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    Quel bilan pour la Wallonie ?

    joan21
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    Quel bilan pour la Wallonie ? Empty Quel bilan pour la Wallonie ?

    Message  joan21 Mer 31 Jan - 11:26

    Quel bilan pour la Wallonie ?
    Mise en ligne le 31-1-2007 8:49

    La Wallonie se porte-t-elle bien ? Deux visions s'opposent. Elio Di Rupo dressera un bilan optimiste, ce matin, devant le Parlement. A l'inverse, le sénateur libéral Alain Destexhe estime que les fonds européens ont été mal utilisés en province de Hainaut, ces dernières années. Dans un livre intitulé "Hainaut: enfin une stratégie gagnante? ", Alain Destexhe passe en revue les aides européennes octroyées à la province dans le cadre du plan Objectif 1. Il dénonce un gaspillage systématique des subsides dans des projets qu'il juge mal pensés, sans que le taux de chômage régresse ou que la situation économique de la région s'améliore.

    [Alain Destexhe] Au côté de Denis Batta, un fonctionnaire européen qui a été pendant 4 ans, le chef de cabinet du bourgmestre de La Louvière, le sénateur MR pointe notamment la construction des ascenseurs de Strépy-Thieu, la réalisation de l'éco-musée de Bois-du-Luc ou la rénovation des remparts de la ville de Binche. Les deux hommes proposent plusieurs pistes pour mieux dépenser les subsides européens, comme la création d'un comité d'experts indépendants chargé de décider seul des projets les plus intéressants pour la province", affirment-ils.

    Alain Destexhe s'en prend particulièrement au parti socialiste, présent à tous les niveaux de pouvoir. Il l'accuse d'avoir distribué l'argent au gré des projets personnels de certains de ses élus. Il dénonce enfin la situation en Wallonie, qui connaît une stagnation de son taux de chômage malgré la croissance économique enregistrée en 2006.

    [di rupo 1 05 03] Interrogé sur la sortie du sénateur MR, Elio Di Rupo, président du PS, a déclaré qu'Alain Destexhe s'en prenait en fait à la gestion d'un gouvernement auquel son parti, le MR, a participé jusqu'en 2004. Quant au ministre wallon de l'Economie Jean-Claude Marcourt, il a rétorqué que le gouvernement wallon travaille tous les jours à la création d'activité et d'emploi et s'est félicité du jugement positif émis par M. Destexhe quant aux pôles de compétitivité.

    Le ministre wallon du Logement André Antoine est satisfait du constat positif porté par le sénateur Alain Destexhe sur les pôles de compétitivité ou l'esprit dynamique d'une grande majorité de Wallons. "Reste qu'après lecture scrupuleuse, on constate que l'analyse simpliste de M. Destexhe n'est assortie de nulle proposition concrète en matière d'emploi, alors que si la critique est aisée, le rôle premier du mandataire politique est de construire", ajoute le ministre dans un communiqué.

    Le MR donnera aujourd'hui son "point de vue" sur l'état de la Wallonie lors du débat parlementaire qui succèdera à la déclaration du ministre-président Elio Di Rupo, a indiqué le président des réformateurs Didier Reynders. Il n'est toutefois pas "anormal" qu'au-delà du point de vue du MR, un sénateur puisse livrer une analyse peut-être plus "tranchée" ou "décalée", a-t-il précisé en référence au document d'Alain Destexhe.

    http://www.rtl.be/article/69172.aspx?lg=1
    MP
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    Quel bilan pour la Wallonie ? Empty Re: Quel bilan pour la Wallonie ?

    Message  MP Mer 31 Jan - 12:31

    Le ministre wallon du Logement André Antoine est satisfait du constat positif porté par le sénateur Alain Destexhe sur les pôles de compétitivité ou l'esprit dynamique d'une grande majorité de Wallons. "Reste qu'après lecture scrupuleuse, on constate que l'analyse simpliste de M. Destexhe n'est assortie de nulle proposition concrète en matière d'emploi,

    Quand ce lobotomisé d'Antoine aura compris qu'on ne crée pas d'emploi, mais que l'emploi se crée tout seul quand on insuffle une véritable dynamique économique en taxant moins le travail et les entreprises, en réalisant des économies sur la réduction du nombre de fonctionnaires et d'associations aussi vaines parfois que coûteuses, il sera sorti de son ornière idéologique (pas demain la veille Smile )

    Il pourrait aussi se demander pourquoi, avec tant de chômage, il y a plus de 300.000 emplois non pourvus en Wallonie ... (simple suggestion !)
    Tom
    Tom


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    Quel bilan pour la Wallonie ? Empty Re: Quel bilan pour la Wallonie ?

