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    Turquie : Ni turban ni képi

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    Message  silverbold Ven 18 Mai - 16:34

    Ni turban ni képi
    L'élection possible d'un islamiste à la présidence a réveillé la société civile laïque. Les manifestants en appellent à la mémoire du fondateur de la République, Mustafa Kemal Atatürk. Mais demandent à l'armée, kémaliste, de rester dans ses casernes.
    Par Marc SEMO
    QUOTIDIEN : jeudi 3 mai 2007
    Ankara, Istanbul envoyé spécial

    Assistante de direction dans une agence de pub de la capitale turque, Ankara, Arzu a conservé la photo dans son ordinateur et l'a envoyée à toutes ses copines. On y voit la foule immense, un demi-million de manifestants, massée le 14 avril autour du mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République. Au premier plan, le visage hiératique d'un soldat de la garde, avec une larme d'émotion qu'essuie un manifestant. C'est désormais une image culte. Depuis, il y a aussi celles des cortèges d'Istanbul, le 29 avril, qui ont réuni un million de personnes. Jamais le camp laïque ne s'était ainsi mobilisé, inquiet de l'élection par le Parlement d'un politicien issu de la mouvance islamiste à la présidence de la République. «Ce devait être au départ le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, maintenant c'est son alter ego, le ministre des Affaires étrangères, Abdullah Gül. Mais cela ne change rien : ils ont les maires de la plupart des grandes villes, ils ont la majorité à l'assemblée, ils tiennent le gouvernement et ils ne doivent pas avoir la présidence», explique une jeune femme, effrayée «de voir la Turquie risquer de devenir comme les autres pays musulmans». Une appréhension largement partagée dans ces classes moyennes éduquées des grandes villes de l'ouest de la Turquie, formées dans le culte de la République laïque et jacobine. Un monde que l'on surnomme ironiquement celui des «Turcs blancs».


