France: Royal promet des ministères aux centristes s'ils la soutiennent
MONTPELLIER (France) - La candidate socialiste à la présidentielle française, Ségolène Royal, a déclaré mardi que le parti UDF du centriste François Bayrou aurait des ministres au gouvernement si celui-ci lui accordait son soutien, crucial, pour le second tour du 6 mai.
Interrogée par des journalistes pour savoir si elle tiendrait compte, pour la constitution du gouvernement et les élections législatives de juin, d'un éventuel accord de M. Bayrou pour la soutenir, Mme Royal a répondu: "si nous nous rejoignons, j'en tirerai toutes les conséquences pour la majorité présidentielle".
"Y compris en prenant des ministres UDF?", lui a demandé un journaliste. "Bien sûr, c'est ça, une majorité présidentielle", a répondu Ségolène Royal, qui s'exprimait à l'issue d'un meeting.
A la veille d'une conférence de presse de M. Bayrou pour donner sa position sur le second tour, la candidate socialiste a indiqué avoir "proposé une séance de travail" avec l'UDF (Union pour la démocratie française), "avec quatre ou cinq personnes de chaque côté", suivie "d'un compte-rendu à la presse" de façon à assurer "la transparence".
L'ouverture proposée "n'est pas du tout ou rien", a-t-elle ajouté, précisant qu'il était concevable "d'ajouter des choses" aux propositions de son "pacte présidentiel".
A propos du rôle que pourrait jouer l'ancien président de la Commission européenne, le socialiste Jacques Delors, apprécié de l'électorat modéré et qu'elle a reçu mardi matin, Ségolène Royal a indiqué qu'il était "prêt à participer à une séance de travail". "Je pense qu'il est tout à fait disponible" pour faciliter le rassemblement, a-t-elle dit.
Elle a estimé qu'il "reste possible" de trouver un accord sur le pacte présidentiel avec François Bayrou, estimant qu'il existait "des compatibilités d'idées" et que le centriste avait "refusé le projet de l'UMP", le parti du candidat de droite Nicolas Sarkozy.
Mme Royal s'est défendu de tout "calcul arithmétique pour gagner les élections". "Ce n'est pas une initiative tactique", a-t-elle dit.
Au même moment, le candidat de droite Nicolas Sarkozy, en meeting près de Rouen (ouest), tendait la main à ses "amis" centristes, déclarant qu'ils étaient "les bienvenus" et fustigeant la gauche, qui, selon lui, "négocie des alliances, des ralliements".
Le candidat centriste François Bayrou s'est placé en troisième position au premier tour dimanche de la présidentielle avec 18,57% des voix, derrière M. Sarkozy (31,18%) et Mme Royal (25,87%), et les deux finalistes rivalisent d'appels du pied à ses électeurs.
M. Bayrou devrait cependant laisser mercredi la liberté de vote à son électorat pour le second tour, a affirmé mardi soir un député de son parti UDF, Maurice Leroy, à l'issue d'une réunion au siège du parti à Paris.
(©AFP / 24 avril 2007 22h50)
http://www.romandie.com/infos/news/070424205039.nggo3qwp.asp
MONTPELLIER (France) - La candidate socialiste à la présidentielle française, Ségolène Royal, a déclaré mardi que le parti UDF du centriste François Bayrou aurait des ministres au gouvernement si celui-ci lui accordait son soutien, crucial, pour le second tour du 6 mai.
Interrogée par des journalistes pour savoir si elle tiendrait compte, pour la constitution du gouvernement et les élections législatives de juin, d'un éventuel accord de M. Bayrou pour la soutenir, Mme Royal a répondu: "si nous nous rejoignons, j'en tirerai toutes les conséquences pour la majorité présidentielle".
"Y compris en prenant des ministres UDF?", lui a demandé un journaliste. "Bien sûr, c'est ça, une majorité présidentielle", a répondu Ségolène Royal, qui s'exprimait à l'issue d'un meeting.
A la veille d'une conférence de presse de M. Bayrou pour donner sa position sur le second tour, la candidate socialiste a indiqué avoir "proposé une séance de travail" avec l'UDF (Union pour la démocratie française), "avec quatre ou cinq personnes de chaque côté", suivie "d'un compte-rendu à la presse" de façon à assurer "la transparence".
L'ouverture proposée "n'est pas du tout ou rien", a-t-elle ajouté, précisant qu'il était concevable "d'ajouter des choses" aux propositions de son "pacte présidentiel".
A propos du rôle que pourrait jouer l'ancien président de la Commission européenne, le socialiste Jacques Delors, apprécié de l'électorat modéré et qu'elle a reçu mardi matin, Ségolène Royal a indiqué qu'il était "prêt à participer à une séance de travail". "Je pense qu'il est tout à fait disponible" pour faciliter le rassemblement, a-t-elle dit.
Elle a estimé qu'il "reste possible" de trouver un accord sur le pacte présidentiel avec François Bayrou, estimant qu'il existait "des compatibilités d'idées" et que le centriste avait "refusé le projet de l'UMP", le parti du candidat de droite Nicolas Sarkozy.
Mme Royal s'est défendu de tout "calcul arithmétique pour gagner les élections". "Ce n'est pas une initiative tactique", a-t-elle dit.
Au même moment, le candidat de droite Nicolas Sarkozy, en meeting près de Rouen (ouest), tendait la main à ses "amis" centristes, déclarant qu'ils étaient "les bienvenus" et fustigeant la gauche, qui, selon lui, "négocie des alliances, des ralliements".
Le candidat centriste François Bayrou s'est placé en troisième position au premier tour dimanche de la présidentielle avec 18,57% des voix, derrière M. Sarkozy (31,18%) et Mme Royal (25,87%), et les deux finalistes rivalisent d'appels du pied à ses électeurs.
M. Bayrou devrait cependant laisser mercredi la liberté de vote à son électorat pour le second tour, a affirmé mardi soir un député de son parti UDF, Maurice Leroy, à l'issue d'une réunion au siège du parti à Paris.
(©AFP / 24 avril 2007 22h50)
http://www.romandie.com/infos/news/070424205039.nggo3qwp.asp