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    Un test pour rester en Grande-Bretagne

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    Un test pour rester en Grande-Bretagne Empty Un test pour rester en Grande-Bretagne

    Message  silverbold Lun 2 Avr - 15:33

    Un test pour rester en Grande-Bretagne

    Qu'est-ce que l'Eglise d'Angleterre ? Qui la dirige ? Quand a été couronnée la reine Elisabeth II ? Que signifie MP's ? Ceux qui souhaitent travailler en Grande-Bretagne devront réviser. A partir d'aujourd'hui, ils doivent passer un test (50 €) d'aptitude linguistique et de connaissances. Basé sur un ouvrage intitulé La vie en Grande-Bretagne, que les candidats sont invités à se procurer (15 €), ce test - déjà obligatoire depuis 2004 pour la nationalité - comporte 24 questions, choisies au hasard sur plusieurs centaines, auxquelles il faut répondre en 45 minutes. Pour obtenir leur permis de travail, les candidats doivent donner au moins 75 % de bonnes réponses. Sinon, ils ont le droit de recommencer... jusqu'à ce qu'ils y arrivent.En introduisant cette nouvelle mesure, la Grande-Bretagne, traumatisée par les attentats de juillet 2005 à Londres, veut s'assurer que « les immigrés comprennent le mode de vie en Grande-Bretagne, et disposent des qualités requises pour s'intégrer pleinement », affirme le ministère de l'Intérieur. Inquiet, Habib Rahman, responsable du Conseil pour le bien-être des immigrés, prévient : « Ces tests vont rendre réfugiés et autres groupes plus vulnérables. »Depuis 2005, le Royaume-Uni a rompu avec sa traditionnelle politique d'accueil des immigrés, plus ouverte que d'autres pays européens. Il veut aujourd'hui contrôler plus étroitement les flux d'immigration. Le ministre de l'Intérieur a ainsi annoncé mercredi dernier un plan de renforcement des frontières.

    Faustine Vincent


    20 Minutes, éditions du 01/04/2007 - 23h28

    dernière mise à jour : 02/04/2007 - 01h13

    http://www.20minutes.fr/article/149315/20070402-Monde-Un-test-pour-rester-en-Grande-Bretagne.php
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    Un test pour rester en Grande-Bretagne Empty Re: Un test pour rester en Grande-Bretagne

    Message  silverbold Mar 3 Avr - 15:32

    Dans l'UE, les examens d'entrée se généralisent
    24 Etats membres sur 27 soumettent les extracommunautaires à des tests, plus ou moins difficiles.
    Par Marc SEMO, Nathalie VERSIEUX, Sabine CESSOU, LOËT Karine LE
    QUOTIDIEN : mardi 3 avril 2007
    (à Berlin) (à Amsterdam) (à Londres)

    Ce sont des tests de langue ou de culture. Voire de véritables examens, comme au Danemark. A l'exception de la Belgique, de la Suède et de la République tchèque, les pays européens ont déjà introduit ces tests ou comptent le faire prochainement. «La plupart des Etats membres se livrent aujourd'hui à une instrumentalisation du concept d'intégration pour en faire un nouvel outil de leurs politiques restrictives d'intégration», relève Sergio Carrera, chercheur du CESP (Center for European Policy Studies). Outre la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l'Allemagne, presque tous conditionnent la naturalisation à une connaissance de base de la langue ­ la Grèce, par exemple, impose 400 heures de cours de langue aux immigrants non communautaires qui veulent un titre de séjour illimité.