    Message  Tom Mer 31 Jan - 13:13

    MP a écrit:Quand ce lobotomisé d'Antoine aura compris qu'on ne crée pas d'emploi,

    Siiiii monsieur. Suffit d'engager à l'administration publique! Ou de créer une asbl ou des organismes subsidiés.
    joan21
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    Quel bilan pour la Wallonie ? Empty Re: Quel bilan pour la Wallonie ?

    Message  joan21 Mer 31 Jan - 23:23

    Di Rupo veut renouer avec la prospérité

    La Wallonie se porte mieux
    , constate le ministre-président wallon, Elio Di Rupo. Le redressement économique est à l'oeuvre et il faut l'accélérer, a-t-il indiqué ce mercredi devant le parlement wallon à l'occasion de son discours sur l'état de la Wallonie.

    Statistiques
    M. Di Rupo a avancé divers chiffres à l'appui de sa thèse. En 2006, la croissance wallonne a égalé celle de la zone euro (soit 2,6%). En 2005, 435 entreprises se sont installées en Wallonie contre 31 en Flandre et 5 à Bruxelles. Les exportations wallonne ont augmenté de 9,4% entre 1996 et 2005, contre une moyenne de 6,6% en Europe et 7,8% en Flandre. Les jours de grève ne sont pas plus nombreux qu'en Flandre. Certes, le nord du pays affiche un avantage salarial par unité produite de 3% mais, dans les secteurs porteurs d'avenir, la Wallonie est plus compétitive: en recherche et développement, l'avantage est de 17,1%, de 14,6% dans le domaine de l'informatique, de 10,1% dans les industries plastiques, etc.

    Priorité à l'emploi
    Le ministre-président a également insisté sur les priorités que le gouvernement avaient faites siennes pour créer de l'activité économique et de l'emploi. En 2007, la Région consacrera 259 millions d'euros à la recherche scientifique, soit 75,92 euros par habitant contre 71,58 euros en Région flamande. En 2007, elle consacrera également 258 millions d'euros à la formation, soit 66,35 euros par habitant contre 32,2 euros en Flandre.

    Prospérité et grandeur
    Le gouvernement wallon veut permettre à la Wallonie de renouer dans un délai raisonnable avec la prospérité et, "oserais-je le dire, la grandeur", a souligné M. Di Rupo qui a clos son intervention par un appel à aimer la Wallonie.

    Aimer la Wallonie
    "Certains se complairont à analyser la Wallonie par le petit bout de la lorgnette et c'est leur responsabilité. Mais la Wallonie mérite de l'empathie. Je voudrais entendre certains dire du bien de la Wallonie, aimer la Wallonie. C'est de nous que dépend la victoire. Nous devons avoir de la fierté de ce que nous sommes, de ce que nous serons et de ce que nous voulons", a-t-il lancé.

    http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_365412.html?wt.bron=kanaalArt4
    MP
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    Quel bilan pour la Wallonie ? Empty Re: Quel bilan pour la Wallonie ?

    Message  MP Jeu 1 Fév - 8:22

    « Wallonie : la vérité des chiffres » Carte blanche du Sénateur Destexhe au soir en prévision du discours de DI Rupo sur "l'Etat de la Wallonie"

    L’état de la Wallonie ? Toujours en déclin


    Monsieur le ministre président,

    Ouvrons le débat sur l’état de la Wallonie. Portée par la croissance mondiale (5%) et belge (3,1%), la conjoncture économique 2006 a été exceptionnelle, pour la première fois depuis 2000. En Flandre, en France, en Allemagne, … le chômage baisse. En Wallonie, il reste aux alentours d’un maximum historique avec 18,5% en moyenne annuelle et 40 000 chômeurs de plus en quatre ans[1]. Entre la fin 2005 et la fin 2006, le taux n’a pas bougé[2] … malgré 3% de croissance : du jamais vu. Le chômage des moins de 25 ans a baissé de 14% en Flandre et de 1,8% seulement en Wallonie. Le chômage de longue durée, celui des plus de 55 ans et celui des jeunes est exceptionnellement élevé[3] : seuls la France d’outre mer et le sud de l'Italie font moins bien en Europe ! Un tiers des 15 à 24 ans disponibles sur le marché de l'emploi est sans profession ! Selon Rudy Aernoudt, « un enfant sur cinq vit dans une famille où personne ne travaille et un sur sept n’a jamais vu un de ses parents travailler ».