    «C'est le réveil d'une société civile faite de composantes très diverses mais unies sous la bannière de la laïcité», explique Cengiz Aktar, universitaire de la gauche libérale. «Un sursaut républicain qui va bien au-delà des vieilles organisations», renchérit Ali Sirmen, éditorialiste du très kémaliste quotidien Cumhuriyet. A Ankara comme à Istanbul, un slogan revenait sans cesse : «Ni charia ni coup d'Etat». Le mouvement récuse aussi bien les islamistes qu'une intervention de l'armée.
    Surtout des jeunes et des femmes
    Le 14 avril, Arzu est pourtant restée chez elle : «J'ai peur de la foule.» Mais, en signe de solidarité, comme des milliers d'autres résidents de son élégant quartier de Gazi Osman Pacha, elle a accroché un grand drapeau turc à son balcon. Sa grande amie, Melis, était en revanche dans le cortège. «Je n'ai jamais fait de politique, mais j'ai été touchée par un des slogans de l'appel, qui disait : "Donne un jour de ta vie pour la République"», raconte cette dernière, qui est restée pendant des heures dans la foule hérissée de dizaine de milliers de drapeaux turcs et de portraits d'Atatürk. Il y avait là surtout des jeunes et des femmes. Elle n'a rien pu entendre des discours. Arzu, elle, suivait la retransmission en direct à la télévision.
    A la tribune, les responsables de l'Association pour la défense de la pensée d'Atatürk, généraux en retraite ou hauts fonctionnaires, dénonçaient avec leur habituelle rhétorique les «complots» de l'Union européenne et des Etats-Unis contre la Turquie. L'un martelait : «Nous embrassons l'armée kémaliste, qui est la sauveuse du pays.» Ecoeurée par ce discours, Arzu a alors enlevé le drapeau du balcon : «Avec de tels rassemblements, la démocratie montre qu'elle a assez de force pour se défendre elle-même.» Par trois fois, en 1960, 1971 et 1980, les militaires, estimant la République et la laïcité en danger, ont pris le pouvoir avant de le rendre aux civils. L'armée garde tout son prestige dans la population, mais les Turcs estiment ne plus avoir besoin de ses interventions. Pour Arzu, la figure d'Atatürk reste un symbole fort : «Sans lui, je serais aujourd'hui cantonnée dans une cuisine ou vêtue d'un tchador noir.» Les femmes turques ont eu le droit de vote dès les années 30, dix ans avant la France.
    «L'énorme succès de ces manifestations montre avant tout un rejet de l'AKP, le parti au pouvoir issu du mouvement islamiste. C'est faute d'alternative que ces jeunes inquiets d'une possible remise en cause de leur mode de vie reprennent à leur compte l'héritage kémaliste tout en y mettant de nouveaux contenus», explique l'universitaire Ihsan Dagi. La République turque, fondée après la Première Guerre mondiale sur les décombres de l'Empire ottoman, imposa par la force la laïcité à une société largement hostile. «Partisan convaincu de la raison, Atatürk pensait qu'il était impossible de la mettre en oeuvre sans avoir brisé la pression sociale de la religion, d'où le rapport intrinsèquement difficile du kémalisme avec la démocratie», affirme le politologue Levent Köker. Le concept de «kémalisme», insiste-t-il, ne fut en fait forgé qu'en 1955, près de vingt ans après la mort d'Atatürk. La Turquie en était déjà à l'heure du multipartisme afin de ressouder la nation. Ses grands principes politiques ­ notamment laïcité, nation et république ­ gardent un profond enracinement.
    «Un bon tiers de l'électorat se revendique envers et contre tout explicitement kémaliste, votant pour la gauche et le CHP, le Parti républicain du peuple, fondé par Atatürk et membre de l'Internationale socialiste, ou pour d'autres forces similaires», analyse Levent Köker. Un vote presque captif. On y trouve aussi les voix des quelques bastions ouvriers résistant à l'islamisme, et surtout celles des alévis, fidèles d'une secte syncrétique moderniste issue du chiisme, estimés à au moins 15 % de la population.
    «Sentir qu'on est tous ensemble»
    Idéologie d'Etat aux accents de religion séculière, le kémalisme a son grand lieu de culte : l'immense mausolée construit dans les années 50 sur une colline dominant la capitale. De sobres colonnades de pierres blondes, une salle funéraire ouverte aux vents du plateau anatolien, des bas-reliefs avec des combattants et des femmes aux seins nus qui indignent les islamistes. C'est le lieu de passage obligé de tous les officiels étrangers en visite à Ankara. On y emmène régulièrement les enfants des écoles. Mais, ces dernières années, ils sont de plus en plus nombreux à venir de leur propre initiative, surtout pour les fêtes nationales ­ comme en ce 23 avril, Jour des enfants et de la souveraineté. Dans