pipeau varich a écrit:... Il n'est pas question d'extermination ici, mais bien de concentration. On entasse des gens dans des camps de déportation (c'était le terme officiel avant 1998) (devenus centres fermés) en vue de leur déportation (c'est encore actuellement le terme administratif de l'office des étrangers). …
https://alter-mrax.actifforum.com/post.forum?mode=quote&p=28427
Je reviens sur le textounet au lien précité, qui m’avait laissé dubitatif à première lecture.
Bien que parfaitement conscient de la stupidité absolue et rédhibitoire de l’administration (depuis avoir fait littéralement les frais de l’acharnement d’un contrôleur fiscal stupide – pléonasme - faisant, c’est commun chez eux, une allergie à l’indépendant, surtout lorsque celui-ci gagne 2 x ce que ce gland proméritera en fin de carrière, mais passons…), je me disais que tout de même, dans un pays qui fut occupé, et avec les camps de sinistre mémoire, l’administration devrait encore être plus stupide que cela pour appeler un centre de transit « camp de déportation ».
Alors, me disant que si je demandais à l’intéressé de fonder son propos, il me renverrait à mes livres (selon le bon vieux procédé des démocraties de gauche, là ou l’accusé doit prouver son innocence…), j’ai regardé un peu les archives dans les bases de données juridiques online de l’état, de libre accès, comme chacun peut le faire.
Sachant que telles bases de données contiennent des documents légaux et administratifs remontant largement avant 1998, que les procédures administratives sont décrites par la loi puis par divers instruments jusqu’à avoir la précision utile et que tout cela est publié, que les recours judiciaires et administratifs en matière de droit des étrangers se trouvent par brouettes, qu’il serait surprenant que les avocats n’aient pas utilisés les termes administratifs techniques exacts, et de toute façon qu’ils se soient privés d’utiliser des termes aussi indignes, je m’attendais donc à trouver ces termes « camp de déportation » et/ou « déportation » par milliers de références.
Hé bien rien du tout.
Loi, arrêtés royaux, arrêté ministériels, jusqu’aux circulaires administratives, rien. Pas une seule référence à la dénomination « camp de déportation » pour les centres fermés, ni à la procédure de « déportation ».
En contentieux alors ? Jurisprudence des cours et tribunaux judiciaires et administratifs, jurisprudence du conseil d’état, de la cour d’arbitrage ? Rien
Mais alors, qu’est-ce que cela voudrait dire ?
Qu’une partie de la gauche bienpensante raconte n’importe quoi pour choquer le bourgeois ? « Ah mais tout de même, déportation, les salauds ! »
Et profiterait de son ignorance pour lui faire gober n’importe quelle connerie ? « Les centres fermés, des camps de concentration, ma bonne dame ! Si si, la preuve, c’est comme ça qu’ils s’appelaient ! ».
Mais voyons, ce n’est pas possible, ça…