Venezuela
Hugo Chavez : retour aux pleins pouvoirs
Démocratie participative : les députés venezueliens votent les pleins pouvoirs au président Hugo Chavez.
Deux mois après son élection, Hugo Chavez, l'un des porte-parole de la nouvelle gauche latino-américaine, resserre la main sur la gestion des affaires de son pays.
Le Parlement lui a octroyé, mercredi, une nouvelle série de pouvoirs spéciaux qui vont lui permettre de légiférer dans plusieurs domaines stratégiques - financiers, économiques, sociaux, culturels - ainsi qu'en matière de sécurité et de défense pendant une période limitée de 18 mois.
Le chef de l'État devrait en profiter pour réorganiser la structure des institutions et établir un nouvel appareil de financement notamment pour l'exploitation des ressources pétrolières.
La Banque centrale du Venezuela perdrait son autonomie. Elle serait placée directement sous le contrôle du gouvernement.
Il y a quelques semaines, Hugo Chavez avait également annoncé son intention de nationaliser les industries de télécommunications et le réseau de fourniture d'énergie dont certains actionnaires se trouvent aux États-Unis.
Le chef de l'État devrait entamer sa reprise en mains du secteur pétrolier. Les compagnies étrangères ExxonMobil, Chevron, Conoco, Total, et le norvégien Statoil, oeuvrant dans le bassin de l'Orénoque, présenté comme l'une des plus grandes réserves du monde, sont en train de négocier de nouveaux contrats d'exploitation selon lesquels l'État venezuelien prendrait une part majoritaire dans les sociétés, à hauteur de 51 %.
Hugo Chavez voudrait aussi amender la Constitution en lui permettant de se présenter de façon illimitée aux élections présidentielles. Ce projet a été qualifié de dictatorial par ses opposants.
Le président vénézuelien avait déjà obtenu les pleins pouvoirs en 2001. Ses actions avaient alors divisé le pays, entraînant une radicalisation du pouvoir et la répression des mouvements d'opposition.
John Negroponte, directeur du Renseignement national et futur adjoint de Condolizza Rice au Département d'État américain, a désigné mercredi le président Chavez comme une menace pour les démocraties régionales. « Je ne pense pas qu'il y ait de force constructive en Amérique latine », a déclaré l'ancien ambassadeur américain au Mexique et au Honduras devant une commission du Sénat.
Source : radio-canada
Hugo Chavez : retour aux pleins pouvoirs
Démocratie participative : les députés venezueliens votent les pleins pouvoirs au président Hugo Chavez.
Deux mois après son élection, Hugo Chavez, l'un des porte-parole de la nouvelle gauche latino-américaine, resserre la main sur la gestion des affaires de son pays.
Le Parlement lui a octroyé, mercredi, une nouvelle série de pouvoirs spéciaux qui vont lui permettre de légiférer dans plusieurs domaines stratégiques - financiers, économiques, sociaux, culturels - ainsi qu'en matière de sécurité et de défense pendant une période limitée de 18 mois.
Le chef de l'État devrait en profiter pour réorganiser la structure des institutions et établir un nouvel appareil de financement notamment pour l'exploitation des ressources pétrolières.
La Banque centrale du Venezuela perdrait son autonomie. Elle serait placée directement sous le contrôle du gouvernement.
Il y a quelques semaines, Hugo Chavez avait également annoncé son intention de nationaliser les industries de télécommunications et le réseau de fourniture d'énergie dont certains actionnaires se trouvent aux États-Unis.
Le chef de l'État devrait entamer sa reprise en mains du secteur pétrolier. Les compagnies étrangères ExxonMobil, Chevron, Conoco, Total, et le norvégien Statoil, oeuvrant dans le bassin de l'Orénoque, présenté comme l'une des plus grandes réserves du monde, sont en train de négocier de nouveaux contrats d'exploitation selon lesquels l'État venezuelien prendrait une part majoritaire dans les sociétés, à hauteur de 51 %.
Hugo Chavez voudrait aussi amender la Constitution en lui permettant de se présenter de façon illimitée aux élections présidentielles. Ce projet a été qualifié de dictatorial par ses opposants.
Le président vénézuelien avait déjà obtenu les pleins pouvoirs en 2001. Ses actions avaient alors divisé le pays, entraînant une radicalisation du pouvoir et la répression des mouvements d'opposition.
John Negroponte, directeur du Renseignement national et futur adjoint de Condolizza Rice au Département d'État américain, a désigné mercredi le président Chavez comme une menace pour les démocraties régionales. « Je ne pense pas qu'il y ait de force constructive en Amérique latine », a déclaré l'ancien ambassadeur américain au Mexique et au Honduras devant une commission du Sénat.
Source : radio-canada