la file, des familles venues des gecekondu, les banlieues misérables, d'autres issues de la classe moyenne. Beaucoup de jeunes. «Etre là, c'est sentir qu'on est tous ensemble, qu'on fait bloc comme dans une équipe de foot», explique Erhan, étudiant en physique venu «en raison de la situation». Gocksen, elle, est encore plus catégorique : «Je veux montrer que je protège la pensée d'Atatürk et que l'on a encore besoin de son message.» Comme tous leurs concitoyens, ils ont été imprégnés dès leur plus jeune âge de kémalisme, récitant chaque jour à l'école le Serment, poème que tous les Turcs connaissent par coeur : «O toi grand Atatürk, je jure que je marcherai sur le chemin que tu nous as tracé, selon les principes que tu nous as montrés.»
    Les portraits de Mustafa Kemal, regard clair sous des sourcils broussailleux, trônent sur les murs de toutes les administrations, entreprises, magasins... Ses statues sont partout sur les places. Ce culte posthume est célébré par une caste militaro-bureaucratique qui tient les rênes de la république depuis quatre-vingt-dix ans. Il a ses gardiens comme l'Association de la pensée Atatürk (ADT), qui recense plus de 100 000 membres actifs et 400 sections locales. «Les ennemis qu'a dû affronter la République lors de sa création sont à nouveau aux aguets», met en garde Ali Ercan, vice-président de l'ADT. Le président de l'association, le général en retraite Sener Eruygur, est un ancien commandant de la gendarmerie.
    Mais les militaires turcs ont compris que le pays a changé de catégorie, et préfèrent les interventions indirectes. En février 1997, ils avaient ainsi organisé la mobilisation de la société civile pour contraindre à la démission le Premier ministre islamiste Necmettin Erbakan, leader historique de l'islamisme politique turc et mentor d'Erdogan. On avait alors parlé de «coup d'Etat postmoderne». Le 27 avril dernier, l'état-major, à travers un «mémorandum», a bien menacé d'intervenir encore. Mais la grande majorité du camp laïque a estimé cette mise en demeure contre-productive. Il n'empêche que perdure en Turquie un kémalisme ultranationaliste. Dans le quotidien Yeniçag, le sigle de l'UE est toujours montré avec la croix gammée. On y dénonce avec virulence les «complots» de l'impérialisme. «L'AKP n'est qu'une marionnette des Etats-Unis, qui veulent imposer cet islam prétendument modéré afin d'asseoir leur pouvoir», assure le rédacteur en chef, Ceyhun Bozkurt.
    «Marianne en uniforme»
    Pour la plupart des Turcs, Mustafa Kemal incarne la République et l'occidentalisation. «C'est une Marianne en uniforme», résume l'universitaire Ahmet Insel. Il est hors de question de brader le symbole pour ceux qui cherchent à moderniser la gauche turque. «Cet héritage est parfaitement compatible avec les idéaux de la social-démocratie, car la pensée d'Atatürk est bien différente du kémalisme et la logique de sa démarche nous amène vers la démocratie et l'UE», estime l'économiste Yusuf Isik, ex-collaborateur du très respecté Kemal Dervis, ancien vice-président de la Banque mondiale, qui incarna brièvement l'espoir d'un renouveau du CHP en 2002. Inlassable combattant pour les droits des minorités et, de ce fait, plusieurs fois menacé de mort par les nationalistes, Baskin Oran estime aussi qu'un rejet d'Atatürk condamnerait nécessairement une gauche rénovée à la marginalité. «Il a imposé par la contrainte les idées de la Révolution française et des Lumières à la société turque, mais il s'agit maintenant d'aller au-delà, vers une véritable démocratie», explique ce professeur de sciences politiques à Ankara, à l'origine sceptique sur ce mouvement qu'il voyait comme «le cri de détresse d'un kémalisme rance».
    Tous ont été surpris. «Une société civile de gauche laminée par le coup d'Etat de 1980 ressurgit enfin», se félicite Ahmet Insel, tout en reconnaissant que «la gauche reste sans leader crédible, sans projet, et otage de partis ossifiés». Le mouvement est encore confus, mais un vent nouveau souffle, même dans certaines associations kémalistes de base. Etudiant ingénieur à Ankara, Caner a commencé depuis quelques mois à militer activement, diffusant au porte-à-porte des brochures sur «la République en danger». Mais il ne veut pas d'une intervention, même indirecte, des militaires. «Même si Abdullah Gül était élu à la présidence de la République, ce ne sera ni la fin de la Turquie ni la fin de la démocratie», explique l'étudiant. Lucide, il souligne que pour changer les choses «il faudra du temps et beaucoup de travail à la base parmi les gens». Il ajoute avec un sourire : «Comme l'ont fait les islamistes ces dernières années...»

