Alter-MuRAX

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Alter-MuRAX

Ven 26 Avr - 15:29

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

    Le Pen descend dans l'arène

    silverbold
    silverbold
    Admin


    Masculin
    Nombre de messages : 4001
    Localisation : BXL
    Date d'inscription : 17/06/2006

    Le Pen descend dans l'arène Empty Le Pen descend dans l'arène

    Message  silverbold Ven 6 Avr - 21:14

    Le Pen descend dans l'arène
    Par Grégory BLACHIER
    leJDD.fr (avec Reuters)

    Jean-Marie Le Pen s'est rendu vendredi matin à la cité du val d'Argent, à Argenteuil, où Nicolas Sarkozy avait prononcé son célèbre "racaille". Dans ce "territoire abandonné", et dans un calme relatif malgré quelques insultes, il a salué "les branches de l'arbre France" et promis aux habitants de les "sortir de ces ghettos".


    Jean-Marie Le Pen a réussi un beau coup médiatique à Argenteuil. (Reuters)
    Sur le même sujet
    Le bulldozer Le PenDécidé à montrer les crocs dans la dernière ligne droite, Jean-Marie Le Pen s'est rendu vendredi sur la dalle d'Argenteuil. Depuis quelques mois, et son appel aux "Français d'origine étrangère", le président du Front national cherche à conquérir les voix des classes populaires, jusqu'en "territoires abandonnés par les politiciens", et a priori hostile. En choisissant Argenteuil, et la cité du Val d'Argent où Nicolas Sarkozy avait promis, à l'automne 2005, à une habitante de la débarrasser des "racailles", le vaincu du deuxième tour de la dernière présidentielle a voulu porter le coup à un adversaire accusé de vouloir quérir des suffrages dans l'électorat frontiste.

    Aux quelques dizaines de personnes présentes, il a adressé ses remerciements, parce qu'il lui ont permis de s'exprimer "là où même notre ancien ministre de l'Intérieur n'ose se rendre". A l'exception de quelques insultes et cris - "raciste ! fous le camp !" - la demi-heure passée à Argenteuil par Le Pen et la cohorte de journalistes qu'il avait fait emmener en bus a été marquée par un calme relatif. Décidé à montrer qu'il n'y a "pas de zone de non-droit" pour le Front national, le candidat s'est adressé essentiellement aux personnes issues de l'immigration, qu'il a qualifiées de "branches de l'arbre France".

    "Tous des Français à part entière"

    Si les formules de Le Pen ont participé à construire son personnage politique, parfois au prix de sorties nauséabondes sur des "détails de l'Histoire", il a choisi vendredi de charmer l'auditoire. Chantre autoproclamé des "sans-grade", le candidat de l'extrême-droite a assuré n'être "pas venu ici pour un safari politico-médiatique mais vous donner un espoir réel pour votre avenir", et, dans un exercice qui pourrait tenir de l'auto-persuasion, chez un homme qui place toujours l'immigration au centre des problèmes du pays, a lancé : "Vous êtes tous des Français à part entière".

    L'espoir que Le Pen entendait porter, c'est d'abord le combat contre Nicolas Sarkozy. "Si certains veulent vous karchériser pour vous exclure, nous voulons, nous, vous aider à sortir de ces ghettos de banlieue où les politiciens français vous ont parqués pour vous traiter de racaille par la suite". Et un jeune homme de 19 ans, se surnommant Bad, confiait sur place que les deux hommes sont "sont les mêmes. Ce sont des frères jumeaux. (...) mais Sarkozy me ferait plus peur", ajoutant que "des gens votent Le Pen (ici), mais personne n'ose le dire".

    "Rien contre Le Pen, mais..."

    Stigmatisant l'inaction de la classe politique, Jean-Marie Le Pen s'est également posé en "homme d'honneur", qui "tiendra ses promesses", alors que des membres de son entourage, dont sa fille et directrice de campagne Marine tentait de discuter avec des habitants. Si l'on était loin de l'atmosphère tendue dans laquelle le doyen des candidats, à 78 ans, a été accueilli jeudi à Sciences-Po Paris lors du forum Elle, il n'est pas certain que sa posture adoucie ait convaincue ceux à qui il a assuré "la préférence nationale". "Je n'ai rien contre Le Pen, mais on veut des choses concrètes", soulignait Mehdi, un habitant du quartier. Si le fond du propos et l'ambition n'ont pas changé, cet aveu montre que le candidat frontiste, sous l'impulsion de sa fille, et malgré les dérapages qu'il avait pris soin d'éviter en se munissant d'une version écrite de son discours, joue avec succès de son image.

    http://www.lejdd.fr/cmc/presidentielle/200714/le-pen-descend-dans-l-arene_6349.html

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 15:29

      Ne ratez plus aucun deal !
      Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
      IgnorerAutoriser