Kasem: Il est intéressant de noter qu’avant la venue de l’Islam, les femmes d’Arabie jouissaient de beaucoup de liberté et de l’égalité.
Feu le professeur Phillip K. Hitti recense au moins deux femmes qui furent reines d’Arabie avant et pendant la période babylonienne. Ce sont Shamsi et Telkhunu. Qui plus est, il y a aussi eu Bilqis, la reine de Saba, une cité qui se serait située dans le Sud de l’Arabie.
A cette époque et même jusqu’à l’arrivée de l’Islam, les femmes ordinaires d’Arabie ne portaient aucun voile (hijab) ni ne se couvraient pas le visage (niqab). Le voile des femmes était strictement réservé aux femmes de la haute noblesse, comme les familles royales, et aux gens particulièrement riches et célèbres.
La première femme de Mahomet, Khadijah, était une femme d’affaire, la plus riche femme d’Arabie. Il n’y a aucun indice permettant de suggérer que de son vivant elle ait porté le voile sous l’une ou l’autre forme. Cela vaut aussi pour les autres épouses de Mahomet jusqu’à ce que Mahomet les force à se couvrir du niqab, officiellement sur ordre d’Allah via quelques versets du Coran.
Alors pourquoi Mahomet a-t-il infligé cette forme d’oppression vestimentaire aux femmes musulmanes ? Pour le savoir, nous devons consulter les hadiths. La principale cause du voilage des épouses de Mahomet et des femmes musulmanes en général est enracinée dans le primitif système de latrines du désert d’Arabie.
Après la mort de Khadijah, Mahomet a rapidement dilapidé la fortune que Khadijah lui avait laissée. Il devint si pauvre qu’il pouvait à peine subvenir à ses besoins. Quand il a émigré à Médine, lui et ses adeptes étaient dans la misère. A cause de cette terrible pauvreté, Mahomet a été obligé de loger ses épouses dans des logis où les toilettes/sanitaires étaient très primitifs voire inexistant. Il n’avait pas d’autre choix que de demander à ses femmes de se rendre sur un terrain à proximité et d’y répondre à l’appel de la nature.
Dans un hadith du Sahih Bukhari (1.4.149) nous lisons que Mahomet avait permis à ses femmes de sortir dans le désert et de se cacher sous les arbres et les buissons dans un coin isolé à ciel ouvert pour déféquer, bien qu’il ait restreint cette permission aux heures de la nuit. En clair ses épouses ne pouvaient sortir se soulager qu’à la nuit tombée quand personne ne pouvait les voir.
Dans un autre hadith du Sahih Bukhari (6.60.203) nous lisons qu’avoir des relations sexuelles au grand air, à ce même endroit où les défécations avaient lieux, était assez fréquent. En d’autres termes, ces endroits dans le désert où il y avait des buissons et des palmiers étaient des lieux où de nombreuses personnes qui n’avaient pas d’intimité chez elles se rendaient tant pour se soulager que pour avoir des relations sexuelles. C’était l’usage des bédouins arabes depuis la nuit des temps.
En tous cas, Omar, le second Calife de l’Islam pressait Mahomet de changer tout cela.
Conformément aux instructions, les femmes de Mahomet commencèrent à se rendre de nuit sur une plaine pour répondre à l’appel de la nature sans porter de voile ni de vêtements couvrants. Omar croisait souvent ces dames et se sentait gêné et mal à l’aise quand il les voyait répondre à l’appel de la nature sur cette plaine sans protection pour leur intimité. Il demanda à Mahomet de couvrir ses épouses avec des voiles chaque fois qu’elles sortiraient pour faire leurs affaires sur le terrain la nuit.
Au début, Mahomet ignora les plaintes d’Omar. Mais comme Omar continuait à le harceler, Mahomet se tourna vers Allah pour Lui demander une suggestion (puisqu’il n’avait pas d’argent pour résoudre ce problème de toilettes). Allah s’empressa de faire descendre le verset sur le voile (33:59)
Ce contexte du voilage et du “niqabage” démontre qu'il n'y a aucune raison indiscutable d’imposer ce système infâme, misogyne et barbare aux femmes musulmanes.
