Ceci est un mail reçu au boulot
Ce qui me semble intéressant c'est qu'il est possible de joindre le chercheur, il donne son adresse mail...
... et donc de vérifier si c'est un hoax ou non !
Vous en pensez quoi ????
Si c'est du sérieux, accepterait-il de venir nous parler ?
Quelqu'un souhaite-il/elle prendre contact avec lui ?
Cliquer sur le lien suivant pour visionner le film et lire les commentaires, ci-dessous, des chercheurs...
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8996055986353195886
Pour compléter votre info sur cette fameuse émission.
Bien à vous tous,
XXX
Comme le rappelle le vice-président de la CGB : celle-ci a rendu 5 avis sur la question. Il serait sans doute très utile de les consulter ....
(www.ogm.gouv.fr)
______________________________________________
De: XXX
Date: 8 février 2007 11:10:36 GMT+01:00
Objet: RE: Fwd: TR: Santé publique et OGM
"Ceci est une imposture. Cette information a d'ailleurs été démentie sur
France-Inter avant hier. Ce reportage a été diffusé sur Canal le 15 novembre
2005. Il est scandaleux, c'est un ramassis de mensonges et d'inexactitudes.
J'ai participé le 08 décembre 2005 à une réunion de tous les responsables de
communication des centres INRA (21 ou 22) pour analyser avec eux, en détail,
les passages mensongers. Je me sentais d'autant mieux placé que j'étais à
l'origine des questions posées au sujet du MON 863 dont j'étais rapporteur à
la CGB. Canal + s'était bien gardé de m'interroger. Le rédacteur en chef de
l'émission a reçu une lettre de violentes protestations de la part de
Jean-Yves Le Déaut (député de Nancy), alors président de l'office
parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST). Depuis j'ai fait une analyse critique des articles publiés par
l'équipe italienne évoquée dans l'émission, articles dont je ne peux retenir
les conclusions et qui n'auraient jamais dû être publiés. J'en ai discuté
récemment en détail avec des opposants aux OGM sans qu'ils ne trouvent à
dire pour contrer mes arguments.
Tout ceci est proprement scandaleux et sans doute pas sans rapport avec la
campagne électorale. Corinne Lepage, qui est candidate et qui ment
délibérément dans l'émission, poursuit à la fois des objectifs politiques
mais aussi financiers ; elle est, avec son époux, à la tête de l'un des plus
gros cabinets d'avocats du barreau de Paris. Elle vient d'ailleurs de se
faire aligner dans la Canard Enchaîné du 31 janvier.
Peux-tu faire circuler ces informations largement ; c'est fondamental de
faire éclater la vérité !
J'ai tout le dossier et il est chargé. Je peux intervenir n’importe où,
devant n'importe qui. Cette diffusion est une attaque intolérable à la
vérité scientifique et tous les chercheurs devraient réagir."
Mais je suis d'accord avec vous ; tout ceci est décourageant car ce n'est pas
notre métier que de passer tout notre temps à réagir aux infos diffusées par
ceux dont c'est le fond de commerce. Pourtant ne perdons pas courage.
Cordialement à tous.
________________________________________
Bonjour N,
Apparemment le bruit sur une interdiction de diffusion de la vidéo sur Canal+ n'était pas fondé (cf. mél de S du 10.01.06 via I du 06.02.07).
Vous souhaitez des commentaires brefs sur le fond.... et d'autres collègues de la liste m'ont demandé en privé des compléments d'info.
Je fais une tentative avec les suivants, si possible brefs !? (d'autres complèteront si besoin) :
Le maïs Bt MON863 a été testé pour autorisation de commercialisation selon une procédure "légère", admise par les autorités Françaises et Européennes, avec un étude de "toxicité" de 90 jours, sur rats.
Premier point de polémique : comme les PGM de ce type produisent une substance insecticide d'action mal connue chez les mammifères, pourquoi n'exige-t-on pas l'application de la directive CEE/91/414 sur les pesticides, avec des tets à 90 jours sur 3 espèces animales (dont rat et souris), et des tests à 2 ans sur l'une des 3 (en général le rat). Par ailleurs les études doivent-elles être faites comme actuellement par le laboratoire choisi par le fabricant de PGM, ou par un labo indépendant ? Et certains experts des agences d'évaluation doivent-ils être cooptés par les dits fabricants, ou l'expertise doit-elle être réellement contradictoire ?
