"Le temps des illusions est terminé. Le moment des décisions est arrivé. Nous aimons toute la terre de nos aïeux, et en d’autres temps, nous aurions aimé y vivre tout seuls. Mais cela ne se produira pas. Les Arabes, eux aussi, ont des rêves et des besoins.
Entre le Jourdain et la Méditerranée, il n’existe plus de majorité juive claire. Et donc, chers compatriotes, on ne peut garder tout sans en payer le prix. Nous ne pouvons pas garder sous la botte d’Israël une majorité palestinienne, et en même temps nous prendre pour la seule démocratie du Moyen-Orient. Il ne peut pas y avoir de démocratie sans droits égaux pour tous ceux qui vivent ici, Juifs et Arabes. Nous ne pouvons pas conserver les territoires et une majorité juive dans le seul Etat juif du monde, pas par des moyens humains, moraux et juifs.
Vous voulez le Grand Israël ? Pas de problème. Laissons tomber la démocratie. Instituons un système efficace de séparation raciale, avec camps de prisonniers et villages de détention. Le guetto de Qalqilya et le goulag de Jénine.
Vous voulez une majorité juive ? Pas de problème. Mettons les Arabes dans des wagons, des bus, sur des chameaux et sur des ânes, et expulsons-les en masse. Ou bien alors, séparons-nous d’eux absolument, sans trucs et sans gadgets. Il n’y a pas de voie du milieu. Nous devons évacuer les colonies. Toutes les colonies. Et tracer une frontière internationalement reconnue entre le foyer national juif et le foyer national palestinien. La loi juive du retour ne s’appliquera qu’à l’intérieur de notre foyer national, et leur loi du retour ne s’appliquera qu’à l’intérieur des frontières de l’Etat palestinien.
Vous voulez la démocratie ? Pas de problème. Ou bien nous renonçons au Grand Israël, jusqu’a la dernière colonie et au dernier avant-poste, ou bien nous donnons la totalité des droits civiques, dont le droit de vote, à tout le monde, y compris aux Arabes. Le résultat, évidemment, sera que ceux qui ne voulaient pas d’un Etat palestinien à côté d’eux l’auront chez eux, par l’intermédiaire du bulletin de vote."
Voilà ce que le Premier ministre devrait dire à son peuple. Il devrait présenter les choix avec franchise : le racialisme juif, ou la démocratie. Les colonies, ou l’espoir pour les deux peuples. La vision de barbelés, de barrages routiers et de kamikazes, ou une frontière internationalement reconnue entre deux Etats, et Jérusalem comme capitale commune.
http://www.lapaixmaintenant.org/article513
Entre le Jourdain et la Méditerranée, il n’existe plus de majorité juive claire. Et donc, chers compatriotes, on ne peut garder tout sans en payer le prix. Nous ne pouvons pas garder sous la botte d’Israël une majorité palestinienne, et en même temps nous prendre pour la seule démocratie du Moyen-Orient. Il ne peut pas y avoir de démocratie sans droits égaux pour tous ceux qui vivent ici, Juifs et Arabes. Nous ne pouvons pas conserver les territoires et une majorité juive dans le seul Etat juif du monde, pas par des moyens humains, moraux et juifs.
Vous voulez le Grand Israël ? Pas de problème. Laissons tomber la démocratie. Instituons un système efficace de séparation raciale, avec camps de prisonniers et villages de détention. Le guetto de Qalqilya et le goulag de Jénine.
Vous voulez une majorité juive ? Pas de problème. Mettons les Arabes dans des wagons, des bus, sur des chameaux et sur des ânes, et expulsons-les en masse. Ou bien alors, séparons-nous d’eux absolument, sans trucs et sans gadgets. Il n’y a pas de voie du milieu. Nous devons évacuer les colonies. Toutes les colonies. Et tracer une frontière internationalement reconnue entre le foyer national juif et le foyer national palestinien. La loi juive du retour ne s’appliquera qu’à l’intérieur de notre foyer national, et leur loi du retour ne s’appliquera qu’à l’intérieur des frontières de l’Etat palestinien.
Vous voulez la démocratie ? Pas de problème. Ou bien nous renonçons au Grand Israël, jusqu’a la dernière colonie et au dernier avant-poste, ou bien nous donnons la totalité des droits civiques, dont le droit de vote, à tout le monde, y compris aux Arabes. Le résultat, évidemment, sera que ceux qui ne voulaient pas d’un Etat palestinien à côté d’eux l’auront chez eux, par l’intermédiaire du bulletin de vote."
Voilà ce que le Premier ministre devrait dire à son peuple. Il devrait présenter les choix avec franchise : le racialisme juif, ou la démocratie. Les colonies, ou l’espoir pour les deux peuples. La vision de barbelés, de barrages routiers et de kamikazes, ou une frontière internationalement reconnue entre deux Etats, et Jérusalem comme capitale commune.
http://www.lapaixmaintenant.org/article513