regret à des contrats avec l'Iran d'un montant d'un million de dollars (740.000 euros) par an afin de protéger ses activités avec l'Europe, qui représentent beaucoup plus. "Je ne veux pas mettre mes autres affaires en péril pour gagner un million supplémentaire en Iran", explique M. Sabaghian, dont la compagnie Alma General Trading enregistre un chiffre d'affaires annuel de 500 millions de dollars (370 millions d'euros).

    En outre, les banques internationales ont réduit la plupart de leurs transactions en Iran ces derniers mois sous la menace d'une possible exclusion du marché américain, précise un représentant d'une banque internationale sous couvert d'anonymat. L'Allemande Commerzbank a cessé toute transaction en dollars avec l'Iran en février après que des responsables de la firme eurent évoqué des pressions américaines.

    D'autres banques ont renoncé à tout ou partie de leurs activités avec l'Iran: les Britanniques Barclays, HSBC et Standard Chartered, les Françaises Société Générale et Crédit Lyonnais, les Suisses Crédit Suisse et UBS et la Néerlandaise ABN Amro.

    Les entreprises iraniennes ont désormais du mal à obtenir des lettres de crédit et des prêts, qui sont des outils financiers de base dans un pays de plus en plus dépendant des importations.

    "Le principal problème est le financement", souligne Nasser Hashempour, vice-président du Conseil iranien des entreprises, basé à Dubaï. "Personne n'accepte les lettres de crédit iraniennes. C'est une raison pour laquelle les Iraniens se déplacent hors d'Iran, car ils doivent établir des relations avec des banques étrangères."

    Selon Saïd Laylaz, les sanctions américaines conduisent Téhéran à se détourner de fournisseurs traditionnels en Europe de l'ouest et à se rapprocher de la Russie et de la Chine. Il estime que le commerce sino-iranien devrait atteindre cette année son plus haut niveau historique, pour une valeur d'environ 16 milliards de dollars (12 mds d'euros). En revanche, les exportations en provenance d'Allemagne, un des grands partenaires commerciaux traditionnels de Téhéran, ont baissé de 6% l'an dernier.

    Dubaï et les ports voisins au Bahreïn et au Pakistan permettent, certes, de contourner les sanctions en donnant la possibilité d'y faire venir des marchandises qui sont ensuite réexpédiées vers l'Iran, mais cette astuce renchérit les coûts pour l'importateur. AP

    lma/v/st

    http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=4235185

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