Elle a dû ferailler ferme pour que, de guerre lasse, ses partenaires lui accordent une nouvelle bourde : des allocations familiales majorées pour les familles mono-parentales ! (20 €/mois).
C'est d'abord oublier que les allocations familiales, comme le fait très justement remarquer la Ligue des Familles, sont une petite rente accordée à chaque enfant, quel que soit son statut : un système "digne" que Soeur Laurette de la compassion vient de faire voler en éclat.
C'est négliger le fait que toutes les familles mono-parentales ne sont pas indigentes, et se complètent souvent de pension de survie d'un parent mort, de pension alimentaire d'un parent qui s'est tiré, etc ...
Restent celles qui, sans grandes ressources, "ont fait des bébés toutes seules" :
- 20 ou 40 €/mois ne feront sans doute pas une grande différence dans leurs difficultés ;
- mais si jamais ces mères célibataires retrouvent un compagnon, elles seront contraintes à vivre une liaison clandestine (comme les chômeuses chefs de famille) pour ne pas perdre leur maigre pactole.
On ne peut être moins respectueux des choix de chacun
Parce que, pour aider ces femmes "sans conditions", diverses modifications au quotient familial auraient bien mieux fait l'affaire.
C'est d'abord oublier que les allocations familiales, comme le fait très justement remarquer la Ligue des Familles, sont une petite rente accordée à chaque enfant, quel que soit son statut : un système "digne" que Soeur Laurette de la compassion vient de faire voler en éclat.
C'est négliger le fait que toutes les familles mono-parentales ne sont pas indigentes, et se complètent souvent de pension de survie d'un parent mort, de pension alimentaire d'un parent qui s'est tiré, etc ...
Restent celles qui, sans grandes ressources, "ont fait des bébés toutes seules" :
- 20 ou 40 €/mois ne feront sans doute pas une grande différence dans leurs difficultés ;
- mais si jamais ces mères célibataires retrouvent un compagnon, elles seront contraintes à vivre une liaison clandestine (comme les chômeuses chefs de famille) pour ne pas perdre leur maigre pactole.
On ne peut être moins respectueux des choix de chacun
Parce que, pour aider ces femmes "sans conditions", diverses modifications au quotient familial auraient bien mieux fait l'affaire.
