Je crois que cette phrase, d'un auteur avocat et donc nécessairement discret puisque je n'en vois pas trace sur Internet, mérite plutôt d'être le thème d'une dissertation.
Et n'a rien de "fataliste", mais est plutôt "humaniste".
Je la perçois comme décrivant les utopies de partage inconditionnel et forcé des avoirs légitimement accumulés, souvent par des générations,
et dont l'excès est abusif, si de contributaire il devient confiscatoire.
Une thèse qui ne peut charmer que ceux que réjouit l'idée de tout recevoir sans devoir rien acquérir ni mériter. Et aussi de ceux qui font profession de les y encourager ...
Mais c'est profondément contre nature, et on voit ces mêmes protagonistes du "tout à tous" changer subitement d'avis, dès lors qu'une meilleure fortune les met en possession d'une matière à partage