    En Grande-Bretagne, le durcissement
    «En quelle année les femmes britanniques ont-elles obtenu le droit de vote ?» Depuis novembre 2005, chaque candidat à l'obtention de la nationalité britannique dispose de 45 minutes pour répondre à 24 questions de ce type. Désormais, il sera rejoint dans la salle d'examen par les 180 000 personnes qui postulent, chaque année, à la «résidence permanente», un statut permettant aux non-Européens d'aller et venir sans visa, de travailler et de bénéficier des aides sociales. C'est une étape obligatoire sur le chemin de la citoyenneté. «Il s'agit ainsi d'encourager les immigrants à connaître nos structures, nos lois, nos processus démocratiques et nos traditions le plus tôt possible afin qu'ils réalisent ici leurs ambitions et deviennent des citoyens actifs à part entière», explique le ministère de l'Intérieur. Pour les moins bilingues, des cours de langue et de citoyenneté seront proposés. En cas d'échec, le candidat devra repasser le test et repayer les 37 livres (55 euros) d'admission jusqu'à sa réussite. Lesassociations de défense des immigrés s'inquiètent du sort des demandeurs d'asile qui «ne sont pas allés à l'école ou sont illettrés. Ils mettront des années à réussir ce test», déplore Rhian Beynon, porte-parole du Conseil pour le bien-être des immigrants (JCWI). Ce nouveau texte intervient dans un contexte de renforcement des lois sur l'immigration. La semaine dernière, le gouvernement Blair a annoncé la création d'un forum chargé d'examiner la pression migratoire sur le système scolaire, la santé ou le logement. Dans le même temps, le ministère de l'Intérieur a dévoilé un projet visant à attribuer une carte d'identité à tous les immigrés et à faire passer l'âge de la demande de premier visa en cas de mariage avec un Britannique de 18 à 21 ans.
    Aux Pays-Bas, des résultats mitigés
    Les premiers résultats aux examens de citoyenneté, introduits le 1er janvier, ne sont guère encourageants. Le taux de réussite ne dépasse pas 35 %, alors que le niveau de langue demandé est élémentaire ­ savoir demander son chemin ou se renseigner sur des horaires de train ­ et que les questions sont simples ­ du genre «quelle est la capitale des Pays-Bas ?» Ce «test d'intégration civique de base», qui comporte un volet linguistique et un volet culturel, est imposé à tous les étrangers non européens et non naturalisés arrivés aux Pays-Bas après 1975, date d'indépendance de l'ex-colonie du Surinam. Au total, 240 000 personnes sur les 16 millions d'habitants. Les ressortissants de l'Union européenne et de dix autres pays, dont l'Australie ou le Japon, ainsi que les immigrés hautement qualifiés (ayant un salaire supérieur à 4 500 euros mensuels), les filles au pair et les étudiants étrangers en sont exemptés.
    Ces tests ont révélé une véritable «tragédie de l'intégration», selon le député écologiste Tofik Dibi, d'origine turque. Les candidats paraissent si peu motivés que leur niveau de néerlandais ne s'améliore pas, même lorsqu'ils suivent les cours (payants) dispensés par les municipalités. Faute de toute sanction, quelque 25 % des inscrits ne se rendent pas au premier cours, tandis que 35 % abandonnent en cours de route. Si les candidats devant passer les examens n'y sont toujours pas arrivés au bout de cinq ans, ils sont passibles d'une amende. «Certains préfèrent payer l'amende que de subir ces examens, qu'ils vivent comme une humiliation», affirme un porte-parole de l'association multiculturelle Forum. Dans les consulats néerlandais à l'étranger, les candidats à un visa de plus de trois mois ont de bien meilleurs résultats. Ils doivent en effet payer 350 euros de leur poche pour cet examen introduit le 15 mars 2006.
    En Allemagne, des disparités entre Länder
    Il devient de plus en plus difficile d'entrer légalement en Allemagne ou d'obtenir la nationalité allemande. Le gouvernement d'Angela Merkel a présenté la semaine dernière un amendement à la loi de 2004 sur l'immigration, que le Parlement doit voter dans les mois à venir. Selon le texte, tous les étrangers non ressortissants d'un pays membre de l'Union européenne devront désormais se soumettre à un test pour démontrer une connaissance de base de la langue de Goethe. La disposition vise tout particulièrement les jeunes filles turques, épousées au pays, souvent contre leur gré, et réputées d'autant plus «dociles» qu'elles ne parlent pas un mot d'allemand. La naturalisation relève encore de la compétence des Länder. Mais, au Nord, on est plus souple, alors que dans le Sud, traditionnellement conservateur, les questions sur l'histoire, la Constitution ou la littérature sont tellement difficiles que plus d'un Allemand de souche serait incapable d'y répondre. Soucieux de mettre fin à ces disparités régionales, les Länder travaillent en ce moment même, sous la tutelle de la Bavière, à l'élaboration d'une procédure de naturalisation identique.

    http://www.liberation.fr/actualite/societe/245193.FR.php

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