2° point de polémique : les 80 rats ayant mangé MON863 ont des différences significatives inquiétantes, sur la compsition du sang et des organes de détoxification, en comparant ces rats au vrai lot témoin expérimental ("control group" avec 80 rats) ayant mangé les plants témoins non-GM cultivés en parallèle au MON863.
Mais Monsanto considère ceci sans signification biologique, notamment en comparant ces mêmes rats, non plus au vrai lot témoin expérimental ("control group" avec 80 rats), mais à des valeurs dites "de référence" de 240 autres rats dont 120 ont mangé des maïs d'autres lignées (Illinois) que celle en cause (Hawaii) et les 120 autres ont mangé de la même lignée mais cultivée ailleurs que la PGM et ses plants témoins non-GM (voir la publi de Monsanto dans Food Chem Toxicol, 2006, 44 : 147-160 pour les détails -je tiens le TAP.pdf à la disposition de ceux qui le souhaitent-, ainsi que les commentaires qu'en fait G E Séralini, cf lien ci-dessous).
3° point de polémique : les gouvernements Français et Allemand ont tout fait pour retarder le rendu public du dossier (comme il aurait dû l'être du fait de la directive CEE/2001/18). Et il semblerait que le gouvernement Français souhaite toujours maintenir et même promouvoir cette attitude ?
4° point de polémique : les autorités sanitaires Françaises et Européennes ont autorisé la commercialisation sans demander ni attendre des expériences complémentaires in vivo de longue durée, sur plusieurs espèces animales et statistiquement non discutables;
et des essais in vitro sur tissus ou cellules humaines, avec la "vraie" toxine extraite des "vraies" variétés de PGM à autoriser plutôt qu'avec des toxines et/ou des variétés "génériques" ou "cousines" (les évaluations ne sont/seraient en effet pas refaites obligatoirement pour chaque nouvelle variété, une fois qu'une cousine est au catalogue, alors que rien ne prouve que les éventuels problèmes soient les mêmes d'une variété à l'autre portant le même transgène) (début 2006 il y avait par exemple 25 variétés de MON810 inscrites en Espagne...).
Il y a eu aussi des doutes sur la possibilité d'extrapoler des tests faits sur des hybrides MON863xMON810, pour répondre aux questions sur le MON863 (utilisation d'autres lignées pour répondre aux questions résiduelles de la CGB sur celle qui était à l'étude initialement...)
Dans les échanges entre Tibon-Cornillot et Boutin, il est question de "recherche vs bricolage"...
Je propose de rajouter des items de "court-terme et précipitation" (les actionnaires n'attendent pas...) vs "vitesse dans la précaution et le respect de la temporalité des espèces".....
Le rapport de G.E Séralini est disponible ici :
http://www.criigen.org/index.php?option=com_content&task=view&id=106&Itemid=47
et autres infos du CRII-GEN (dont le même rapport en anglais) à :
criigen.org
Bien cordialement,
Z.
Et une des réponses,
Juste un point , car ceci est usant, surtout si on ressort périodiquement de vieilles choses dont on n'a pas contrôlé le caractère récent.
Peut on dire qu'on tourne en rond?
Mais quand je vois écrit ceci: "les évaluations ne sont/seraient en effet pas refaites obligatoirement pour chaque nouvelle variété, une fois qu'une cousine est au catalogue, alors que rien ne prouve que les éventuels problèmes soient les mêmes d'une variété à l'autre portant le même transgène",
alors je me dis que l'on ne mesure pas l'effet principal "transgène", mais des effets des fonds génétiques.
Ca n'éclaircit pas le débat.
Et l'analyse statistique est impuissante à décider d'une conclusion si les prémisses de l'expérimentation sont incertaines ( en l'occurence, si on n'est pas sûr de l'isogénicité totale et vérifiée du témoin et du transformé).
La réalité (biologique) est suffisamment incertaine et complexe pour ne pas rajouter une couche de logique floue....
Quant aux bricolages génétiques dont il a été question par ailleurs, l'analyse des données de séquences 'naturelles' intra et interspécifiques (de plus en plus nombreuses) montrent que le grand timonier lui même ne devait pas trop savoir comment s'y prendre.
L'évolution y a échappé belle!
L
?????
c'est un peu confus
à suivre >>> sur hoaxbuster... quoi qui disent
Ce qui me semble intéressant c'est qu'il est possible de joindre le chercheur, il donne son adresse mail...