Aujourd’hui, nous constatons que partout dans le monde cette barbare coutume bédouine du septième siècle est revenue à la mode. Ne pouvant plus se contenter des femmes musulmanes, on fait aussi pression sur les femmes infidèles pour qu’elles se couvrent, parce que, selon les critères islamiques, ces femmes infidèles qui ne portent pas le niqab islamique sont des salopes, des putains et sont mûres pour le viol islamique par les hommes musulmans.
Selon l’islam, les musulmans sont en guerre perpétuelle contre les non musulmans. Partout où il y a ne serait-ce qu’un bout d’Islam (même un seul musulman) il lui incombe de faire respecter l’Islam dans la mesure de ses moyens. Cela signifie que selon la loi islamique (Sharia), les femmes infidèles qui ne se plient pas au code vestimentaire islamique sont les captives des musulmans vivant dans le territoire infidèle. Dans la Hedaya (NDLR : la Guidance), le code de loi Hanafite, nous lisons que l’homme musulman qui vit en terre infidèle est autorisé à avoir sans restriction des relations sexuelles avec les femmes non musulmanes sans avoir besoin de les épouser. Ceci devrait expliquer pourquoi, dans le monde des infidèles, tant d’hommes musulmans sont appréhendés pour avoir violé les « allumeuses », « traînées » et « putains » des pays occidentaux. Elles méritaient de se faire purifier par un viol islamique, comme diraient beaucoup de musulmans.
La haine islamique pour les femmes occidentales qui ne couvrent pas leurs corps de « tentes » islamiques ne connaît pas de limite. En 2006, le Mufti d’Australie, le Cheikh Hilali considérait ces femmes occidentales comme de la viande « pour les chats », c’est-à-dire : ces femmes occidentales méritent d’être mangées (sexuellement) par les hommes musulmans qui les croisent. Nous pouvons ne pas aimer ce que le Mufti Hilali a dit mais il a parfaitement raison. L’Islam permet aux hommes musulmans de violer les femmes non musulmanes qui ne couvrent pas leur “viande”. En voici la preuve :
Dans le verset 33:59. Allah dit : O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
Le plus éminent des auteurs de tafsir (exégèses), bin Kathir commente ce verset :
Ici Allah dit à son Messager de commander aux croyantes, particulièrement à ses épouses et à ses filles, à cause de leur position honorable, de ramener leurs Jibes (NDLR : djellaba ) sur leurs corps, de sorte qu’elles se distinguent dans leur apparence des femmes de la Jahiliyyah (les non musulmanes) et des esclaves. Le Jilbab (NDLR : djellaba ) est un Rida', porté par dessus le Khimar (NDLR : tout ce qui couvre la tête). C’était l’avis de Ibn Mas'ud, de 'Ubaydah, de Qatadah, d’Al-Hasan Al-Basri, de Sa'id bin Jubayr, d’Ibrahim An-Nakha'i, de 'Ata' Al-Khurasani et d’autres. C’est comme le Izar employé aujourd’hui. Al-Jawhari dit : "Le Jilbab est le fourreau. 'Ali bin Abi Talhah rapporte que Ibn 'Abbas a dit que Allah a commandé aux femmes croyantes de couvrir leur visage depuis le sommet de leur crane avec le Jilbab en ne laissant voir qu’un seul œil quand elles ont besoin de sortir de leurs maisons. Muhammad bin Sirin a dit, "J’ai interrogé 'Ubaydah As-Salmani à propos du Ayah : (ramener leurs Jalabib sur leurs corps.) Il a couvert son visage et sa tête en ne laissant voir que son oeil gauche.'' (Il est préférable qu’elles se présentent ainsi pour ne pas être ennuyées) Cela veut dire que si elles le font, on saura que ce sont des (femmes) libres et que ce ne sont ni des esclaves ni des prostituées.
S’il vous plait, relisez encore une fois la dernière phrase :
[Si elles le font, on saura que ce sont des (femmes) libres et que ce ne sont ni des esclaves ni des prostituées —ibn Kathir]
L’explication de ibn Kathir signifie que :
Les musulmanes doivent toujours veiller à couvrir leur “chair” chaque fois qu’elles sortent.
