Un millier d’anciens djihadistes en Belgique
jeudi 20.09.2007, 11:19
Au moins un millier d’anciens combattants des « guerres saintes » au Moyen-Orient et en Tchétchénie vivent en Belgique, indique jeudi Het Laatste Nieuws sur foi d’une enquête réalisée par les services de police et de sécurité. Selon Glenn Audenaert, le directeur de la police fédérale, il s’agit de personnes parties de Belgique pour aller faire la « guerre sainte » ailleurs et qui sont ensuite revenues. Leurs opinions se sont radicalisées. « Il s’agit d’extrémistes, de fondamentalistes et surtout d’anciens combattants. Je ne dis pas que ce sont des terroristes mais ils peuvent le devenir », dit notamment M. Audenaert. « Ce sont de jeunes qui ont passé leur enfance chez nous. Certains ont aussi la nationalité belge. Ils sont partis en tant que ’djihadistes’ (combattants pour l’islam) en Irak, au Pakistan, en Afghanistan ou en Tchétchénie. Ils ont combattu contre un ennemi diabolisé, sous un drapeau étranger. Leur expérience de guerre les a rendus plus extrémistes. Leur discours est dès lors plus fondamentaliste que jamais », dit encore Glenn Audenaert.
jeudi 20.09.2007, 11:19
Au moins un millier d’anciens combattants des « guerres saintes » au Moyen-Orient et en Tchétchénie vivent en Belgique, indique jeudi Het Laatste Nieuws sur foi d’une enquête réalisée par les services de police et de sécurité. Selon Glenn Audenaert, le directeur de la police fédérale, il s’agit de personnes parties de Belgique pour aller faire la « guerre sainte » ailleurs et qui sont ensuite revenues. Leurs opinions se sont radicalisées. « Il s’agit d’extrémistes, de fondamentalistes et surtout d’anciens combattants. Je ne dis pas que ce sont des terroristes mais ils peuvent le devenir », dit notamment M. Audenaert. « Ce sont de jeunes qui ont passé leur enfance chez nous. Certains ont aussi la nationalité belge. Ils sont partis en tant que ’djihadistes’ (combattants pour l’islam) en Irak, au Pakistan, en Afghanistan ou en Tchétchénie. Ils ont combattu contre un ennemi diabolisé, sous un drapeau étranger. Leur expérience de guerre les a rendus plus extrémistes. Leur discours est dès lors plus fondamentaliste que jamais », dit encore Glenn Audenaert.