Manifestation pour le foulard à l'école devant le cabinet d'Arena
Une centaine de personnes dont une minorité de filles voilées ont répondu présentes vendredi à 15h30 à l'appel d'élèves de l'athénée royal André Thomas de Forest, à manifester contre l'interdiction du port du foulard, devant le siège de la Communauté française, à Bruxelles.
Les élèves entendaient exprimer leur désapprobation par rapport à une modification du règlement d'ordre intérieur de leur établissement visant à interdire le port de tout signe ostentatoire dès la prochaine rentrée. Sur les 700 élèves de l'athénée, 130 filles portent le foulard. Des élèves avaient déjà manifesté le 30 mai dernier.
Liberté de culte
"Nous voulons exprimer notre désaccord vis-à-vis de cette interdiction qui est contraire à la constitution, dont son article 19 visant la liberté de culte", a expliqué Samira Kabbouri, l'une des porte-parole qui ne porte pas le voile. Elle précise que leur combat ne vise pas que l'interdiction du port du voile mais celui de tout signe ostentatoire.
Personnalité
Les manifestantes voilées nient être soumises, comme l'affirment certaines associations féministes. "Chacun adopte sa position. Pour ma part, c'est une décision personnelle qui découle d'un cheminement intérieur. Le port du voile est devenu un mode de vie et fait partie intégrante de ma personnalité", a déclaré Bouchra Hassani, une autre porte-parole. Une délégation a été reçue par les directeurs des cabinets de la ministre-présidente Marie Arena et de la ministre de l'Enseignement supérieur Marie-Dominique Simonet.
Dialogue
"Nous pensons que dans le cadre des règlements d'ordre intérieur, l'équipe éducative est la mieux placée pour prendre des mesures visant son établissement et ses élèves. Il n'y a donc pas de décision unilatérale sur le port du voile. Ce thème doit être inscrit dans la réflexion menée par chaque école" a réagi le directeur de cabinet de la ministre-présidente Marie Arena. Il a précisé que l'équipe éducative qui devait se prononcer sur le port du voile devait écouter les différents partenaires, dont les parents et les élèves. Le cabinet Arena vérifiera si le dialogue avec les élèves a été respecté par l'athénée André Thomas.
08/06/07 19h05
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_487047.html?wt.bron=hlnRPArtikels
Une centaine de personnes dont une minorité de filles voilées ont répondu présentes vendredi à 15h30 à l'appel d'élèves de l'athénée royal André Thomas de Forest, à manifester contre l'interdiction du port du foulard, devant le siège de la Communauté française, à Bruxelles.
Les élèves entendaient exprimer leur désapprobation par rapport à une modification du règlement d'ordre intérieur de leur établissement visant à interdire le port de tout signe ostentatoire dès la prochaine rentrée. Sur les 700 élèves de l'athénée, 130 filles portent le foulard. Des élèves avaient déjà manifesté le 30 mai dernier.
Liberté de culte
"Nous voulons exprimer notre désaccord vis-à-vis de cette interdiction qui est contraire à la constitution, dont son article 19 visant la liberté de culte", a expliqué Samira Kabbouri, l'une des porte-parole qui ne porte pas le voile. Elle précise que leur combat ne vise pas que l'interdiction du port du voile mais celui de tout signe ostentatoire.
Personnalité
Les manifestantes voilées nient être soumises, comme l'affirment certaines associations féministes. "Chacun adopte sa position. Pour ma part, c'est une décision personnelle qui découle d'un cheminement intérieur. Le port du voile est devenu un mode de vie et fait partie intégrante de ma personnalité", a déclaré Bouchra Hassani, une autre porte-parole. Une délégation a été reçue par les directeurs des cabinets de la ministre-présidente Marie Arena et de la ministre de l'Enseignement supérieur Marie-Dominique Simonet.
Dialogue
"Nous pensons que dans le cadre des règlements d'ordre intérieur, l'équipe éducative est la mieux placée pour prendre des mesures visant son établissement et ses élèves. Il n'y a donc pas de décision unilatérale sur le port du voile. Ce thème doit être inscrit dans la réflexion menée par chaque école" a réagi le directeur de cabinet de la ministre-présidente Marie Arena. Il a précisé que l'équipe éducative qui devait se prononcer sur le port du voile devait écouter les différents partenaires, dont les parents et les élèves. Le cabinet Arena vérifiera si le dialogue avec les élèves a été respecté par l'athénée André Thomas.
08/06/07 19h05
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