Les femmes infidèles qui ne cachent pas leur “chair” dans le Jilbab et le Hijab sont soit des esclaves soit des prostituées.
Les Australiennes blanches qui ne s’habillent pas islamiquement sont donc des esclaves ou des prostituées.
En Islam, les hommes musulmans ont le droit d’avoir sans restriction des rapports sexuels avec leurs servantes et/ou leurs esclaves sexuelles. Un musulman ne commet un viol que si et seulement si, il a des relations sexuelles avec une musulmane en dehors des liens du mariage. Imposer de force des relations sexuelles à une femme infidèle non voilée ne constitue absolument pas un viol, islamiquement parlant.
La conclusion naturelle est que les hommes musulmans sont complètement libres de violer islamiquement ces femmes infidèles si ces prostituées tombent entre les mains des musulmans.
J’ai cité le Coran et le tafsir d’ibn Kathir pour dissiper les doutes que les non-musulmans pourraient avoir sur la haine impénitente que l’Islam a pour les femmes infidèles qui ne se soumettent pas aux spécifications islamiques du code vestimentaire féminin.
Brigitte Gabriel a fourni de bonnes raisons pour expliquer comment tant de femmes musulmanes sont mises sous pression par les femmes dijhadistes pour se voiler. Beaucoup de musulmans préfèrent épouser des musulmanes inclinant vers la religion et, pour une femme, se voiler est la plus sûre manière de prouver sa musulmanité. Ainsi donc, nous pouvons sans risque en conclure que beaucoup de musulmanes portent à contrecœur cet inconfortable, hideux, effrayant et potentiellement dangereux costume islamique juste pour se trouver un bon mari. Pour nombre de musulmanes, porter le hijab et le niqab est la plus sûre méthode pour attraper un “bon” mari musulman.
Nonie Darwish a raison quant elle dit que l’Islam considère la femme comme un objet de honte. Tout son corps, de la tête aux pieds est obscène, pudenda, qu’il est nécessaire de couvrir chaque fois qu’elle s’aventure à l’extérieur. Cette haine extrême des femmes est enracinée dans de nombreux versets du Coran et dans de nombreux sahih (authentique) ahadith qui qualifient les femmes de bestiales, mauvaises, pécheresses, lascives et stupides. Pendant son dernier hajj, Mahomet a fait un dernier sermon sur les femmes. Il a dit :
“O Peuple, il est vrai que vous avez certains droits à l'égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous. Et c’est votre droit qu’elles ne fréquentent pas des gens que vous n’approuvez pas, et qu’elles ne commettent aucune indécence (fahishah). Si elles le font, alors Dieu vous permet de les enfermer dans leurs chambres et de les battre, mais pas trop severement. Si elles s’abstiennent [du mal], alors à elles appartient le droit d'être nourries et habillées convenablement (bi’l-maruf – selon la coutume). Traitez bien les femmes, car elles sont [comme] des captives impuissantes (‘awan) avec vous et ne possèdent rien pour elles-même. Vous les avez prises comme un dépôt de Dieu et la jouissance de leurs personnes vous est licite par une permission de Dieu, Raisonnez bien, donc, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets, O peuple. J’ai transmis le Message, j'ai laissé parmi vous ce qui, si vous y tenez fermement, vous préservera de l'égarement : c’est le Livre de Dieu et la sunnah de Son Prophète. Ecoutez mes paroles, O Peuple, parce que j’ai transmis le message et [l’ai] compris. Tenez pour certain que chaque musulman est un frère pour le musulman, et tous les musulmans sont frères en religion. Vous savez que les Musulmans sont frères. Un Musulman n'a droit qu'à la part des biens de son frère qu'il lui cède de plein gré, Ne soyez pas injustes envers vous-même. O Dieu, Ai-je bien transmis le message?” On [m’] a rapporté que le peuple a dit : “O Dieu, oui.” Et le Messager de Dieu a dit : “Sois témoin Ô Dieu,..” (Tabari, vol.9, pp.112-114).