Tiens, je remarque qu'aucun de nos titres ne permet de débattre directement de problèmes de société. Une lacune ?
Mais je veux revenir plus largement à la discussion que j'ai avec Tito, concernant son refus de laiser prendre son ADN ou celui de ses enfants.
Alors que, justement, cet ADN permet de remédier à des "défauts" du système judiciaire qui l'obsèdent ...
Sans ADN, en cas par exemple de crime sexuel, et en l'abdence de piste évidente, le Juge d'Instruction, connaissant le taux important de rédicives dans cette matière, n'a d'autre possibilité que de prendre la liste des délinquants spécialisés en liberté dans les parages. Tout en sachant qu'il va devoir contrôler, de manière pénible et nécessairement vexatoire, des dizaines de gens pour en trouver un seul. Alors que dans le cas où on a l'adn de l'assassin ou du violeur (90 % des cas), on pourra éviter des contrôles, et ne pas troubler la paix d'innocents.
Il faudrait qu'on m'explique que ce n'est pas un progrès démocratique.
En ce qui concerne les enfants, je souhaiterais que les miens, en l'absence de tout délit, bénéficient d'un fichage ADN : cette simple codification dont ils n'auront même pas conscience - et qui pourrait même être faite dès la naissance, si les oyens de la Justice le permettaient - constituerait un véritable vaccin à vie contre la plupart des erreurs judiciaires.
Qui pourrait refuser cela à ses gosses ?
Toute société ne peut survivre qu'en séparant constamment "le bon grain de l'ivraie" ... Mais, à tant qu'à faire, que ce tri soit aussi précis et direct que possible, pour éviter que des innocents (déjà répertoriés comme délinquants ou non) ne fassent les frais d'opérations maladroites et aléatoires.
Reste le coût de ces tests ADN, fort élevés sans doute pour être systématiques. Ils devront évidemment être mis dans la balance, avec ceux d'interminables enquêtes mobilisant des dizaines de fonctionnaires pendant des mois ou des années, et dérangeant des foules de gens qui ne sont finalement pas concernés.
Si nous avions eu un fichage ADN généralisé, par exemple, les auteurs des Tueries du Brabant Wallon (recherchés depuis près de 30 ans) auraient sans doute été identifiés en 10 minutes.
Il faudrait aussi, au delà de réactions épidermiques, m'expliquer en quoi ma liberté ne sortirait pas gagnante du fait que la preuve de on innocence soit à disposition d'enquêteurs dans un fichier. ..
Mais je veux revenir plus largement à la discussion que j'ai avec Tito, concernant son refus de laiser prendre son ADN ou celui de ses enfants.
Alors que, justement, cet ADN permet de remédier à des "défauts" du système judiciaire qui l'obsèdent ...
Sans ADN, en cas par exemple de crime sexuel, et en l'abdence de piste évidente, le Juge d'Instruction, connaissant le taux important de rédicives dans cette matière, n'a d'autre possibilité que de prendre la liste des délinquants spécialisés en liberté dans les parages. Tout en sachant qu'il va devoir contrôler, de manière pénible et nécessairement vexatoire, des dizaines de gens pour en trouver un seul. Alors que dans le cas où on a l'adn de l'assassin ou du violeur (90 % des cas), on pourra éviter des contrôles, et ne pas troubler la paix d'innocents.
Il faudrait qu'on m'explique que ce n'est pas un progrès démocratique.
En ce qui concerne les enfants, je souhaiterais que les miens, en l'absence de tout délit, bénéficient d'un fichage ADN : cette simple codification dont ils n'auront même pas conscience - et qui pourrait même être faite dès la naissance, si les oyens de la Justice le permettaient - constituerait un véritable vaccin à vie contre la plupart des erreurs judiciaires.
Qui pourrait refuser cela à ses gosses ?
Toute société ne peut survivre qu'en séparant constamment "le bon grain de l'ivraie" ... Mais, à tant qu'à faire, que ce tri soit aussi précis et direct que possible, pour éviter que des innocents (déjà répertoriés comme délinquants ou non) ne fassent les frais d'opérations maladroites et aléatoires.
Reste le coût de ces tests ADN, fort élevés sans doute pour être systématiques. Ils devront évidemment être mis dans la balance, avec ceux d'interminables enquêtes mobilisant des dizaines de fonctionnaires pendant des mois ou des années, et dérangeant des foules de gens qui ne sont finalement pas concernés.
Si nous avions eu un fichage ADN généralisé, par exemple, les auteurs des Tueries du Brabant Wallon (recherchés depuis près de 30 ans) auraient sans doute été identifiés en 10 minutes.
Il faudrait aussi, au delà de réactions épidermiques, m'expliquer en quoi ma liberté ne sortirait pas gagnante du fait que la preuve de on innocence soit à disposition d'enquêteurs dans un fichier. ..