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    Le dernier pas de danse de Béjart

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    RAME16


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    Le dernier pas de danse de Béjart Empty Le dernier pas de danse de Béjart

    Message  RAME16 Jeu 22 Nov - 16:49

    paix à son âme ,un homme très bien qui nous quittent.

    Le dernier pas de danse de Béjart

    Rédaction en ligne

    jeudi 22 novembre 2007, 14:30
    Le chorégraphe français Maurice Béjart, qui a su mettre la danse à la portée d’un large public, est mort à l’âge de 80 ans. Il dirigeait le Béjart Ballet Lausanne depuis 20 ans.


    Le chorégraphe dirigeait depuis 1987 le Béjart Ballet de Lausanne (BBL), qui a annoncé son décès.

    La mairie de Lausanne devait publier jeudi en début d’après-midi un communiqué officiel, selon l’administrateur-adjoint du BBL Eric Trol. « Maurice Béjart est mort cette nuit à 00h25 au CHU (Centre hospitalier) de Lausanne », a dit l’écrivain François Weyergans, prix Goncourt 2005 et ami du chorégraphe.

    Il « est sans doute déjà en train de faire danser les étoiles », a, pour sa part, réagi l’ancien danseur étoile Patrick Dupond.

    Pour son 80e et dernier anniversaire, Maurice Béjart avait créé à Lausanne une « vie du danseur, racontée par Zig et Puce », un retour sur ses principales créations en forme de « méli-mélo » malicieux.

    C’est « un mélange qui m’amuse. J’ai envie de me ficher de la figure de ce monsieur -moi- qui après toutes ces années monte encore des spectacles », confiait-il.

    L’affiche du spectacle était barrée d’un « Amor-4-Vingt » : une manière de proclamer que le maître aura toujours (quatre fois) vingt ans…

    Le chorégraphe du « Boléro » de Ravel (1960) disait ne pas craindre la mort car « elle est une certitude ». « Je crois que l’on meurt toujours à temps (…) Le temps est compté différemment pour chacun, mais on meurt à temps », avait-il déclaré à l’agence de presse suisse ATS.
    140 chorégraphies

    L’artiste, qui était en très mauvaise santé depuis plusieurs années, avait été hospitalisé la semaine dernière afin de suivre un traitement cardiaque et rénal « strict » qui devait durer plusieurs semaines. Il avait déjà été admis à l’hôpital le mois précédent, officiellement pour se remettre d’un « coup de fatigue ».

    Malgré sa santé défaillante, le créateur de quelque 140 chorégraphies a suivi quotidiennement jusqu’à son hospitalisation les activités de sa compagnie. Il surveillait en particulier l’avancement du « Tour du Monde en 80 minutes », dont la présentation était annoncée pour le 20 décembre à Lausanne en première mondiale.

    Le spectacle devait ensuite partir à Paris en février 2008, puis en tournée mondiale.

    Le Béjart Ballet Lausanne était le dernier avatar d’une troupe née à Paris en 1954 avant d’émigrer pendant 27 ans à Bruxelles où l’ensemble avait pris la forme du « Ballet du XXe siècle ».

    Avec des mises en scènes parfois extravagantes, Maurice Béjart a emporté l’adhésion du public et l’a familiarisé, non sans mal, à la danse contemporaine comme à la musique concrète.

    Né le 1er janvier 1927 à Marseille, Maurice Berger (qui devait plus tard adopter, en hommage à Molière, le nom de famille de l’épouse de celui-ci, Armande Béjart) est le fils du philosophe Gaston Berger, qui fut membre de l’Institut.

    Après une licence de philosophie -pour cet adepte de Nietsche, le ballet était un « Gai savoir » –, il avait abandonné ses études pour se consacrer à la danse, découverte à l’âge de 14 ans sur les conseils de son médecin pour « fortifier son corps malingre ».
    « Vous allez faire fuir les gens »

    Après une formation classique à Londres et à Paris, il avait signé sa première chorégraphie en 1952 pour un film suédois, « L’oiseau de feu », dont il est le premier interprète.

    Dénonçant rapidement un art « coupé des masses », Maurice Béjart a innové avec « Symphonie pour un homme seul » (1955), sur la musique d’avant-garde de Pierre Henry et Pierre Schaeffer. « On m’avait dit : ’vous allez faire fuir les gens’«, se souvenait Maurice Béjart…

    Le chorégraphe gardait une certaine rancœur envers la France, qu’il avait quittée en 1960 pour s’établir à Bruxelles. « Je n’ai jamais reçu un centime du gouvernement français », rappelait-il.

    Il disait ne pas avoir « eu honte de faire beaucoup de mauvais ballets ». « Sur la quantité, on jette, il n’y en a pas beaucoup qui sont bons, peut-être cinq ou six choses qui ne sont pas trop mauvaises », expliquait-il.

    (afp)

    www.lesoir.be

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