... et donc de vérifier si c'est un hoax ou non !
Vous en pensez quoi ????
Si c'est du sérieux, accepterait-il de venir nous parler ?
Quelqu'un souhaite-il/elle prendre contact avec lui ?
Cliquer sur le lien suivant pour visionner le film et lire les commentaires, ci-dessous, des chercheurs...
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8996055986353195886
Pour compléter votre info sur cette fameuse émission.
Bien à vous tous,
XXX
Comme le rappelle le vice-président de la CGB : celle-ci a rendu 5 avis sur la question. Il serait sans doute très utile de les consulter ....
(www.ogm.gouv.fr)
______________________________________________
De: XXX
Date: 8 février 2007 11:10:36 GMT+01:00
Objet: RE: Fwd: TR: Santé publique et OGM
"Ceci est une imposture. Cette information a d'ailleurs été démentie sur
France-Inter avant hier. Ce reportage a été diffusé sur Canal le 15 novembre
2005. Il est scandaleux, c'est un ramassis de mensonges et d'inexactitudes.
J'ai participé le 08 décembre 2005 à une réunion de tous les responsables de
communication des centres INRA (21 ou 22) pour analyser avec eux, en détail,
les passages mensongers. Je me sentais d'autant mieux placé que j'étais à
l'origine des questions posées au sujet du MON 863 dont j'étais rapporteur à
la CGB. Canal + s'était bien gardé de m'interroger. Le rédacteur en chef de
l'émission a reçu une lettre de violentes protestations de la part de
Jean-Yves Le Déaut (député de Nancy), alors président de l'office
parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST). Depuis j'ai fait une analyse critique des articles publiés par
l'équipe italienne évoquée dans l'émission, articles dont je ne peux retenir
les conclusions et qui n'auraient jamais dû être publiés. J'en ai discuté
récemment en détail avec des opposants aux OGM sans qu'ils ne trouvent à
dire pour contrer mes arguments.
Tout ceci est proprement scandaleux et sans doute pas sans rapport avec la
campagne électorale. Corinne Lepage, qui est candidate et qui ment
délibérément dans l'émission, poursuit à la fois des objectifs politiques
mais aussi financiers ; elle est, avec son époux, à la tête de l'un des plus
gros cabinets d'avocats du barreau de Paris. Elle vient d'ailleurs de se
faire aligner dans la Canard Enchaîné du 31 janvier.
Peux-tu faire circuler ces informations largement ; c'est fondamental de
faire éclater la vérité !
J'ai tout le dossier et il est chargé. Je peux intervenir n’importe où,
devant n'importe qui. Cette diffusion est une attaque intolérable à la
vérité scientifique et tous les chercheurs devraient réagir."
Mais je suis d'accord avec vous ; tout ceci est décourageant car ce n'est pas
notre métier que de passer tout notre temps à réagir aux infos diffusées par
ceux dont c'est le fond de commerce. Pourtant ne perdons pas courage.
Cordialement à tous.
________________________________________
Bonjour N,
Apparemment le bruit sur une interdiction de diffusion de la vidéo sur Canal+ n'était pas fondé (cf. mél de S du 10.01.06 via I du 06.02.07).
Vous souhaitez des commentaires brefs sur le fond.... et d'autres collègues de la liste m'ont demandé en privé des compléments d'info.
Je fais une tentative avec les suivants, si possible brefs !? (d'autres complèteront si besoin) :
Le maïs Bt MON863 a été testé pour autorisation de commercialisation selon une procédure "légère", admise par les autorités Françaises et Européennes, avec un étude de "toxicité" de 90 jours, sur rats.
Premier point de polémique : comme les PGM de ce type produisent une substance insecticide d'action mal connue chez les mammifères, pourquoi n'exige-t-on pas l'application de la directive CEE/91/414 sur les pesticides, avec des tets à 90 jours sur 3 espèces animales (dont rat et souris), et des tests à 2 ans sur l'une des 3 (en général le rat). Par ailleurs les études doivent-elles être faites comme actuellement par le laboratoire choisi par le fabricant de PGM, ou par un labo indépendant ? Et certains experts des agences d'évaluation doivent-ils être cooptés par les dits fabricants, ou l'expertise doit-elle être réellement contradictoire ?
