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    Ankara fustige les Kurdes irakiens

    silverbold
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    Message  silverbold Ven 13 Avr - 8:31

    Ankara fustige les Kurdes irakiens
    Istanbul LAURE MARCHAND.
    Publié le 10 avril 2007
    Actualisé le 10 avril 2007 : 08h30


    Des déclarations du dirigeant kurde Massoud Barzani ont mis le feu aux poudres.

    ENTRE LA TURQUIE et l'Irak, l'escalade verbale a franchi le cap de l'intimidation. « M. Barzani a dépassé les limites, (...) le nord de l'Irak, qui est un voisin, est en train de commettre une erreur, le prix à payer sera très élevé », a menacé, hier le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan. Ce ton comminatoire répondait aux mises en garde du dirigeant de la région du Kurdistan irakien concernant la ville de Kirkouk, perçues comme une déclaration d'hostilité par Ankara. « La Turquie n'a pas le droit d'intervenir à Kirkouk, et si elle le fait, nous nous mêlerons des problèmes à Diyarbakir et dans les autres villes de Turquie », qui compte une minorité kurde d'environ 15 millions de personnes, a prévenu Massoud Barzani, samedi, sur la chaîne de télévision al-Arabiya. Ces avertissements échangés de part et d'autre de la frontière turco-irakienne illustrent la sensibilité de la question kurde dans la région.

    Vu de Turquie, « Barzani allume la mèche de la dynamite », résumait hier le quotidien kémaliste turc Cumhuriyet. En déclarant que la ville de Kirkouk avait « une identité kurde, géographiquement et historiquement » et qu'elle faisait « partie du Kurdistan », le président du Kurdistan autonome a touché un sujet sensible à Ankara.

    Plainte à Washington

    La riche ville pétrolifère du Nord irakien abrite une petite minorité turkmène qui légitime, aux yeux des autorités turques, leur droit d'ingérence dans la région. Le rattachement de cette cité pluriethnique au Kurdistan, qui doit être décidé par référendum cet automne, est la hantise d'Ankara.

    Le gouvernement redoute que la constitution d'un État kurde indépendant en Irak n'attise les tentations indépendantistes des Kurdes, côté turc. Quelques heures à peine après les propos du dirigeant irakien, Abdullah Gül, le ministre des Affaires étrangères turc, téléphonait à Condoleezza Rice, le secrétaire d'État américain, pour se plaindre. Le sujet sera au menu, aujourd'hui, du Conseil national turc de sécurité. Les militaires turcs menacent parfois d'intervenir à Kirkouk.

    Signe avant-coureur que la Turquie a des difficultés à s'imposer dans le jeu diplomatique régional, la conférence ministérielle sur l'Irak, qui doit réunir les pays voisins et les grandes puissances mondiales, se tiendra le mois prochain en Égypte, a annoncé Bagdad samedi. Pourtant, Washington avait proposé Istanbul. Il ne manquait que l'aval du président irakien Talabani, un Kurde. Pour ne rien arranger, les combats entre les forces armées turques et le PKK, le parti séparatiste kurde, ont repris : dix soldats et sept combattants kurdes ont trouvé la mort dans le Sud-Est ce week-end. Ankara accuse l'Irak d'abriter dans les montagnes du nord du pays les troupes du PKK, qui profitent de la fonte des neiges au printemps pour mener des incursions en territoire turc.


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