mardi 20 février 2007, mis à jour à 18:01
L'UE relève ses objectifs de réduction d'émissions de CO2 Reuters
Les ministres de l'Environnement de l'Union européenne se sont prononcés en faveur d'ambitieux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et ont entamé le délicat processus censé déterminer quelle part reviendrait à chaque pays dans cette nouvelle étape de la lutte contre les changements climatiques.
Le ministre de l'Environnement allemand Sigmar Gabriel, dont le pays assume la présidence tournante des Vingt-Sept, a indiqué que les ministres de l'Environnement de l'UE avaient pris l'engagement - qui aura valeur contraignante pour les pays membres - de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'au moins 20% d'ici 2020, par rapport à leurs niveaux de 1990.
Ils se sont également prononcés en faveur d'une réduction des émissions des pays industrialisés de 30% au cours de la même période, objectif que l'UE entend atteindre si d'autres pays riches comme les Etats-Unis décident de s'y associer.
"Ces deux objectifs ont fait l'objet d'un accord", a assuré Gabriel.
Les ministres préparaient par leur réunion de Bruxelles le sommet des dirigeants de l'Union européenne qui se tiendra les 8 et 9 mars et aura le dernier mot en matière de changement climatique et de stratégie énergétique.
Les objectifs énoncés à Bruxelles devraient servir de base de la proposition de négociations de l'UE en faveur d'un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre après 2012, année où prendra fin le protocole de Kyoto.
Plusieurs pays membres de l'UE ont soutenu les objectifs avec réticence, demandant des concessions pour que leur propre part de réduction d'émissions soit moins lourde que pour d'autres.
WWF SALUE LA DÉCISION DES MINISTRES
Certains Etats ont eu du mal à accepter les nouveaux objectifs sans avoir une idée claire de la manière dont le fardeau sera réparti au sein des Vingt-Sept, a reconnu Gabriel.
1990, a-t-il souligné, sera l'année de référence pour l'objectif global de réduction de 20% mais l'UE va déterminer d'autres années de référence pour certains nouveaux pays membres, issus de l'ex-bloc socialiste.
Certains pays comme la Pologne souhaitent une année de référence antérieure à 1990 parce que cette année-là leur industrie s'était effondrée - et par conséquent les émissions avaient chuté - du fait du changement de régime politique et économique. Varsovie, déclarent des responsables polonais, veut que 1988 - année d'émissions élevées - soit retenue comme année de référence pour ses réductions d'émissions de gaz, car cela lui demandera un effort moins grand.
Le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, s'est dit certain qu'une formule serait trouvée pour répondre aux inquiétudes de certains pays membres de l'UE sur le partage des réductions.
L'organisation écologiste internationale WWF (Fonds mondial pour la nature) a estimé quant à elle que la décision des ministres confirmait la volonté de l'UE de respecter ses obligations internationales.
"Pour construire une maison aux fondations solides, l'UE doit sans attendre décréter des mesures concrètes pour atteindre de tels objectifs et avoir une stratégie permettant à la fois de mobiliser ses ressources et engager d'autres pays (à négocier) pour la période de l'après-2012", a estimé le WWF.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=37939&1807
L'UE relève ses objectifs de réduction d'émissions de CO2 Reuters
Les ministres de l'Environnement de l'Union européenne se sont prononcés en faveur d'ambitieux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et ont entamé le délicat processus censé déterminer quelle part reviendrait à chaque pays dans cette nouvelle étape de la lutte contre les changements climatiques.
Le ministre de l'Environnement allemand Sigmar Gabriel, dont le pays assume la présidence tournante des Vingt-Sept, a indiqué que les ministres de l'Environnement de l'UE avaient pris l'engagement - qui aura valeur contraignante pour les pays membres - de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'au moins 20% d'ici 2020, par rapport à leurs niveaux de 1990.
Ils se sont également prononcés en faveur d'une réduction des émissions des pays industrialisés de 30% au cours de la même période, objectif que l'UE entend atteindre si d'autres pays riches comme les Etats-Unis décident de s'y associer.
"Ces deux objectifs ont fait l'objet d'un accord", a assuré Gabriel.
Les ministres préparaient par leur réunion de Bruxelles le sommet des dirigeants de l'Union européenne qui se tiendra les 8 et 9 mars et aura le dernier mot en matière de changement climatique et de stratégie énergétique.
Les objectifs énoncés à Bruxelles devraient servir de base de la proposition de négociations de l'UE en faveur d'un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre après 2012, année où prendra fin le protocole de Kyoto.
Plusieurs pays membres de l'UE ont soutenu les objectifs avec réticence, demandant des concessions pour que leur propre part de réduction d'émissions soit moins lourde que pour d'autres.
WWF SALUE LA DÉCISION DES MINISTRES
Certains Etats ont eu du mal à accepter les nouveaux objectifs sans avoir une idée claire de la manière dont le fardeau sera réparti au sein des Vingt-Sept, a reconnu Gabriel.
1990, a-t-il souligné, sera l'année de référence pour l'objectif global de réduction de 20% mais l'UE va déterminer d'autres années de référence pour certains nouveaux pays membres, issus de l'ex-bloc socialiste.
Certains pays comme la Pologne souhaitent une année de référence antérieure à 1990 parce que cette année-là leur industrie s'était effondrée - et par conséquent les émissions avaient chuté - du fait du changement de régime politique et économique. Varsovie, déclarent des responsables polonais, veut que 1988 - année d'émissions élevées - soit retenue comme année de référence pour ses réductions d'émissions de gaz, car cela lui demandera un effort moins grand.
Le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, s'est dit certain qu'une formule serait trouvée pour répondre aux inquiétudes de certains pays membres de l'UE sur le partage des réductions.
L'organisation écologiste internationale WWF (Fonds mondial pour la nature) a estimé quant à elle que la décision des ministres confirmait la volonté de l'UE de respecter ses obligations internationales.
"Pour construire une maison aux fondations solides, l'UE doit sans attendre décréter des mesures concrètes pour atteindre de tels objectifs et avoir une stratégie permettant à la fois de mobiliser ses ressources et engager d'autres pays (à négocier) pour la période de l'après-2012", a estimé le WWF.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=37939&1807
