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    Nicolas Sarkozy place ses hommes à la tête de la police

    silverbold
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    Nicolas Sarkozy place ses hommes à la tête de la police Empty Nicolas Sarkozy place ses hommes à la tête de la police

    Message  silverbold Jeu 24 Mai - 18:12

    Nicolas Sarkozy place ses hommes à la tête de la police
    LE MONDE | 24.05.07 | 11h11 • Mis à jour le 24.05.07 | 11h20

    Le jour de l'entrée en fonctions de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 16 mai, Frédéric Péchenard a reçu un coup de fil matinal. Le patron de la police judiciaire parisienne a entendu la voix enjouée de son ami d'enfance – et nouveau président de la République – l'invitant sur le champ à l'Elysée, pour assister à la cérémonie. Le service du protocole, distrait, avait oublié d'inscrire son nom sur la liste. Mercredi 23 mai, Frédéric Péchenard n'a pas été négligé. Il a été nommé en conseil des ministres directeur général de la police nationale (DGPN), en remplacement de Michel Gaudin, qui devient préfet de police de Paris.



    Ces décisions, qui concernent deux responsables proches de M.Sarkozy, illustrent la main ferme qu'entend garder l'ancien ministre de l'intérieur sur les affaires policières. Elles s'ajoutent à la désignation de Michel Delpuech, ancien préfet des Hauts-de-Seine, comme directeur du cabinet de Michèle Alliot-Marie. Elles dessinent aussi le champ de manœuvre étroit de cette dernière, privée du titre de ministre d'Etat, de l'aménagement du territoire et de la gestion administrative des étrangers. La création d'un conseil national de sécurité auprès du président, qui piloterait les services de renseignement, serait un autre coup dur pour elle.

    Mercredi, dans la soirée, M.Péchenard a rencontré pour la première fois en tête à tête sa ministre de tutelle. Sa nomination n'est pas une surprise d'un point de vue professionnel, ses compétences étant unanimement reconnues. En revanche, son profil "exogène", selon le mot d'un proche, ne laissait pas présager une ascension aussi rapide : il n'est pas préfet et n'a connu que la police judiciaire, sans jamais travailler Place Beauvau.

    Né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Frédéric Péchenard a fêté ses 50 ans en mars. Il est un pur produit de la police judiciaire parisienne, où il a travaillé pendant vingt-trois ans au sein de nombreux services : stupéfiants, section antiterroriste, brigade de recherche et d'intervention, brigade criminelle. En 1996, il est devenu chef de la brigade de répression du banditisme (BRB), avant de prendre la tête de la brigade criminelle en 2000. En mars 2002, Richard Durn, responsable de la tuerie au conseil municipal de Nanterre, se suicide en sautant d'un étage du 36, Quai des Orfèvres. Le sort de M.Péchenard tient alors à un fil; il fait front et assume. Un an plus tard, M.Sarkozy le nomme sous-directeur des affaires économiques et financières. En 2004, donné favori pour devenir le patron de la police judiciaire, il paie sa proximité avec M.Sarkozy, qui avait alors cédé sa place à l'intérieur à Dominique de Villepin. Ce n'est que partie remise : il accède à cette fonction en juin 2006.

    NOUVELLE LOI D'ORIENTATION

    Depuis des années, Frédéric Péchenard enregistre, avec un peu de gêne et beaucoup de plaisir, les marques publiques d'estime de M.Sarkozy. Membre du cercle policier rapproché du nouveau président, il devient aujourd'hui le responsable de la mise en musique de sa politique, en matière de sécurité. Au sommet de la pile de dossiers qui l'attendent, au ministère, figure l'ébauche de la nouvelle loi d'orientation, prévue pour cet été.

    Michel Gaudin devrait l'y initier. Directeur général pendant cinq ans – une durée exceptionnelle à ce poste –, il prendra ensuite la tête de la préfecture de police de Paris, à la place de Pierre Mutz, qui occupera pendant les dix-huit mois le séparant de la retraite le poste de préfet d'Ile-de-France. Michel Gaudin s'attaquera à un chantier de taille : la réorganisation des services, en cohérence avec les besoins des départements de la petite couronne. Il aura aussi autorité sur les policiers traitant les affaires sensibles, un poste-clé au ministère. "Cette répartition des rôles à la DGPN et à la préfecture augure des réformes à venir, je m'en réjouis", explique Bruno Beschizza, secrétaire général du syndicat Synergie-officiers. "Péchenard, c'est un choix intelligent, celui de la compétence, dit Joaquin Masanet, patron de l'UNSA-Police, classé à gauche. La nomination de Pierre Mutz, elle, illustre qu'il n'y a pas de chasse aux sorcières des sarkozystes contre les chiraquiens."
    Piotr Smolar

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-914166,0.html

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