    Les bons chiffres de la croissance donnent une fausse impression positive. Dans une économie régionale dominée par le poids du secteur public (40% de la valeur ajoutée contre 30% en Flandre) comme aucune autre dans l’Europe des 25 (UE25), le taux de croissance ne reflète pas la création de la richesse privée, celle qui alimente la croissance économique et l’Etat social. Pour rattraper son retard, la Wallonie doit maintenir pendant plusieurs années un différentiel positif de 1% avec les régions voisines. Aucun progrès n’est perçu, ni par rapport à la Flandre[4], ni par rapport à l’Europe. En Wallonie se crée seulement 23,5% de la richesse belge avec 1/3 de la population. Par habitant, par rapport à la moyenne européenne (UE25 = 100), la Belgique se situe à 118,8%, la Wallonie à 85,1[5] (78,3 en UE 15).



    Au déclin économique s’ajoute le déclin moral. En 2006, la Région a connu une multiplication d’affaires de corruption sans précédent à Charleroi, dans le logement social, ... Ces scandales ont montré que socialisme pouvait rimer avec affairisme. Depuis des années, à Charleroi, les mécanismes normaux de l’Etat de droit et de la démocratie ne fonctionnent plus, les institutions étant détournées de leur fonction par le puissant PS local. S’il faut signaler les avancées ponctuelles votées, à la suite des scandales, par le parlement wallon (logement, démocratie locale,…), la malgouvernance et le gaspillage des deniers publics restent la norme.


    A l’étranger, le seul aspect wallon qui a vraiment émergé au-delà du seuil médiatique critique sont les pitreries d’un de vos ministres qui incarne le cocktail du clientélisme (la fédération liégeoise du PS compte plus d’adhérents que celle de Paris) et d’affairisme (les conflits d’intérêts des activités du député-réviseur attitré du secteur public ne font manifestement pas partie du champ de la rénovation du PS). Au plan culturel, la technique d’instrumentalisation du passé ouvrier, du folklore et des succès individuels wallons est de plus en plus rôdée. La coûteuse campagne d’image autour des « talents wallons » (Justine Henin,…), qui ne doivent leur succès qu’à eux-mêmes, en témoignent.

    Bien sûr, le plan Marshall compte des aspects positifs. Les débuts des pôles de compétitivité sont prometteurs[6]. Les success stories ne manquent pas : qui ignore désormais que GSK embauche plusieurs personnes par jour ! Une majorité de Wallons - fonctionnaires, salariés, indépendants, entrepreneurs,…- veulent s’en sortir et gagner. Chacun préfère, moi le premier, s’inscrire dans une dynamique positive plutôt que de jouer les Cassandre. A tous, je dis: bravo et continuons ! Mais quiconque refuse de se joindre au concert optimiste de circonstance dirigé par Elio Di Rupo est suspecté au mieux de pessimisme, au pire d’anti-patriotisme wallon.

    Il n’empêche : la réalité wallonne doit être regardée de face. Ce ne sont pas les 2 500 emplois directs prévus par le Plan Marshall qui inverseront la tendance[7]. L’ensemble des efforts et des bonnes volontés ne suffit pas à créer une dynamique de sortie du déclin au niveau régional, comme les chiffres le montrent sans appel. Là où d’autres régions, certaines très périphériques, réussissent, nous continuons à régresser. Ces succès peuvent être d’inspiration libérale (Irlande), sociale démocrate (Finlande) ou mixte, comme l’Espagne qui a divisé son taux de chômage par trois en quinze ans. La clé tient en quelques mots : tenir compte des réalités du monde, analyser en permanence ce qui marche le mieux, libérer les énergies et les enthousiasmes ! Nous fûmes la 2ème région industrielle du monde, nous sommes à l’avant dernière place européenne du cœur de l’Europe prospère. Pour y rester ou simplement pour maintenir l’Etat social, nous devons révolutionner la gouvernance publique, nous doter d’un Etat efficient, avec une taille optimale qui n’étouffe pas les initiatives privées, réformer un système scolaire injuste et inefficace,… Beaucoup trop d’entrepreneurs potentiels et de jeunes dynamiques sortant de l’école – nos meilleurs espoirs – perçoivent encore les pouvoirs publics comme un obstacle ou un simple tiroir caisse à subsides. Je rappelle l’étude McKinsey de 2004 : « le cadre règlementaire, fiscal, social, administratif constitue un frein à la création d’activités ». La situation a-t-elle vraiment changé depuis ?


    Respectueusement,

    Alain DESTEXHE

    Sénateur

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