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    L'Europe tente de faire valoir ses préoccupations au Moyen-O

    silverbold
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    Message  silverbold Mar 13 Mar - 9:15

    L'Europe tente de faire valoir ses préoccupations au Moyen-Orient
    LE MONDE | 12.03.07 | 14h59 • Mis à jour le 12.03.07 | 15h24

    Estimant qu'au Moyen-Orient le moment est propice pour que l'Europe fasse entendre sa voix, le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana, entame, lundi 12 mars, une tournée à travers la région. Il devait se rendre, lundi, à Beyrouth, pour des entretiens avec le premier ministre libanais, Fouad Siniora, et le chef du Parlement, Nabih Berri ; puis en Arabie saoudite, où il doit être reçu, mardi, par le roi Abdallah ; et ensuite à Damas pour rencontrer, mercredi, le président syrien, Bachar Al-Assad.

    Mahmoud Ahmadinejad prêt à se rendre au Conseil de sécurité

    Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a exprimé son intention d'assister à la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l'ONU qui examinera le dossier nucléaire de Téhéran, a annoncé, dimanche 11 mars, le porte-parole du gouvernement. Le président compte ainsi "défendre les intérêts nationaux et les droits internationaux" du peuple iranien, a déclaré Gholam Hossein Elham, cité par la télévision d'Etat. M. Elham n'a pas précisé si le président iranien entendait prendre la parole à cette occasion.
    Le Conseil de sécurité a adopté le 23 décembre 2006 des sanctions limitées contre l'Iran à cause de son refus de suspendre notamment son enrichissement d'uranium. Ces sanctions n'ont pas eu d'effet et le Conseil doit prochainement se réunir pour examiner un nouveau projet de résolution dont le contenu est encore en discussion. - (AFP.)
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    Il s'agit du premier déplacement du chef de la diplomatie européenne en Syrie depuis 2004, année où la résolution 1559 de l'ONU, votée à l'initiative de la France et des Etats-Unis, avait sommé ce pays de retirer ses troupes du Liban.

    D Depuis l'assassinat, en février 2005, de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, les contacts entre l'Union européenne et Damas étaient gelés. En approuvant "sans réserve" le voyage de M. Solana en Syrie, Jacques Chirac, qui se refusait depuis 2005 au moindre contact avec le régime syrien, et critiquait l'attitude plus souple d'autres dirigeants européens à l'égard de Damas, modifie son approche. Afin, a-t-il expliqué, que l'Europe délivre un "message clair, élaboré, et qui bénéficie du consensus général".

    La tournée de M. Solana intervient au moment où des éléments nouveaux sont intervenus au Moyen-Orient : l'ouverture diplomatique américaine faite à la Syrie et à l'Iran à l'occasion de la conférence internationale de Bagdad, samedi 10 mars, et les signes d'apaisement au Liban, où le chef de la majorité parlementaire, Saad Hariri, et le chef du Parlement, Nabih Berri, membre de l'opposition, se sont rencontrés pour la première fois depuis quatre mois.

    Sur tous ces fronts, l'activité déployée par la diplomatie saoudienne est considérée par les Européens comme un facteur positif. L'Arabie saoudite joue un rôle important au Liban, ainsi que dans le dialogue interpalestinien, et elle a lancé une politique de contacts intensifs avec l'Iran, alors que ce pays fait l'objet d'une stratégie d'endiguement de la part des Etats-Unis. Le prochain sommet de la Ligue arabe est, en outre, prévu fin mars en Arabie saoudite. L'initiative arabe de paix pour le Proche-Orient, formulée en 2002 à l'initiative du prince saoudien Abdallah (aujourd'hui roi), pourrait être réaffirmée.

    Tous ces éléments ont été pris en compte dans la préparation du voyage de M. Solana, qui a été annoncé le 9 mars, à l'occasion d'un sommet européen à Bruxelles. Son message reflétera les conclusions de ce sommet, qui a appelé à une "mise en oeuvre intégrale et rapide" de l'ensemble des résolutions de l'ONU concernant la souveraineté du Liban. Les pays européens sont concernés au premier chef puisqu'ils sont les principaux contributeurs de la force internationale de 12 000 hommes (Finul) déployée au Liban sud depuis la fin du conflit de l'été 2006 entre le Hezbollah et Israël. Ils ont aussi réaffirmé leur "attachement à la mise en place" du tribunal à composante internationale devant juger les responsables de l'assassinat de Rafic Hariri.

    Par ailleurs, pour soutenir l'accord conclu le 8 février à La Mecque entre le Fatah et le Hamas, l'Union européenne (UE) se dit "prête à coopérer avec un gouvernement palestinien légitime qui adopterait un programme tenant compte des principes du Quartet" (renoncement à la violence, reconnaissance d'Israël et des accords passés entre l'OLP et l'Etat juif). L'UE avait suspendu en mars 2006 son aide financière directe aux autorités palestiniennes, après la victoire électorale du Hamas.

    Le voyage de M. Solana marque la volonté des Européens d'unifier leur message. L'Espagne, l'Allemagne et l'Italie avaient envoyé séparément des ministres à Damas, ces derniers mois, tandis que l'Elysée a envisagé, sans consulter ses partenaires, de dépêcher en janvier un émissaire de haut rang à Téhéran pour discuter de "questions régionales" et du Liban. En novembre 2006, l'Espagne, la France et l'Italie lançaient un appel à une "conférence internationale" au Proche-Orient, sans se coordonner avec les Allemands.

    L'effort diplomatique européen intervient au moment où les Etats-Unis, estimant que les pressions militaires et financières qu'ils exercent sur l'Iran les placent en position de force, ont décidé de nouer des contacts avec ce pays et avec la Syrie, dans l'objectif affiché de stabiliser l'Irak. La France, invitée à la conférence de Bagdad à titre de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, a accepté de participer à cette réunion, qui a ainsi été l'occasion d'un contact inédit entre représentants français et syrien.

    Natalie Nougayrède

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-881856@51-881981,0.html

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