Un député populiste néerlandais suscite l'ire de l'Arabie saoudite
Les propos hostiles à l'islam du député populiste néerlandais Geert Wilders ont suscité, dimanche, la réaction de l'ambassade d'Arabie saoudite à La Haye, qui a demandé à M. Wilders de présenter ses excuses, ce que le Néerlandais a refusé.
Geert Wilders, chef de groupe du petit parti nationaliste et conservateur "Parti pour la liberté" (9 des 150 sièges de la Chambre basse du parlement), est connu pour ses positions hostiles à l'immigration. Dans une interview qu'il a accordée cette semaine au quotidien gratuit De Pers, M. Wilders a affirmé que "si les musulmans veulent rester ici, ils doivent déchirer la moitié du Coran et le jeter".
"Si Mahomet vivait ici aujourd'hui, je proposerais de le chasser du pays comme un extrémiste", a-t-il ajouté. L'islam est "une religion violente", selon le député qui précisait: "je veux avertir les gens que l'islam est le plus grave danger qui nous menace". Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Ben Bot, a désapprouvé ces propos vendredi, ajoutant qu'ils n'aidaient en rien l'image des Pays-Bas à l'étranger.
Ce dimanche, l'ambassadeur saoudien à La Haye, Walid Al-Khariji, a demandé de manière informelle auprès des Affaires étrangères néerlandaises que le politicien de droite retire ses propos et présente des excuses. L'ambassadeur a également indiqué au quotidien saoudien Al-Watan rechercher une solution "loin de la presse".
Réagissant à cette demande, Geert Wilders a refusé fermement. "Sont-ils devenus complètement fous? Il est scandaleux qu'un pays qui ne permet aucune liberté d'expression me dicte des ordres", a-t-il répondu. "Ils doivent apprendre qu'ici, en tant que parlementaire, on peut dire tout ce que l'on veut", a ajouté Geert Wilders. Le député, qui a reçu de nombreuses menaces de mort, vit sous protection rapprochée jour et nuit.
http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_382508.html?wt.bron=hlnDossierTeaser
Les propos hostiles à l'islam du député populiste néerlandais Geert Wilders ont suscité, dimanche, la réaction de l'ambassade d'Arabie saoudite à La Haye, qui a demandé à M. Wilders de présenter ses excuses, ce que le Néerlandais a refusé.
Geert Wilders, chef de groupe du petit parti nationaliste et conservateur "Parti pour la liberté" (9 des 150 sièges de la Chambre basse du parlement), est connu pour ses positions hostiles à l'immigration. Dans une interview qu'il a accordée cette semaine au quotidien gratuit De Pers, M. Wilders a affirmé que "si les musulmans veulent rester ici, ils doivent déchirer la moitié du Coran et le jeter".
"Si Mahomet vivait ici aujourd'hui, je proposerais de le chasser du pays comme un extrémiste", a-t-il ajouté. L'islam est "une religion violente", selon le député qui précisait: "je veux avertir les gens que l'islam est le plus grave danger qui nous menace". Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Ben Bot, a désapprouvé ces propos vendredi, ajoutant qu'ils n'aidaient en rien l'image des Pays-Bas à l'étranger.
Ce dimanche, l'ambassadeur saoudien à La Haye, Walid Al-Khariji, a demandé de manière informelle auprès des Affaires étrangères néerlandaises que le politicien de droite retire ses propos et présente des excuses. L'ambassadeur a également indiqué au quotidien saoudien Al-Watan rechercher une solution "loin de la presse".
Réagissant à cette demande, Geert Wilders a refusé fermement. "Sont-ils devenus complètement fous? Il est scandaleux qu'un pays qui ne permet aucune liberté d'expression me dicte des ordres", a-t-il répondu. "Ils doivent apprendre qu'ici, en tant que parlementaire, on peut dire tout ce que l'on veut", a ajouté Geert Wilders. Le député, qui a reçu de nombreuses menaces de mort, vit sous protection rapprochée jour et nuit.
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