Hollande n’est "pas candidat" à sa propre succession
lefigaro.fr (Avec AFP).
Publié le 23 mai 2007
Actualisé le 23 mai 2007 : 18h43
Le premier secrétaire général a fait part mercredi de sa volonté de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête du PS.
"Je ne serai pas candidat à ma propre succession". C’est clair et c’est gravé dans le marbre. Tout en rappelant qu'il était à la tête du parti socialiste depuis 1997, François Hollande, qui ne s’était pas exprimé sur le sujet depuis la fin de la campagne présidentielle, a annoncé mercredi son désir de passer la main. "Il faudra à un moment qui est proche passer à une autre phase de direction du parti socialiste", a-t-il souligné dans l'émission "Questions d'info" sur LCP/Le Monde/France-Info.
"Nous aurons, au lendemain des élections législatives, un grand débat", a-t-il précisé ajoutant que son seul objectif était "de faire élire le plus grand nombre possible de députés de gauche à l'Assemblée nationale". Il s'est toutefois refusé à répondre à toute question sur la date éventuelle d'un congrès, indiquant ne pas "être dans l'après-législatives".
"Aujourd'hui, l'enjeu est tellement grand, ce n'est pas 2012, c'est de savoir ce que les Français vont pouvoir là pendant les cinq ans qui viennent avoir comme pouvoir et contre pouvoir", a-t-il ajouté. "Et je ne me distrairai pas de ce seul objectif", a-t-il affirmé.
Le 24 août 2005, deux mois avant sa réélection pour un quatrième mandat à la tête du PS, François Hollande avait déjà laissé entrevoir son intention de ''céder le témoin'' après la présidentielle de 2007.
Dans un entretien au Point à paraître jeudi, le député PS de l’Essonne Manuel Valls estime que "le PS doit rentrer dans un processus de rénovation" et que dans cette optique François Hollande "doit céder sa place après les législatives".
le Fig
lefigaro.fr (Avec AFP).
Publié le 23 mai 2007
Actualisé le 23 mai 2007 : 18h43
Le premier secrétaire général a fait part mercredi de sa volonté de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête du PS.
"Je ne serai pas candidat à ma propre succession". C’est clair et c’est gravé dans le marbre. Tout en rappelant qu'il était à la tête du parti socialiste depuis 1997, François Hollande, qui ne s’était pas exprimé sur le sujet depuis la fin de la campagne présidentielle, a annoncé mercredi son désir de passer la main. "Il faudra à un moment qui est proche passer à une autre phase de direction du parti socialiste", a-t-il souligné dans l'émission "Questions d'info" sur LCP/Le Monde/France-Info.
"Nous aurons, au lendemain des élections législatives, un grand débat", a-t-il précisé ajoutant que son seul objectif était "de faire élire le plus grand nombre possible de députés de gauche à l'Assemblée nationale". Il s'est toutefois refusé à répondre à toute question sur la date éventuelle d'un congrès, indiquant ne pas "être dans l'après-législatives".
"Aujourd'hui, l'enjeu est tellement grand, ce n'est pas 2012, c'est de savoir ce que les Français vont pouvoir là pendant les cinq ans qui viennent avoir comme pouvoir et contre pouvoir", a-t-il ajouté. "Et je ne me distrairai pas de ce seul objectif", a-t-il affirmé.
Le 24 août 2005, deux mois avant sa réélection pour un quatrième mandat à la tête du PS, François Hollande avait déjà laissé entrevoir son intention de ''céder le témoin'' après la présidentielle de 2007.
Dans un entretien au Point à paraître jeudi, le député PS de l’Essonne Manuel Valls estime que "le PS doit rentrer dans un processus de rénovation" et que dans cette optique François Hollande "doit céder sa place après les législatives".
le Fig