    http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/251302.FR.php
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    Turquie : Ni turban ni képi Empty Re: Turquie : Ni turban ni képi

    Message  Yamael Ven 18 Mai - 23:42

    Bien, bien Silverbolde Suspect

    Tout d'abord, je dois dire que Marc Semo est un très bon journaliste couvrant la Turquie pour Libération, de même que Sophie Shihab l'est pour le Monde.

    Ceci dit, dans cet article qui date un peu et qui a été écrit davantage à chaud, pourrait-on dire pour le disculper, le journaliste rate totalement le coche.

    Si on en croit le contenu de l'article, les manifestations du 17 avril à Ankara, du 30 avril à İstanbul et du 13 mai à İzmir seraient le fait de démocrates laïcs scandant uniquement des slogans tels que "ne seriat, ne darbe tam demokratik Türkiye" ("ni shariah, ni coup d'Etat, seulement une Turquie démocratique").

    Il n'en est rien, les manifestants, a fortiori les organisateurs de ces manifestations monstres sont tout sauf des progressistes indépendamment de leur volonté de ne pas avoir un autre coup d'Etat, ce qui évidemment ne prouve rien. Personne ne souhaite la guerre chez soi. Ce sont plutôt des militaristes nostalgiques des années où les partis républicains (CHP, DSP, DYP, Anavatan,...) étaient au pouvoir et qui ont été émaillées par de nombreux faits sanglants.

    En guise de rappel pour les amnésiques : le coup d'Etat militaire de 1980 et la répression féroce qui en a découlé les années suivantes, la guerre au Kurdistan durant la première partie des années '90, la répression violente contre les prisonniers politiques en 2000 (autant de soldats mobilisés que pour l'invasion de Chypre nord pour donner une idée). Et je ne m'attarde pas ici.


    Quelques points doivent être notés :

    1° (Ultra)-Nationalisme
    Ces manifestations se distinguent par leur caractère essentiellement nationaliste. Comme souvent en Turquie, et plus généralement dans les manifestations à caractère nationaliste : le drapeau , le symbole résume tout. La pensée s'arrête à la simplification d'une idée, matérialisée par le symbole national.

    2° Conservatisme
    Ces manifestations sont un soutien à l'Etat tel qu'il a été pensé dès 1923 : une République monolithique, indivisible et intolérante envers ses minorités religieuses (alévis...), culturelles (arabes, kurdes,...) et idéologiques (tous ceux qui remettent en cause les dogmes kémalistes).
    Il ne s'agit pas d'une manifestation progressiste mais conservatrice et réactionnaire.

    3° Bénédiction de l'armée
    Ces manifestations qui comptent déjà parmi les plus grands rassemblements dans l'histoire de la Turquie républicaine n'ont été parsemées d'aucun incident majeur.
    Or, un jour après la manifestation à İstanbul, c'est-à-dire, le 1er Mai, au même endroit, l'autorisation de rassembler quelques dizaines de milliers de manifestants (contrairement aux quelques centaines de milliers la veille pourtant) n'a pas été accordée. Les manifestations du 1er Mai ont été sauvagement réprimées.
    Lire le compte rendu de l'OVIPOT que l'on ne peut pas suspecter de penchants particulièrement gauchistes pourtant.
    Ce contraste est parlant. Il signifie la main-mise à peine voilée de l'armée sur les manifestations nationalistes que le gouvernement (non-militariste) n'a pas osé froisser.


    L'ethnocentrisme consiste à juger une société allogène à l'aune des valeurs indigènes. Si le regard que l'on porte en Europe (sauf spécialistes de la question) sur la Turquie est celui d'une opposition simpliste entre laïcs et religieux, cela en révèle davantage sur l'Europe que sur la Turquie.

    C'est parce que nous avons peur de l'Islam, que nous assimilons l'Islam à la shariah, partant à la violence, aux atteintes aux droits humains que nous donnons crédit à cette vision-là.

    Bien entendu, je préfère préciser en ces temps de simplification, que je n'apporte pas du tout de soutien à l'actuel gouvernement mais je tiens à faire une distinction entre le pire et le moins pire et à combattre cette vision qui appuie les militaristes.
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    Message  silverbold Sam 19 Mai - 0:05

    Bon, bon...

