mardi 8 mai 2007, mis à jour à 21:53
Nouvelle manifestation anti-Sarkozy à Paris Reuters
Pour le troisième soir consécutif, 200 à 300 jeunes ont manifesté mardi soir place de la Bastille, à Paris, pour dénoncer l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
Aux cris de "Liberté!" ou de "Sarko facho, le peuple aura ta peau!", ils ont bloqué la circulation vers 21h30, juste devant la colonne de Juillet, tandis que d'importantes forces de police et de gendarmerie prenaient position sur les boulevards menant à la place.
Pour éviter une réédition des violences de la veille, où de nombreuses vitrines avaient été brisées par les manifestants, les forces de l'ordre ont préventivement bloqué plusieurs rues.
Dans la nuit de lundi à mardi, 365 véhicules avaient été incendiées en France et 160 personnes interpellées, selon la Direction générale de la police nationale (DGPN).
Trois cent seize voitures ont été brûlées volontairement et 49 autres ont été incendiées par propagation. On compte entre 60 et 90 véhicules incendiées chaque nuit sur le territoire français, hors périodes de crise.
Des affrontements entre jeunes manifestants hostiles à Nicolas Sarkozy et forces de l'ordre ont causé d'importants dégâts matériels à Rennes dans la nuit de lundi à mardi, rapporte la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
A Nantes, à une centaine de km au sud de la capitale de la Bretagne, des incidents ont de même éclaté à l'issue d'une manifestation. Onze personnes ont été placées en garde à vue.
Lors d'une manifestation "anti-Sarkozy" qui a rassemblé jusqu'à 200 personnes dans le centre de Rennes, des pierres ont été lancées sur les forces de l'ordre qui protégeaient le siège de l'UMP et qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
Les pompiers sont intervenus pour éteindre une trentaine de feux de poubelle. Neuf véhicules ont brûlé et plusieurs vitrines ont été brisées lors de ces échauffourées qui se sont poursuivies jusqu'à 03h00 du matin (01h00 GMT).
La police a procédé à plusieurs interpellations.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la police avait effectué neuf interpellations après des heurts et des dégâts sur plusieurs dizaines de vitrines et du mobilier urbain.
DEUX MOIS DE PRISON FERME
L'un des manifestants interpellés a été condamné lundi à deux mois de prison ferme et trois autres l'ont été à des peines de travaux d'intérêt général.
A Nantes, environ 400 manifestants ont défilé dans les rues du centre-ville pour le second soir consécutif. Il s'agissait pour l'essentiel de militants d'extrême gauche, selon la police, auxquels se sont mêlés par la suite des jeunes des quartiers.
Au total, 23 voitures ont été brûlées dans la ville dans la nuit de lundi à mardi. Un cocktail Molotov a été jeté à l'intérieur de la mairie annexe des Dervallières, un quartier sensible à l'ouest de Nantes, mais le feu n'a pas pris.
Dimanche soir, 23 personnes avaient été mises en garde à vue et 32 voitures avaient été incendiées.
Des incidents de ce type ont éclaté dimanche soir dans plusieurs grandes villes de France peu après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle et se sont reproduits lundi soir dans la capitale et à Lyon et Caen notamment.
Interrogé mardi sur RTL, le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a invité les protestataires à faire plutôt usage de leur bulletin de vote.
"Le bulletin de vote là il est encore possible à l'occasion des élections législatives" du mois prochain, a-t-il dit. "Tous ceux qui se livrent à ces violences ne rendent qu'un service : c'est à ceux qui veulent plus d'ordre (...) plus de dureté".
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=43846&2138
Nouvelle manifestation anti-Sarkozy à Paris Reuters
Pour le troisième soir consécutif, 200 à 300 jeunes ont manifesté mardi soir place de la Bastille, à Paris, pour dénoncer l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
Aux cris de "Liberté!" ou de "Sarko facho, le peuple aura ta peau!", ils ont bloqué la circulation vers 21h30, juste devant la colonne de Juillet, tandis que d'importantes forces de police et de gendarmerie prenaient position sur les boulevards menant à la place.
Pour éviter une réédition des violences de la veille, où de nombreuses vitrines avaient été brisées par les manifestants, les forces de l'ordre ont préventivement bloqué plusieurs rues.
Dans la nuit de lundi à mardi, 365 véhicules avaient été incendiées en France et 160 personnes interpellées, selon la Direction générale de la police nationale (DGPN).
Trois cent seize voitures ont été brûlées volontairement et 49 autres ont été incendiées par propagation. On compte entre 60 et 90 véhicules incendiées chaque nuit sur le territoire français, hors périodes de crise.
Des affrontements entre jeunes manifestants hostiles à Nicolas Sarkozy et forces de l'ordre ont causé d'importants dégâts matériels à Rennes dans la nuit de lundi à mardi, rapporte la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
A Nantes, à une centaine de km au sud de la capitale de la Bretagne, des incidents ont de même éclaté à l'issue d'une manifestation. Onze personnes ont été placées en garde à vue.
Lors d'une manifestation "anti-Sarkozy" qui a rassemblé jusqu'à 200 personnes dans le centre de Rennes, des pierres ont été lancées sur les forces de l'ordre qui protégeaient le siège de l'UMP et qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
Les pompiers sont intervenus pour éteindre une trentaine de feux de poubelle. Neuf véhicules ont brûlé et plusieurs vitrines ont été brisées lors de ces échauffourées qui se sont poursuivies jusqu'à 03h00 du matin (01h00 GMT).
La police a procédé à plusieurs interpellations.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la police avait effectué neuf interpellations après des heurts et des dégâts sur plusieurs dizaines de vitrines et du mobilier urbain.
DEUX MOIS DE PRISON FERME
L'un des manifestants interpellés a été condamné lundi à deux mois de prison ferme et trois autres l'ont été à des peines de travaux d'intérêt général.
A Nantes, environ 400 manifestants ont défilé dans les rues du centre-ville pour le second soir consécutif. Il s'agissait pour l'essentiel de militants d'extrême gauche, selon la police, auxquels se sont mêlés par la suite des jeunes des quartiers.
Au total, 23 voitures ont été brûlées dans la ville dans la nuit de lundi à mardi. Un cocktail Molotov a été jeté à l'intérieur de la mairie annexe des Dervallières, un quartier sensible à l'ouest de Nantes, mais le feu n'a pas pris.
Dimanche soir, 23 personnes avaient été mises en garde à vue et 32 voitures avaient été incendiées.
Des incidents de ce type ont éclaté dimanche soir dans plusieurs grandes villes de France peu après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle et se sont reproduits lundi soir dans la capitale et à Lyon et Caen notamment.
Interrogé mardi sur RTL, le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a invité les protestataires à faire plutôt usage de leur bulletin de vote.
"Le bulletin de vote là il est encore possible à l'occasion des élections législatives" du mois prochain, a-t-il dit. "Tous ceux qui se livrent à ces violences ne rendent qu'un service : c'est à ceux qui veulent plus d'ordre (...) plus de dureté".
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=43846&2138