Le manifeste politique de Verhofstadt
Le Premier ministre Guy Verhofstadt présentait lundi la traduction française de son quatrième manifeste politique, un "plaidoyer pour une société ouverte". Il s'agit d'une sorte de programme de campagne du VLD pour les prochaines élections.
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Source:Info radio - 6 fév 2007 14:05
L'ouvrage se veut une réflexion sur les grandes réformes à mener dans le moyen et le long terme. Par contre on n’y retrouve pas un mot sur les débats communautaires imminents. Guy Verhofstadt l’explique par le fait que comme Premier ministre, il doit «essayer de construire un pont entre tout cela et ça j'ai essayé de le faire il y a deux semaines et les réactions que j'ai eues, tant de Néerlandophones que des Francophones, étaient très positives. Toutes les personnes que j'ai vues après le discours au Palais Royal étaient d'accord pour dire que le dialogue entre les Régions et les Communautés est la bonne voie. Pas seulement pour donner plus d'autonomie aux Régions et Communautés, mais aussi pour renforcer la Fédération belge en créant des instruments spécifiques pour ça.»
On sait que Louis Michel, ancien Vice-Premier ministre aujourd'hui Commissaire européen, pourrait être intéressé par un poste de Premier ministre. On sait également qu'Elio Di Rupo a lui-même dit qu'un Francophone pouvait un jour devenir Premier ministre. Sur la question d’un francophone au poste de Premier ministre, Guy Verhostadt répond que «Dans la Constitution, il n'est nulle part inscrit que ça ne peut pas être quelqu'un d'autre que Guy Verhofstadt. (…) Ce n'est pas la langue qui parle où la couleur des cheveux qu'il a. Non, ce sont les convictions politiques qui sont importantes et pour ça il faut avoir une majorité au Parlement, c'est comme ça que ça fonctionne.»
Et le Premier ministre a présenté son livre en compagnie de Didier Reynders, le Président du MR, et de Louis Michel. Louis Michel qui n'écarte pas l'idée de se présenter au scrutin de juin prochain. Il entend bien en tout cas jouer un rôle. Didier Reynders, lui, a donné l'impression de souscrire à certains pans du programme libéral flamand, y compris sur le plan communautaire. C'est ce que pense notamment le CDH, dans l'opposition. Réponse du principal intéressé: la méthode de dialogue Verhofstadt, oui, le cahier communautaire non! «J'entends parler sans cesse de l'unité du pays, de la sauvegarde de l'avenir de la Belgique fédérale. Il faut quand même pour cela que les Francophones et les Flamands se parlent régulièrement.»
Et puis décidément, ça bouge dans le paysage politique flamand. Le cartel que formait le VLD, le parti du Premier ministre, avec la petite formation VIVANT va changer de forme et de nom à l'occasion du congrès de libéraux flamands de dimanche.
http://www.rtbf.be/info/belgique/ARTICLE_068734
Le Premier ministre Guy Verhofstadt présentait lundi la traduction française de son quatrième manifeste politique, un "plaidoyer pour une société ouverte". Il s'agit d'une sorte de programme de campagne du VLD pour les prochaines élections.
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Source:Info radio - 6 fév 2007 14:05
L'ouvrage se veut une réflexion sur les grandes réformes à mener dans le moyen et le long terme. Par contre on n’y retrouve pas un mot sur les débats communautaires imminents. Guy Verhofstadt l’explique par le fait que comme Premier ministre, il doit «essayer de construire un pont entre tout cela et ça j'ai essayé de le faire il y a deux semaines et les réactions que j'ai eues, tant de Néerlandophones que des Francophones, étaient très positives. Toutes les personnes que j'ai vues après le discours au Palais Royal étaient d'accord pour dire que le dialogue entre les Régions et les Communautés est la bonne voie. Pas seulement pour donner plus d'autonomie aux Régions et Communautés, mais aussi pour renforcer la Fédération belge en créant des instruments spécifiques pour ça.»
On sait que Louis Michel, ancien Vice-Premier ministre aujourd'hui Commissaire européen, pourrait être intéressé par un poste de Premier ministre. On sait également qu'Elio Di Rupo a lui-même dit qu'un Francophone pouvait un jour devenir Premier ministre. Sur la question d’un francophone au poste de Premier ministre, Guy Verhostadt répond que «Dans la Constitution, il n'est nulle part inscrit que ça ne peut pas être quelqu'un d'autre que Guy Verhofstadt. (…) Ce n'est pas la langue qui parle où la couleur des cheveux qu'il a. Non, ce sont les convictions politiques qui sont importantes et pour ça il faut avoir une majorité au Parlement, c'est comme ça que ça fonctionne.»
Et le Premier ministre a présenté son livre en compagnie de Didier Reynders, le Président du MR, et de Louis Michel. Louis Michel qui n'écarte pas l'idée de se présenter au scrutin de juin prochain. Il entend bien en tout cas jouer un rôle. Didier Reynders, lui, a donné l'impression de souscrire à certains pans du programme libéral flamand, y compris sur le plan communautaire. C'est ce que pense notamment le CDH, dans l'opposition. Réponse du principal intéressé: la méthode de dialogue Verhofstadt, oui, le cahier communautaire non! «J'entends parler sans cesse de l'unité du pays, de la sauvegarde de l'avenir de la Belgique fédérale. Il faut quand même pour cela que les Francophones et les Flamands se parlent régulièrement.»
Et puis décidément, ça bouge dans le paysage politique flamand. Le cartel que formait le VLD, le parti du Premier ministre, avec la petite formation VIVANT va changer de forme et de nom à l'occasion du congrès de libéraux flamands de dimanche.
http://www.rtbf.be/info/belgique/ARTICLE_068734
Les sociaux chrétines flamands ont toujours été le drame de la Belgique.