    Après cette démonstration qui tend à délégitimiser les manifestations contre le gouvernement AKP, les manifestants étant selon toi des suppôts du nationalisme (Comme si la très grande majorité des turcs, quelque soit leur opinion, n'était pas "ultra-chauvins"...Rolling Eyes ) et de l'Armée, peux-tu me dire en quoi tu ne défends pas le pouvoir en place et, sinon, quelle alternative tu proposes??? Suspect
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    Message  Yamael Sam 19 Mai - 0:41

    silverbold a écrit:Après cette démonstration qui tend à délégitimiser les manifestations contre le gouvernement AKP

    Pretty much ou "Joli beaucoup" si tu préfères...

    silverbold a écrit:Comme si la très grande majorité des turcs, quelque soit leur opinion, n'était pas "ultra-chauvins"...Rolling Eyes

    A te lire, on dirait que c'est "normal", que les gens, à partir du moment où ils sont Turcs, soient chauvins.
    Pour l'information, le terme chauvin a été importé tel quel en turc à partir du français : şöven [pron. : cheuvène] précisément parce que cela désigne une réalité profonde en Turquie.
    Si on en est arrivé là, ce n'est pas à cause de la "prédisposition génétique" des gens à être comme cela. C'est à cause de l'éducation dès le plus jeune âge voulue par les Républicains militaristes.
    Ne t'ai-je donc jamais montré cette vidéo ("Un oeil sur la planète" France 2) qui illustre comment on leur lave le cerveau au plus tôt ?
    20 ans plus tard, ça fait des manifestations monstres dans les grandes villes de Turquie pour soutenir l'armée et le militarisme.

    silverbold a écrit:peux-tu me dire en quoi tu ne défends pas le pouvoir en place et, sinon, quelle alternative tu proposes??? Suspect

    Je m'oppose aussi à la politique menée par le gouvernement actuel sauf qu'à mes yeux, l'islam politique est loin d'être la principale menace.

    Explique-moi en quoi l'interdiction de vendre du rakı dans un certain perimètre est une priorité par rapport aux violations aux droits de l'homme que les deux types de gouvernements militariste ou islamiste ont pratiquées avec davantage de zèle chez les premiers que chez les seconds.
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    Message  Krill Sam 19 Mai - 1:00

    ah bon !
    on peut plus boire de raki ????

    What a Face ben j'y vais pas cet été alors !!!


    Wink
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    Message  Yamael Sam 19 Mai - 1:33

    Mais si, mais si, il y a en encore moyen d'en boire plein, mais la tentative (échouée) d'interdiction du rakı par certains maires dans leur administration a été médiatisée comme une islamisation de la société, ce qui est évidemment une grosse manipulation...

    Turquie : Ni turban ni képi Gorsel_06
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    Message  Krill Sam 19 Mai - 2:20

    drunken

    super !
    j'vais m'faire de nouveau inviter à boire du raki par mes potes qui vendent des zigouigouis en contrebas de la mosquée bleue !




    Turquie : Ni turban ni képi Salut Turquie : Ni turban ni képi Wink
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    Message  Krill Sam 19 Mai - 2:40

    est ce que tu dis, Yamaël, qu'il n'y aurait pas plus d'islamistes mais qu'ils seraient plus "actifs" ?
    Je pense aux travaux de Serge Moscovici surtout...

    (...)ses travaux qui, à partir des années 70, ont réussi à renouveler la psychologie sociale européenne et à la libérer de l’hégémonie des Etats-Unis grace à trois “découvertes” fondamentales. La théorie des “représentations sociales” (ces constructions de l’esprit où une réalité n’est plus ce qu’elle est mais la représentation que s’en fait une communauté.
    La théorie de "l’influence sociale des minorités” (plus incisive que celle de la majorité et à la base de changements sociaux et mentaux). Et enfin la théorie du consensus social et des décisions collectives. Trois domaines de recherche – grands protagonistes de la psychosociologie européeenne depuis 30 ans - où domine l’attention portée à l’influence de la socié́té sur l’esprit et où se trouve privilégiée la dimension du changement social.(...)

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    Message  Yamael Mer 23 Mai - 17:42

    Comment et pourquoi descend-on dans la rue en Turquie ?

    Au-delà des analyses simplistes, il s'agit d'une bonne explication sur le site de l'OVIPOT.

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