Royale aurait parlé de 10% ?
Sarko aurait dit "au moins 50%" ?
Je ne sais pourquoi mais j'en doute (ah si je sais pourquoi, j'ai regardé le débat
)
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Il y a ceci aussi :
Au terme d'un échange confus sur l'énergie nucléaire, Ségolène Royal a reproché à son adversaire "une série d'erreurs" :"Cela peut arriver mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet !" En réalité, les deux candidats ont montré quelques faiblesses dans leur connaissance du dossier nucléaire civil.
La part du nucléaire dans la production électrique française n'est en effet pas de 17 %, comme l'a prétendu Ségolène Royal. Laquelle jeudi sur France Inter a consenti "un lapsus". Mais elle n'est pas plus de 50 %, ainsi que l'a affirmé M. Sarkozy.
En fait, les 58 réacteurs nucléaires français fournissaient, en 2005, 78,5 % de l'électricité produite en France, les énergies fossiles 11,5 % et les énergies renouvelables 10 %, provenant en majorité des barrages hydroélectriques.
Les 17 % évoqués par Mme Royal, qui propose de réduire de 50 % la part du nucléaire dans le "mix énergétique" français, se rapportent en fait à la contribution du nucléaire à la consommation finale énergétique française. Doit-on rapprocher les 50 % avancés par Nicolas Sarkozy des 42 % de l'énergie primaire d'origine nucléaire consommée en France en 2005 ?
Nouvelle consultation
La bataille de chiffres sur l'EPR (European pressurized reactor) tourne à l'avantage de Mme Royal. L'EPR est bien un prototype de troisième et non de quatrième génération. Le réacteur en construction en Finlande par Areva est le frère jumeau de celui qui sera érigé à Flamanville (Manche).
Mme Royal a l'intention de le suspendre et d'organiser une nouvelle consultation. La question est selon elle de savoir s'il n'est pas préférable de passer directement à une quatrième génération de réacteurs, plus économes en uranium, dont les ressources identifiées représentent 70 années de consommation du parc mondial actuel.
Nicolas Sarkozy table sur des "ressources prévisibles de deux siècleset demi", alors qu'elles sont plutôt de 150 ans, selon l'OCDE. Son adversaire a beau jeu de faire valoir que tout dépend du nombre de réacteurs.
Pour la "génération IV", à l'horizon 2040, six architectures sont à l'étude. La France favorise deux filières à neutrons rapides. Une technologie qui ferait appel à l'uranium naturel et brûlerait des déchets radioactifs. Selon le Commissariat à l'énergie atomique, elle permettrait des "progrès déterminants" par rapport à l'ancêtre Superphénix, mis à l'arrêt en 1997 par le gouvernement Jospin.
Hervé Morin
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-904743,0.html
En fait, les deux se sont trompés mais pour MP, royale est la seule à se tromper
Nucléaire en France : Royal et Sarkozy se trompent
Lors du débat mercredi soir, Royal a lancé une 'colle' à Sarkozy sur la part du nucléaire dans l'électricité française. Mais ni l'un ni l'autre n'a su...
S'agissant de l'EPR, la candidate PS a cette fois réussi à 'coincer' son adversaire.
D.H. (avec agence) - le 03/05/2007 - 10h23
17% ou 50% ? Non, 78%. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy n'ont fourni mercredi ni l'un ni l'autre, lors de leur face à face, le bon chiffre sur la part du nucléaire dans la consommation d'électricité en France. Alors que la candidate PS interrogeait son adversaire avec insistance sur cette part du nucléaire et le candidat de l'UMP éludait la question, elle a lancé : "Vous ignorez la part du nucléaire ?" Piqué, Nicolas Sarkozy a rétorqué : "la moitié de notre électricité est d'origine nucléaire". "Non, 17% seulement", a répondu Ségolène Royal. "Ce n'est pas exact", a répété quatre fois Nicolas Sarkozy, ce à quoi elle lui répondait "mais si c'est ça", affirmant que la vérité se vérifierait par les chiffres.
Alors, réponse : la part de la production du nucléaire dans l'électricité n'est ni de 17% ni de 50%, mais de 78%. Le chiffre de 17% correspond en fait à la part du nucléaire dans la consommation totale d'énergie en France. Quant au chiffre de 50%, il ne correspond à rien dans le domaine de la consommation de l'énergie.
"Il faudra que vous révisiez un peu votre sujet"
Quelques minutes plus tard, Ségolène Royal avait raison cette fois sur l'EPR et le faisait remarquer à son rival par une nouvelle pique dite sur un ton d'institutrice : "Vous venez de dire une série d'erreurs, ça peut arriver mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet". Alors que Nicolas Sarkozy voulait montrer sa contradiction sur le nucléaire, en lui demandant, puisqu'elle excluait de fermer les centrales nucléaires "du jour au lendemain", si elle "confirm(ait) l'EPR". "Non je suspends l'EPR dès que je suis élue", répond-elle. "C'est-à-dire que vous suspendez les nouvelles centrales, c'est-à-dire que vous prolongez les vieilles ?" "L'EPR n'est pas une nouvelle centrale." "Si bien sûr", rétorque Nicolas Sarkozy.
"Mais vous mélangez tout ! L'EPR est un prototype (...) De quelle génération ?", interroge-t-elle pour le coincer. "Ce n'est pas un prototype, c'est la 4e génération ..." "Non, c'est la 3e génération !", conclut-elle. Vérification faite sur le site d'Areva, concepteur de ce réacteur à eau pressurisée, il s'agit du "premier réacteur de 3e génération".
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Un dernier lien pour la route (comme ça on aura eu un lien de gauche avec le monde, un autre de droite avec tf1 et un sur les énergies renouvelables) :
Débat Ségolène Royal/ Nicolas Sarkozy :
Réponse : La part de la production du nucléaire dans l'électricité n'est ni de 17% ni de 50%, mais de 78%. Le chiffre de 17% correspond en fait à la part du nucléaire dans la consommation totale d'énergie en France. Quant au chiffre de 50%, il ne correspond à rien dans le domaine de la consommation de l'énergie.
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Un p'tit dernier pour la route ???
Allé, d'accords
Ce sont des propos tenus par Ségolène royale en janvier dernier (donc ça date), elle donnait à l'époque le chiffre de 80% (si si
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"La politique énergétique que j'entends promouvoir pour répondre aux enjeux prioritaires que sont la lutte contre le changement climatique et la préparation de l'après pétrole sera fondée sur les économies d'énergie, la promotion de l'efficacité énergétique et le développement dynamique des énergies renouvelables diversifiées et décentralisées. Cette politique est tout à fait cohérente avec le projet du Parti Socialiste qui préconise, par ailleurs, une réduction progressive de la part du nucléaire dans la production d'électricité française pour atteindre une contribution de 50% à l'horizon 2017-2020, contre 80% actuellement.
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MP tu ne nous a pas rappelé que sarkozy expliquait la bouche en coeur que l'EPR était un réacteur de quatrième génération alors qu'il est en fait un de troisième génération comme l'a dit royale.