Alter-MuRAX

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Alter-MuRAX

Ven 19 Avr - 17:11

Le Deal du moment :
Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two ...
Voir le deal

    les parents d'élèves divisés sur le service minimum

    silverbold
    silverbold
    Admin


    Masculin
    Nombre de messages : 4001
    Localisation : BXL
    Date d'inscription : 17/06/2006

    les parents d'élèves divisés sur le service minimum Empty les parents d'élèves divisés sur le service minimum

    Message  silverbold Mer 18 Juil - 17:53

    Education : les parents d'élèves divisés sur le service minimum
    Challenges.fr | 18.07.2007 | 16:49 |

    Les syndicats s'insurgent contre une éventuelle extension, évoquée par François Fillon, de ce dispositif à l'Education nationale.

    (c) Reuters

    Le service minimum dans l'Education est “indispensable“, a déclaré Xavier Bertrand sur France Inter mercredi 18 juillet dans la matinée. Il estime normal que l'école accueille les enfants même en temps de grève.
    Le Premier ministre, François Fillon, n'avait pas exclu, mardi, d'étendre le dispositif de service minimum examiné par le Sénat pour les transports publics à d'autres secteurs, dont l'Education nationale.
    "Si ça marche, je ne vois pas pourquoi on ne l'étendrait pas à d'autres domaines, parce que l'objectif c'est quand même bien de fournir en permanence le meilleur service public à tous les Français", a-t-il dit sur la chaîne France-3. "La démonstration qui sera faite de l'efficacité du dialogue social dans les transports peut ensuite servir de modèle pour être étendu dans d'autres secteurs, dont l'Education nationale", a-t-il ajouté.
    "Cela fait 10 ans que régulièrement tous les sondages montrent que 70 à 80% des Français sont exaspérés par les interruptions des services de transport aux heures de pointe", a souligné le chef du gouvernement.

    “Savoir ce qu'on va faire avec les enfants"

    "Beaucoup de services publics ont d'ailleurs parfaitement résolu cette question, on n'envisagerait pas d'interrompre l'activité d'un hôpital même lorsqu'il y a un conflit", a-t-il encore argué.
    "Plaçons nous d'un point de vue pratique (...) s'il y a une grève il faut quand même s'organiser pour savoir ce qu'on va faire avec les enfants", a pour sa part déclaré Xavier Bertrand.
    “Est-ce que vous ne trouvez pas quand même qu'il est bon qu'on puisse accueillir les enfants à l'école“ a-t-il interrogé avant de répondre: “moi je pense que c'est effectivement indispensable, voilà notre logique". Le ministre a même pris l'exemple de sa propre fille "qui a moins de 12 ans".

    83 amendements

    Le Sénat a entamé mardi l'examen du "projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres de voyageurs". Quelque 83 amendements ont été déposés. Ce texte prévoit notamment que "les salariés dont la présence détermine directement l'offre de service", comme les conducteurs de train, de bus, ou de métro, auront l'obligation de se déclarer comme grévistes s'ils souhaitent participer au conflit deux jours avant le déclenchement de celui-ci. Une disposition contestée par les syndicats, qui craignent des pressions de l'entreprise sur les salariés.

    Le droit d'aller travailler… "un droit fondamental"

    "Il n'y aura pas de pression plus qu'il n'y en a aujourd'hui", a répondu François Fillon. "Le droit de grève est un droit fondamental, le droit d'aller travailler aussi".
    Concernant le risque que la loi n'entrave le droit de grève en obligeant le salarié à déclarer 48 heures à l'avance s'il fera faire grève ou non, François Fillon a soutenu que "ce n'était pas le sujet".
    "Les salariés de ces entreprises de transport ne peuvent pas ne pas voir cette exigence que les Français ont manifesté à maintes reprises, et à l'occasion des élections présidentielles: il faut du dialogue social, mais en même temps, le droit de grève est garanti et le droit d'aller travailler aussi".

    "Provocation"

    Ces déclarations ont soulevé les syndicats. Le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri estime que cette idée est une "provocation", et témoigne d'une volonté "de restreindre l'expression même du droit de grève".
    "Je suis assez stupéfait de ce type d'annonce sans la moindre discussion. On a l'impression que le gouvernement cherche à accumuler les sujets de conflit avec les personnels", a-t-il dénoncé.
    Si le gouvernement voulait "un conflit social", soulever la question d'une extension du service minimum à l'Education "serait la meilleure méthode" d'y parvenir, a réagi de son côté le secrétaire général de l'Unsa-Education, Luc Berille. "Restreindre le droit de grève de plus d'un million de salariés ferait rentrer le pays dans un fonctionnement un peu particulier sur une question fondamentale au regard des droits démocratiques".
    Enfin, le président de la FCPE (parents d'élèves), Faride Hamana, s'est dit "dubitatif", estimant "excessif de recourir à ce genre de moyen". A l'opposé, Claudine Caux, vice-présidente de l'autre grande fédération de parents d'élèves, la PEEP, a indiqué qu'elle était "tout à fait favorable à l'extension du service minimum dans l'Education nationale" afin "d'assurer au minimum l'accueil des enfants", voire "une continuité des enseignements".

    lien

      La date/heure actuelle est Ven 19 Avr - 17:11

      Ne ratez plus aucun deal !
      Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
      IgnorerAutoriser