2° point de polémique : les 80 rats ayant mangé MON863 ont des différences significatives inquiétantes, sur la compsition du sang et des organes de détoxification, en comparant ces rats au vrai lot témoin expérimental ("control group" avec 80 rats) ayant mangé les plants témoins non-GM cultivés en parallèle au MON863.
Mais Monsanto considère ceci sans signification biologique, notamment en comparant ces mêmes rats, non plus au vrai lot témoin expérimental ("control group" avec 80 rats), mais à des valeurs dites "de référence" de 240 autres rats dont 120 ont mangé des maïs d'autres lignées (Illinois) que celle en cause (Hawaii) et les 120 autres ont mangé de la même lignée mais cultivée ailleurs que la PGM et ses plants témoins non-GM (voir la publi de Monsanto dans Food Chem Toxicol, 2006, 44 : 147-160 pour les détails -je tiens le TAP.pdf à la disposition de ceux qui le souhaitent-, ainsi que les commentaires qu'en fait G E Séralini, cf lien ci-dessous).
3° point de polémique : les gouvernements Français et Allemand ont tout fait pour retarder le rendu public du dossier (comme il aurait dû l'être du fait de la directive CEE/2001/18). Et il semblerait que le gouvernement Français souhaite toujours maintenir et même promouvoir cette attitude ?
4° point de polémique : les autorités sanitaires Françaises et Européennes ont autorisé la commercialisation sans demander ni attendre des expériences complémentaires in vivo de longue durée, sur plusieurs espèces animales et statistiquement non discutables;
et des essais in vitro sur tissus ou cellules humaines, avec la "vraie" toxine extraite des "vraies" variétés de PGM à autoriser plutôt qu'avec des toxines et/ou des variétés "génériques" ou "cousines" (les évaluations ne sont/seraient en effet pas refaites obligatoirement pour chaque nouvelle variété, une fois qu'une cousine est au catalogue, alors que rien ne prouve que les éventuels problèmes soient les mêmes d'une variété à l'autre portant le même transgène) (début 2006 il y avait par exemple 25 variétés de MON810 inscrites en Espagne...).
Il y a eu aussi des doutes sur la possibilité d'extrapoler des tests faits sur des hybrides MON863xMON810, pour répondre aux questions sur le MON863 (utilisation d'autres lignées pour répondre aux questions résiduelles de la CGB sur celle qui était à l'étude initialement...)
Dans les échanges entre Tibon-Cornillot et Boutin, il est question de "recherche vs bricolage"...
Je propose de rajouter des items de "court-terme et précipitation" (les actionnaires n'attendent pas...) vs "vitesse dans la précaution et le respect de la temporalité des espèces".....
Le rapport de G.E Séralini est disponible ici :
http://www.criigen.org/index.php?option=com_content&task=view&id=106&Itemid=47
et autres infos du CRII-GEN (dont le même rapport en anglais) à :
criigen.org
Bien cordialement,
Z.
Et une des réponses,
Juste un point , car ceci est usant, surtout si on ressort périodiquement de vieilles choses dont on n'a pas contrôlé le caractère récent.
Peut on dire qu'on tourne en rond?
Mais quand je vois écrit ceci: "les évaluations ne sont/seraient en effet pas refaites obligatoirement pour chaque nouvelle variété, une fois qu'une cousine est au catalogue, alors que rien ne prouve que les éventuels problèmes soient les mêmes d'une variété à l'autre portant le même transgène",
alors je me dis que l'on ne mesure pas l'effet principal "transgène", mais des effets des fonds génétiques.
Ca n'éclaircit pas le débat.
Et l'analyse statistique est impuissante à décider d'une conclusion si les prémisses de l'expérimentation sont incertaines ( en l'occurence, si on n'est pas sûr de l'isogénicité totale et vérifiée du témoin et du transformé).
La réalité (biologique) est suffisamment incertaine et complexe pour ne pas rajouter une couche de logique floue....
Quant aux bricolages génétiques dont il a été question par ailleurs, l'analyse des données de séquences 'naturelles' intra et interspécifiques (de plus en plus nombreuses) montrent que le grand timonier lui même ne devait pas trop savoir comment s'y prendre.
L'évolution y a échappé belle!
L
?????
c'est un peu confus
à suivre >>> sur hoaxbuster... quoi qui disent
Dernière édition par le Ven 9 Fév - 22:28, édité 1 fois