Pas d'avancement dans le projet d'école islamique à Bruxelles
La Communauté française n'a reçu aucune demande de reconnaissance ou de subventionnement concernant une nouvelle école islamique, dans la commune bruxelloise de Molenbeek. Aucune déclaration d'enseignement à domicile - indispensable pour que les élèves puissent satisfaire à l'obligation scolaire - n'a été introduite non plus, a indiqué mercredi la ministre de l'Enseignement obligatoire Marie Arena, en Commission de l'Education du parlement de la Communauté française.
Rumeurs
La ministre répondait ainsi à une question de Françoise Schepmans (MR), qui évoquait le projet de création d'une école islamique primaire et secondaire dans sa commune, à propos duquel courent nombre de rumeurs. Celles-ci font notamment part de la volonté du pouvoir organisateur concerné, la Ligue d'entraide islamique, de vouloir, entre autres choses, contourner l'interdiction de port du voile islamique énoncée par certains établissements et de s'adonner au prosélytisme en faveur de la religion islamique.
"Décret missions"
De son côté, la Ligue s'est défendue de vouloir créer une école ghetto et de nourrir le repli identitaire. Notre projet est la préparation des élèves aux examens du jury central et l'établissement ne sera pas réservé aux filles, ont fait savoir ses responsables, assurant qu'ils entendaient s'inscrire dans les objectifs du "décret missions" de la Communauté. Mme Arena a dit disposer de fort peu d'informations sur le projet, n'ayant reçu aucune demande de la part du pouvoir organisateur en question.
Pacte scolaire
Pour pouvoir accéder au subventionnement, une école doit répondre aux conditions fixées par le Pacte scolaire et notamment faire la preuve qu'elle respecte les visées et valeurs fixées dans le décret de juillet 1997 sur les missions prioritaires de l'enseignement. Le service d'inspection vérifie ensuite si l'établissement peut effectivement être subventionné par les deniers de la Communauté, a expliqué la ministre.
Valeur du diplôme
En absence de toute demande, aucune vérification ne se justifie donc à ce jour et il s'agit plus que probablement d'un projet de création d'une école privée, a-t-elle dit. Mais dans ce cas, les élèves qui la fréquentent doivent, pour satisfaire à l'obligation scolaire, être officiellement inscrits comme élèves suivant un enseignement à domicile et faire l'objet du contrôle prévu en la matière. Ici non plus, aucune demande n'a été envoyée par les éventuels pouvoirs organisateurs. Marie Arena a également averti que, même non subventionnée par la Communauté, une école qui ne serait pas reconnue par celle ci n'offrirait à ses élèves aucune garantie quant à la valeur des diplômes.
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_484116.html?wt.bron=homeArt17
La Communauté française n'a reçu aucune demande de reconnaissance ou de subventionnement concernant une nouvelle école islamique, dans la commune bruxelloise de Molenbeek. Aucune déclaration d'enseignement à domicile - indispensable pour que les élèves puissent satisfaire à l'obligation scolaire - n'a été introduite non plus, a indiqué mercredi la ministre de l'Enseignement obligatoire Marie Arena, en Commission de l'Education du parlement de la Communauté française.
Rumeurs
La ministre répondait ainsi à une question de Françoise Schepmans (MR), qui évoquait le projet de création d'une école islamique primaire et secondaire dans sa commune, à propos duquel courent nombre de rumeurs. Celles-ci font notamment part de la volonté du pouvoir organisateur concerné, la Ligue d'entraide islamique, de vouloir, entre autres choses, contourner l'interdiction de port du voile islamique énoncée par certains établissements et de s'adonner au prosélytisme en faveur de la religion islamique.
"Décret missions"
De son côté, la Ligue s'est défendue de vouloir créer une école ghetto et de nourrir le repli identitaire. Notre projet est la préparation des élèves aux examens du jury central et l'établissement ne sera pas réservé aux filles, ont fait savoir ses responsables, assurant qu'ils entendaient s'inscrire dans les objectifs du "décret missions" de la Communauté. Mme Arena a dit disposer de fort peu d'informations sur le projet, n'ayant reçu aucune demande de la part du pouvoir organisateur en question.
Pacte scolaire
Pour pouvoir accéder au subventionnement, une école doit répondre aux conditions fixées par le Pacte scolaire et notamment faire la preuve qu'elle respecte les visées et valeurs fixées dans le décret de juillet 1997 sur les missions prioritaires de l'enseignement. Le service d'inspection vérifie ensuite si l'établissement peut effectivement être subventionné par les deniers de la Communauté, a expliqué la ministre.
Valeur du diplôme
En absence de toute demande, aucune vérification ne se justifie donc à ce jour et il s'agit plus que probablement d'un projet de création d'une école privée, a-t-elle dit. Mais dans ce cas, les élèves qui la fréquentent doivent, pour satisfaire à l'obligation scolaire, être officiellement inscrits comme élèves suivant un enseignement à domicile et faire l'objet du contrôle prévu en la matière. Ici non plus, aucune demande n'a été envoyée par les éventuels pouvoirs organisateurs. Marie Arena a également averti que, même non subventionnée par la Communauté, une école qui ne serait pas reconnue par celle ci n'offrirait à ses élèves aucune garantie quant à la valeur des diplômes.
http://www.7sur7.be/hlns/cache/det/art_484116.html?wt.bron=homeArt17